• Chapitre CII : Les Surnaturels / Métamorphes

     

     

    Le Métamorphe Anubis

     

     

     

    «  Le Pouvoir Politique est assujetti à l'Autorité Religieuse qui est inféodée à la Puissance Occulte. »

    [Le Tricéphale - Bellator]

     

    Le Tricéphale 

     

     

    « Les politiques sont les métayers et les religieux les fermiers généraux de nos colonisateurs célestes. »

    [Les Têtes de l'Hydre - Guillaume Chevallier]

     

      

    CHACUN SA CHIMÈRE 

     

     

    « Les Anciens Grecs ont révélé les Enjeux Fiduciaires de la Vie, des Résidents Terrestres Indigènes, des Visiteurs Extra-Stellaires Exogènes et des Intrus Endogènes de l’Autre Monde, dans la Rivalité Fratricide de Poséidon, de Zeus et de Hadès. »

    Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.

    Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.

    Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi.

    Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.

    Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.

    Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.

    Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.

    Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869

    « Ces Acteurs Terriens tenant des Forces, des Pouvoirs, des Puissances, des Trônes et des Dominations sont assujettis aux Invisibles Égrégoriels qui portent les mêmes noms de Forces, de Pouvoirs, de Puissances, des Trônes et de Dominations.»
     
    [La Conjuration des Possédés - Bellator]

     

     

    Les Surnaturels 

     Par Bellator

     

     Tout au long de notre histoire collective et de notre vie individuelle, de mystérieux compagnons de route nous accompagnent, sans relâche, ce sont des êtres surnaturels dont l'existence est continuellement signalée par tous les peuples, et à toutes les époques.

    Certains en ont fait des dieux, des anges, des esprits de la nature, des émanations animistes, des visiteurs des étoiles et d'autres des chimères, des génies, des revenants, des diables ou des démons.

    Qu'elles soient endogènes, indigènes ou exogènes ces entités vivantes, de nature égrégorielle, éthérée ou incarnée, ont toutes des facultés extraordinaires ou des pouvoirs fabuleux, dans la sphère physique et dans la sphère métaphysique.

    Elles nous visitent dans nos rêves et se manifestent dans notre réalité quotidienne, sous les formes les plus diverses et adaptées à nos croyances ou à notre culture générale.

    Dans les différentes sphères de l'animé et de l'inanimé, elles réalisent des performances fantastiques, prodigieuses, merveilleuses ou miraculeuses, en manipulant les atomes, en jouant sur la dynamique des fluides, et en variant le débit des champs vibratoires.

    Rien ne leur paraît impossible à nos yeux éberlués et à nos esprits fascinés.

    Dans le meilleur des cas, ces surnaturelles communiquent avec nous sous le motif d'établir une relation particulière d'intérêts mutuels, et abusent, le plus souvent, les personnes en souffrance, affaiblies, ou dont le système immunitaire psycho/physique est défaillant.

    Ce marché contractuel à conflit d'intérêt se révèle toujours un marché de dupes, parfois ponctuel pour les surnaturels, et, à terme régulièrement parasitaire pour les créatures naturelles biologiques plantes, animaux et humains.

    Ces prédateurs supranaturels métamorphes tissent en mode symbiotique la toile de leur système de contrôle, afin d'assurer leur propre survie en exploitant nos ressources vitales.

    Les anciens les identifiaient aux esprits de l'autre monde, et, les modernes en font des entités extraterrestres des autres mondes.

     

     

    Les Apparitions des Ovnis et les Apparitions des Surnaturels en Normandie

    Les Ovnis et les Surnaturels

     

     

    Mise à jour de la carte le 17/01/2022 

     

     

    Le Transformisme Endogène-Exogène

     Par Guillaume Chevallier

     

     Les contacts, les rencontres rapprochées et les communications avec les représentants de l'autre monde ont impacté notre histoire, en se différenciant formellement et afin de diriger la doxa culturelle dominante.

    Au cours des périodes préhistoriques et antiques, ce fut les croyances religieuses aux dieux, puis le temps des terreurs superstitieuses de la magie des sorciers et des sorcières, époque de l'anti-démonologie, qui a connu son paroxysme hystérique, avec la Réforme, au XVIIe siècle, à laquelle a succédé l'illusionnisme de l'ésotérisme kabbalistique et le culte de l'occultisme hermétique, propre à la Renaissance, allumant les lueurs crépusculaires de la Révolution, dont le magnétisme, le spiritisme, le magico-chamanisme du New-Age/Para-Science, et, pour finir, l'extratologie-éthérée ufologique, sont les ultimes reflets aveuglants et illusionnistes.

    Au delà de ces apparences, et avant de se dissimuler sous les formes fictives des petits diablotins-lutins des petits gris, des Men-In-Black, et autres entités des rencontres rapprochées des ovnis modernes, les représentants Métamorphes de l'autre monde, ont manifestement pris un malin-plaisir à adopter les panoplies, aussi variées que trompeuses, des êtres soi-disant divins, angéliques et démoniaques.

    L'analyse structurelle, la corrélation formelle et l'étude statistique des phénomènes de hantise, de possession démoniaque, ou d'apparition diabolique, ou même faussement mariale, le démontrent abondamment.

    En effet, les occurrences manifestées, les emprises psychologiques et physiques, sont structurellement identiques, et les parallèles sont d'une évidence indiscutable chez les témoins/expérienceurs, les abductions-visites en chambre/rapts et visites nocturnes démoniaques, les paralysies temporaires/immobilisations mystérieuses, les communications télépathiques/voix intérieures, les implants, marques/épines-aiguilles cicatrices, les lieux ovnigènes/lieux hantés, les apparitions lumineuses ovnis/manifestations lumineuses diaboliques, les portails multidimensionnels/voyages hors du temps présent, les transports géographiques/déplacements surnaturels, les rapports sexuels des RR6 classe B/ rapports charnels avec les succubes et les incubes, les hybridations alien-humain/enfants du diable, les extraterrestres polymorphes/créatures métamorphes démoniaques, les crop-circles/cercles des fées, les traces et objets matériels/empreintes et apports surnaturels, les mutilations de bétail/sacrifices mutilations d'animaux, etc. comme l'illustrent suffisamment les descriptifs et la cartographie des apparitions ufologiques et des manifestations surnaturelles, comme cela a pu être constaté en Normandie, et ailleurs, (plus de 50 % des sites ovnigènes sont géolocalisés sur les clusters des phénomènes surnaturels).

     

    Les Manifestations Surnaturelles en Normandie (extraits)

     

     

     

     Tilly-sur-Seulles (14) - Apparitions Polymorphes / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     

     

    En 1896, le 18 mars, et souvent depuis lors, la Vierge, y apparut dans un arbre, au champ Lepetit. De nombreuses personnes en témoignèrent, des mystiques eurent des extases et réussirent des guérisons. On accourut de toutes parts et beaucoup furent convaincus. Une Dame J. M., sous la foi du serment, déclara et écrivit : quelque chose s'enroulait autour de l'arbre en prenant la forme d'une statue recouverte d'un voile léger ; la figure est animée, les yeux sont flamboyants, le rire ironique ; tout l'ensemble de la physionomie effrayante à voir ; la Dame interrogea l'apparition : Qui êtes-vous ? et j'entends une voix très distincte me répondre : Légion. Au même moment, je vois un croissant qui se forme à la hauteur des pieds et dans ce croissant une multitude de têtes plus ou moins grimaçantes. Mais vous êtes donc des démons ? Et pourquoi prenez-vous cette forme ? Pour tromper la crédulité publique. Que voulez-vous ? Des hommages.

    Source : Le Tenneur René - Magie Sorcellerie et fantastique en Normandie -1979. La revue du monde invisible, 1898-1899.

     

     

     

    Tourville sur Sienne (50) - Transformisme au XIXe siècle

     

    Au milieu du XIXe siècle, le sieur Douville, fermier du Haut-Manoir, voyant ses bêtes mourir anormalement, ses récoltes pourrir, ses arbres se dessécher, comprit qu'il était victime d'un sorcier ; le sieur Douville savait qu'un sorcier pouvait revêtir la forme d'un animal mais conserver son poids initial, ayant remarqué un chat noir inconnu, il scia le barreau d'une échelle aux 3/4, après plusieurs soirs d'attente, le fermier vit le chat grimper à l'échelle, le barreau céda et l'animal tomba lourdement : Douville lui écrasa la tête d'un coup de talon et stupéfait, il vit qu'en s'écoulant le sang laissait réapparaître la forme première : c'était celle d'un sorcier de Gratot (50) nommé Lecoq qui, tout le monde le savait, voulait le ruiner afin d'obtenir à bon compte la ferme du Haut-Manoir (50).

     Source : A. Marquez Le Bouais Jan 1899.

     

     

    Saint-Lô (50) - Métamorphe du XIXe siècle / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

    XIXe siècle : Dans la région de Saint-Lô un soir, une religieuse se vit suivie par un chien étrange ; poussée par un pressentiment, elle se souvint à propos du procédé utilisé par de nombreux saints ayant capturé des animaux démoniaques ; elle parvint à enrouler son chapelet autour du cou de l'animal et à l'entraîner dans son couvent. Le lendemain, au lever du jour, on retrouva l'animal ayant repris une forme humaine et nu comme un ver.

    Source : Enquête sur la Sorcellerie, Bulletin Société Archéologie, Orne février 1954.

     

     

    Servigny (50) - Mutilations  / Transformisme au XIXe siècle

     

    1899 : Un riche fermier de cette commune entendait chaque nuit ses chevaux hennir anormalement ; le matin il les trouvait blessés par des morsures. Il s'embusqua un soir, à proximité, et à minuit il vit arriver au galop un grand cheval noir qui se jeta sur les autres bêtes et les mordit cruellement. Le fermier n'hésita pas et d'un coup de fusil étendit le cheval noir, tué raide. Quelle ne fut pas sa douleur quand, au fur et à mesure que le sang de la bête s’écoulait, il vit la forme humaine initiale réapparaître et il reconnut son fils cadet qu'il venait de tuer.

     Source : A. Marquez Le Bouais Jan 1899.

     

     

    Brix (50) - Janvier 1860, la Matérialisation d'un Esprit / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

    Le 14 janvier 1860, le sieur Lecomte, cultivateur à Brix vit, près de lui un de ses anciens camarades avec lequel il avait travaillé autrefois au port de Cherbourg, et qui était décédé depuis deux ans et demi.

    Le revenant demandait qu'une messe soit dite pour le repos de son âme. Effrayé, Lecomte ne répondit pas, mais l'apparition se reproduisit pendant chacun des jours suivants.

    Le 19, Lecomte osa enfin répondre : Puisque tu veux une messe, dis-moi où elle doit être dite et si tu y assisteras. Je d'sire, répondit l'esprit, que la messe soit célébrée dans huit jours à la chapelle Saint-Sauveur et je m'y trouverai. Le défunt ajouta : Il y a longtemps que je ne t'avais vu et il y avait loin pour venir te trouver. Cela dit, il le quitta en lui serrant la main.

    La promesse fut tenue ; la messe fut dite à Saint-Sauveur le 27 janvier et Lecomte vit son camarade agenouillé sur les marches de l'autel, près de l'officiant, mais personne autre que lui ne l'aperçut, bien qu'il ait demandé au prêtre et aux assistants s'ils ne l'avaient pas vu. Depuis, Lecomte ne fut plus jamais visité et retrouva la tranquillité. Selon la Revue Spirite : Il ne s'agit pas d'une simple vision mais d'une apparition tangible, puisque le défunt ami de sieur Lecomte lui avait serré la main.

    Source : La Revue Spirite, 1860.

     

     

    Bouillon (50) - Les Polymorphes vers 1800

     

    Les Ovnis & les Surnaturels !

     

    Vers 1800, les bords de la mare de Bouillon avaient la réputation d'être le rendez-vous de sorciers venant, la nuit, y cueillir leurs herbes magiques. Certains soirs on y avait aperçu des lutins sous différentes formes d'animaux ainsi qu'une Dame Blanche. De loin, on entendait les lavandières nocturnes battre leur linge ; on parle même de loups.

    C'est près de là, dit-on, que Mr. de Bacilly, percevant chaque nuit des bruits anormaux au-dessus de sa maison, prit son fusil et se cacha au bord de la mare : il entendit soudain, en l'air, un bruit de causerie et aperçut des formes bizarres : il tira et une ombre tomba lourdement près de lui. C'était une sorcière qui, sans doute, ne s'était pas suffisamment enduite de l'onguent magique (sang et graisse de nouveau-né sacrifié) elle mourut à ses pieds.

    Source :  P. de Gibon, Sur la mare de Bouillon, Le Pays de Granville, 1908.

     

     

    Rânes (61) - RR6 Classe B avec une Fée- Golem / Métamorphe / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     Les Résidents 

     

     

    A Rânes, dans la forêt d'Argouges, revient la fée Andaine qui avait épousé le seigneur d'Argouges à condition qu'il ne prononçât jamais le mot : mort.

    La fée Andaine disparut subitement le jour où le sire d'Argouges dit le mot fatal.

    [selon l'enseignement de la kabbale le mot, mort = METH, et le mot EMETH = vérité ; le mot, EMETH, écrit sur le front du Golem = être embryonnaire, lui donnait la vie, et lorsque le Golem devenait incontrôlable, on effaçait la première lettre, du mot, EMETH pour lui donner la mort = METH]

    Source : Le Tenneur René - Magie Sorcellerie et fantastique en Normandie -1979.

     

     

    Louviers (27) - Men In Black en 1591/ Métamorphe / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique 

     

     

    Le 16 août 1591, une affaire de possession mit en émoi la ville de Louviers, vers minuit on entendit de grands bruits dans une maison qui était vis-à-vis du portel de la grande église. On crut à des ennemis et l'alarme fut donnée par tout la ville.

    Le capitaine Diacre et ses soldats virent passer par les fenêtres de la dite maison, tables, chaises, landiers et d'autres  meubles ; la femme Le Gay et la femme Deshaies apparurent à la fenêtre, criant à l'aide et se voulant jeter du haut en bas disant que c'était un esprit qui les avait tourmentées et avait tout renversé sans dessus-dessous les meubles.

    Toutes les autorités se déplacèrent, seigneur, grand maître des eaux et forêts, prévôt général de la maréchaussée, le sieur du Rolet et le curé de Mortemer.

    Interrogées, les deux femmes se déclarèrent : fort ébahies et déchevelées ; vers la minuit un esprit était descendu par la cheminée, comme un brandon de feu, et s'était adressé à leur servante Françoise Fontaine, âgée de 22 ans, l'avait poursuivie dans son lit, l'avait battue d'une hallebarde dont elle avait le visage meurtri, et avait provoqué tous les brisements et tout le désordre qu'ils voyaient.

    La servante déclara que ledit esprit s'était à plusieurs reprises adressé à elle depuis trois mois. Des contradictions dans ses déclarations la fit soupçonnée d'intelligence avec le Diable et elle fut conduite en prison. Peu après, le geôlier vint tout défait et épouvanté informer qu'il était impossible de la garder en prison à cause du désordre provoqué par le malin esprit qui tourmentait Françoise Fontaine ; au point que les autres prisonniers voulaient rompre leurs chaînes pour se sauver.

    Les manifestations de la possession de Françoise Fontaine bouleversèrent tout le monde, magistrats, prêtres, médecins et les procès-verbaux décrivent des scènes fantastiques :

    nous l'avons vue s'élever en l'air à environ deux pieds hors de la terre, toute droite, et aussi, être jetée et trainée au sol sans que personne ne la touche ; elle avait la gorge fort enflée et les yeux qui lui sortaient hors de la tête ; et encore il nous fut impossible, de toute notre force, de lui faire bouger par exemple le bras, son corps était pris de convulsions ; les chandelles s'éteignaient inexplicablement ; nous fûmes aussi nous-mêmes immobilisés, paralysés par une grande pesanteur et entortillement comme un grand vent.

    Françoise Fontaine déclara : avoir aperçu un grand homme, les yeux éclairants et effroyables, tout vêtu de noir, ayant une grande barbe noire qu'il lui rappela qu'elle s'était donnée à lui, pour avoir un sac plein de pièce d'argent, et qui la fit dépouiller toute nue et eut sa compagnie charnelle par quatre fois ; il l'avait mordu jusqu'au sang aux tétins, dont les cicatrices résultantes étaient devenues insensibles, comme les marques imprimées sur les corps de ceux qui se donnaient au Diable et à ses Démons.

    Françoise Fontaine révéla avoir donné une mèche de ses cheveux à l'homme en noir, qui s'en servait pour l'enlever par sa chevelure lorsqu'elle s'élevait mystérieusement dans les airs, comme toutes les fois où elle a été transportée directement au cimetière de Bernay (27), lorsqu'elle était la servante d'un tailleur de pierre de Bernay, nommé Quatremares.

    On comprit donc que le démon la possédait avec le viatique du Münch = la puissance occulte résidant dans les cheveux et les poils, on décida alors de la raser entièrement, et c'est ainsi que Françoise Fontaine  fut délivrée de la possession, du Men In Black, qui la tourmentait.

    Source : Bibliothèque Nationale, Mess. Fr. 24122.

     

     

    Sarceaux (61) - Le Transformisme au Temps de la Chouannerie

    Un Étrange Personnage

     

     

    Proche d'Argentan (61), aux environs de Sarceaux, aux temps de la Chouannerie, on vit, pendant les nuits d'hiver, circulant entre deux énormes arbres séculaires, l'Ormeau et l'Épine (dits de Malabri) un animal fantastique. Si un passant s'approchait, il était battu jusqu'à ce qu'il perdit connaissance. C'était le Revenant Robert de Sorenges, descendant d'une race maudite qui, un soir, ayant pille Écouché (61) et rentrant vers Sées (61) avec son butin, fut attaqué par des paysans révoltés et pendu à un arbre où il devint la proie des corbeaux.

    Au même lieu maléfique, vers 1800, un cultivateur de Tanques (61) fut assassiné par des gens jaloux de sa prospérité. La justice ne retrouvant pas les coupables, un curé, parent de la victime, tira des quérénomies (monitoires) ; les assassins ne s'étant pas dénoncés, ils furent excommuniés et durent courir le garou : ils étaient contraints, par une force satanique, de se rendre chaque soir, les uns à l'Ormeau, les autres à l'Épine, pour y revêtir la Haire (ou Hure : peau de bête) ; ils couraient alors la campagne, battus par le Diable à toutes les croix et à tous les carrefours (lieux de rassemblements des zombies). Les villageois étaient avertis de leur approche par un souffle pareil à celui qui précède la tempête. 

    Source : L . J. Chrétien de Joué-du-Plain, Veillerys Argentenois.

     

    Sarceaux (61) - Le Transformisme au Temps de la Chouannerie

    Un Étrange Personnage

     

     

    Proche d'Argentan (61), aux environs de Sarceaux, aux temps de la Chouannerie, on vit, pendant les nuits d'hiver, circulant entre deux énormes arbres séculaires, l'Ormeau et l'Épine (dits de Malabri) un animal fantastique. Si un passant s'approchait, il était battu jusqu'à ce qu'il perdit connaissance. C'était le Revenant Robert de Sorenges, descendant d'une race maudite qui, un soir, ayant pille Écouché (61) et rentrant vers Sées (61) avec son butin, fut attaqué par des paysans révoltés et pendu à un arbre où il devint la proie des corbeaux.

    Au même lieu maléfique, vers 1800, un cultivateur de Tanques (61) fut assassiné par des gens jaloux de sa prospérité. La justice ne retrouvant pas les coupables, un curé, parent de la victime, tira des quérénomies (monitoires) ; les assassins ne s'étant pas dénoncés, ils furent excommuniés et durent courir le garou : ils étaient contraints, par une force satanique, de se rendre chaque soir, les uns à l'Ormeau, les autres à l'Épine, pour y revêtir la Haire (ou Hure : peau de bête) ; ils couraient alors la campagne, battus par le Diable à toutes les croix et à tous les carrefours (lieux de rassemblements des zombies). Les villageois étaient avertis de leur approche par un souffle pareil à celui qui précède la tempête. 

    Source : L . J. Chrétien de Joué-du-Plain, Veillerys Argentenois.

     

     

     

    Le Havre (76) - Le Substitut / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

    Un soldat, Pierre Valin, qui avait était blessé à la tête en 1859  à la bataille de Solférino, venait de mourir à l'hospice du Havre.

    La blessure était depuis longtemps guérie mais l'homme se disait mort, tué net par le coup de feu reçu à Solférino. Ce que vous voyez là n'est pas Valin, disait-il, c'est une machine qu'ils ont faite à sa ressemblance.

    Jamais, en parlant de lui-même, il ne disait je ou moi mais cela. Il restait souvent plusieurs jours dans un état d'immobilité totale ; il était alors absolument insensible à la douleur ; les médecins s'en assurèrent fréquemment, le faisant piquer vivement, par derrière, à l'improviste, sans enregistrer aucune réaction.

    Souvent Valin refusait aussi de manger disant que ça n'en avait pas besoin, que d'ailleurs ça n'avait pas de ventre.

    [Note Substitut : Dans son livre, Histoires Insolites de Normandie de l’Etrange au Diabolique - 2021, Jean-Paul Lefèbvre-Filleau revient sur une étrange histoire que qu’il a suivie en tant que colonel à la gendarmerie de Fécamp. Un homme s’était jeté des falaises d’Étretat pour mettre fin à ses jours. Une affaire malheureusement courante. Pourtant, celle-ci est particulière : après que le corps a été identifié par la famille, quelques jours plus tard, un homme, portant la même identité que le défunt et lui ressemblant trait pour trait toqua à la porte de la compagne de ce dernier.]

    Source : Le journal Le Siècle du 04/07/1861.

     

     

    Bricquebec (50) - Les Abductions Multiples

     

     


    On connaît, dans le département de la Manche, une sorte de Dame Blanche surnommée la bête Havette, qui est très redoutée pour le grand nombre d'enlèvements qu'on lui reprocha. Elle se tient ordinairement cachée dans les fontaines, et malheur aux petits enfants qui s'approchent trop près de l'eau.

    Source : Pierre Le Filastre, Superst. du canton de Bricquebec, Annuaire de la Manche, 1832, p. 217.

     

     

    Yport (76) - Les Amphibies 

     

    XIXe siècle : A Yport (76), et dans quelques autres villages de cette partie du littoral de la Manche, il existe une espèce d'animaux marins, qui se présentent souvent sur les bords du rivage. Leurs yeux, d'une douceur enchanteresse, fascinent l'imprudent qui communique avec eux du regard. Bientôt, entraîné sans résistance, ils plonge dans la mer à la suite de ces monstres, et ne reparaît plus.

    Source :Amélie Bosquet, Légendes de Normandie.

     

     

    Ryes (14) - Paralysie au cours d'une Rencontre Rapprochée avec un Sorcier 

     

    Vers 1900, à Ryes : Trois jeunes gens avaient été chargés d'épandre du fumier dans un champ. Passe un vieillard : Ce bonhomme, dit le plus âgé, est un sorcier. Le sorcier avait entendu : Ah ! tu dis que je suis sorcier ? Eh bien ! vous allez voir si vraiment je le suis ! Vous deux (il désignait les plus jeunes), dont Euphémie qui témoigna) vous allez vous asseoir ici jusqu'à midi. Toi, qui me connais, tu resteras tel que tu es jusqu'à demain matin. Le fumier sera étendu, ne craignez rien !

    Le bonhomme parti, les deux plus jeunes n'eurent aucunement l'idée de se lever ; le plus âgé ne bougeait pas, restant debout, appuyé, tel qu'il se trouvait, les mains sur le manche de sa fourche et le menton sur les mains.

    Quand sonna midi, les deux jeunes partirent seuls déjeuner à la ferme et il fallut bien raconter au fermier ce qui s'était passé. Ils retournèrent tous au champ et trouvèrent le fumier étendu, mais malgré l'insistance du maître, le garçon, resté toujours dans la même position, fit signe qu'il ne pouvait pas bouger. De fait, il ne fut libéré que le lendemain matin. Depuis lors, il ne plaisante plus au sujet des sorciers.

    Source : Mme Flattet, Les Cahiers Léopold Delisle, 1950.

     

     

     Clécy (14) - La Fille Métamorphe 

     

    Photo involontaire d'une Dame Blanche (supposée : forme vaporeuse)

    (et des visages tortueux sur l'un des platanes à côté)

    réalisée par Antoine H., le 15/05/2017 à la sortie de Catalen (81) 

     

     Source : Stéphanie Del Regno, Le Livre des Dames blanches.

     

    Dans la bruyère de Noron, près de Clécy, on tira une nuit sur un varou de couleur blanche (couleur rare chez les varous) et qu'au matin on découvrit le corps d'une jeune femme qui en expiation d'une faute cachée devait accomplir, sept années durant, ces courses ombreuses qui se terminèrent par un si tragique dénouement.

    Triste affaire peut-être à l'origine d'une complainte que l'in chantait encore au XIXe siècle dans la région de Tourouvre (61), la complainte : La fille changée en biche : Qu'avez-vous à pleurer Marguerite, ma fille ? J'ai un grand ire en moi. Je n'ose vous le dire. Je suis fille sur jour. Et la nuit blanche biche. La chasse est après-moi.

    Sources : J. Lecoeur, Esquisses du Bocage normand. J. F. Gabriel Vaugeois, Histoire des Antiquités de la ville de l'Aigle.

     

     

       Carentan (50) - Transformisme / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

    En 1669, avec les procès des sorciers de Carentan (50) et de la Haye-du-Puits (50) on trouve des documents sérieux relatifs aux sabbats. Constantin de Renneville, qui habitait alors Carentan, rapporte la déposition qui a été faite par le valet de madame La Couture Le Gouëx, déposition qu'on peut résumer : 

    La dame Le Gouëx avait participé à un sabbat au village des Bohons (Saint-André et Saint-Georges de Bohon 50) chez M. du Taillis-Yver. Au retour, ne retrouvant pas le cheval qui devait la ramener chez elle, la sorcière n'hésita pas :  elle mit un mors entre les dents de son valet, monta sur son dos et, par magie, le valet l'emporta d'une vitesse extraordinaire en sa maison. 

    La dame Le Gouëx confirma devant le tribunal la déposition de son domestique ; un nommé Auvray, boucher à Carentan, entendit plusieurs sorciers qu'il crut être en l'air, entre lesquels il distingua fort bien la voix de du Taillis-Yver.

    Auvray vit ces sorciers renverser la croix de pierre du pont de Gémare (Giesmard, ce pont enjambant la rivière des Gouffres, existait encore dans les années 1940), et lorsqu'il cria au sacrilège et appela les voisins, il se sentit saisi par derrière par quelqu'un cherchant à le terrasser ; prenant alors son couteau il frappa au hasard l'adversaire invisible qui, blessé, demanda quartier et implora miséricorde ; Auvray fut surpris de reconnaître du Taillis dont le bras avait été transpercé.

    De Renneville assura avoir vu, peu après, la croix renversée dans la rivière, et du Taillis-Yver dont le bras en écharpe.

    Source : C. de Renneville, L'Inquisition françoise ou l'histoire de la Bastille.

     

     

    Réville (50) - Le Moyne de Saire / Abducté Métamorphe

     

    1470 : Le courageux seigneur Jehan de Réville hébergeait son frère, moine paresseux, ivrogne, oublieux de ses devoirs de chrétien.

    Un soir se présenta au manoir le fermier Pierre Tesson auquel Jehan de Réville réclamait un arriéré de location d'un pré des bords de la rivière de Saire. Tesson affirmant avoir déjà payé ce loyer entre les mains du moine, celui-ci le nia et s'écria :

    Que Satan m'emporte si je ne dis pas la vérité ! A ces mots,  on entendit un grand bruit : et il apparut une hideuse créature dissemblable de tout chrétien. Tout noir de corps, chauve-souris par les ailes et par les pieds, lesquels étaient griffus ; sa tête était noire avec encore des cornes, évoquant un diable, et aussi par une forte odeur de souffre qui l'accompagnait.

    Le moine qui ricanait, car il avait reçu du Diable deux pouques (grands sacs)pleines de sorts, s'envola avec le diable par la fenêtre. Et pendant longtemps on vit le diable apparaître au-dessus du Manoir de Réville.

    Dame Quétil, épouse du seigneur de Réville, reçut plusieurs visites du moyne de Saire, sous forme de chouette qui lui fit de singulières prédictions qui se réalisèrent : chute du clocher de Saint-Martin, envahissement de la mer et même certains événements des Guerres de Religion.

    Depuis, le moyne de Saire maudit revient souvent la nuit au bord de la rivière ; métamorphosé en bœuf, en âne, en cheval, en porc ou en chien, il effraye les passants.

    On l'entend à la Pointe de Saire où, caché dans la Brume, il lance des appels, cherchant à attirer les pêcheurs vers les rochers dangereux. 

    Sources : Abbé A. Tollemer, Journal manuscrit d'un sire de Gouberville, et Claude Blanguernon, Gilles de Gouberville.

     

     

    Cideville (76)  - Les Invisibles

     

    En 1875, le jeune Ernest, âgé de 13 ans, eut des convulsions violentes au cours desquelles il accusa une femme qui lui avait manger une pomme. La maison du garçon était elle-même ensorcelée et on y voyait des choses extraordinaires : les portes tremblaient sans motif ; les chaises s'agitaient, on entendait des roulements de lits à l'étage où il n'y avait personne. Malgré une surveillance, on ne découvrit rien, seul Ernest voyait parfois quelqu'un s'enfuir.

    Un jour, au cours d'une crise d'Ernest, on lui jeta de l'eau bénite, il se calma mais aussitôt, dit-on, un bruit effroyable se fit entendre.

     A propos de ce même garçon, le docteur Hélot relate un fait qui rappelle les phénomènes constatés précédemment au presbytères de Cideville. Partant un matin vers une prairie proche, Ernest prédit que la sorcière et ses compagnes allaient y venir.

    Les voilà ! cria t-il soudain, et, courant dans le pré, il frappa l'air en tous sens avec un bâton. Les voisins ne virent rien, mais entendirent distinctement des hurlements partant de divers côtés et qui ne pouvaient, dirent-ils, provenir du jeune garçon. Or, on vit ensuite la voisine, accusée principale, passer et repasser devant la maison d'Ernest, la tête enveloppée d'un bandeau et proférant des injures.

    Source : Dr. Charles Hélot, Névroses et possessions diaboliques, 1897.

      

     

    Houesville  (50)  - Métamorphes

     

    En 1811, l'abbé Derouet, curé de Houesville, désenquéraudeux (désenvouteur), rencontra un jour deux chevaux sans cavalier ; il les appela et leur dit : suivez-moi : ils obéirent et le curé les enferma dans une écurie. Le lendemain, nullement surpris, il trouva à leur place deux hommes entièrement nus.

    Source : Rémy Villand, Houesville, Bulletin Société d'Archéologie et d'Histoire de la Manche, fasc. 10, 1969.

     

     

    Le Havre (76) - Le Substitut / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

    Un soldat, Pierre Valin, qui avait était blessé à la tête en 1859  à la bataille de Solférino, venait de mourir à l'hospice du Havre.

    La blessure était depuis longtemps guérie mais l'homme se disait mort, tué net par le coup de feu reçu à Solférino. Ce que vous voyez là n'est pas Valin, disait-il, c'est une machine qu'ils ont faite à sa ressemblance.

    Jamais, en parlant de lui-même, il ne disait je ou moi mais cela. Il restait souvent plusieurs jours dans un état d'immobilité totale ; il était alors absolument insensible à la douleur ; les médecins s'en assurèrent fréquemment, le faisant piquer vivement, par derrière, à l'improviste, sans enregistrer aucune réaction.

    Souvent Valin refusait aussi de manger disant que ça n'en avait pas besoin, que d'ailleurs ça n'avait pas de ventre.

    [Note Substitut : Dans son livre, Histoires Insolites de Normandie de l’Etrange au Diabolique - 2021, Jean-Paul Lefèbvre-Filleau revient sur une étrange histoire que qu’il a suivie en tant que colonel à la gendarmerie de Fécamp. Un homme s’était jeté des falaises d’Étretat pour mettre fin à ses jours. Une affaire malheureusement courante. Pourtant, celle-ci est particulière : après que le corps a été identifié par la famille, quelques jours plus tard, un homme, portant la même identité que le défunt et lui ressemblant trait pour trait toqua à la porte de la compagne de ce dernier.]

    Source : Le journal Le Siècle du 04/07/1861.

     

     

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