• Chapitre CVIII : Les Surnaturels / Paralysie / Abduction

     

     

    Manifestation

     

     

    « Les âmes vagabondes ou les intrus ce sont des extraterrestres nuisibles capables de s’infiltrer dans « l’intelligence » de certains individus malléables qui ne présentent qu’une faible résistance psychologique, et qu’ils contrôlent alors, complètement, le temps de mettre en œuvre leur mission de sape et de ruine. Ce sont les parasites, les pirates de la création, qui ont des vues sur notre planète. »

    [Les gîtes secrets du lion, George Hunt-Williamson, 1958] 

     

    « A juste titre, les Anciens se méfiaient des manifestations divines ... qu'elles soient ufologiques, angéliques, ou autres. D'où tant de drames et d'incompréhensions. Alors qu'il suffirait, pour s'éviter bien des ennuis d'avoir toujours à l'esprit le fameux précepte de l'écrivain et ufologue Jimmy Guieu, valable également en d'autres circonstances : Si vous voyez un Ovni, foutez le camp !  »

    [Fabrice Kircher & Dominique Becker,  Extraterrestres, Les ovnis, énigme d'hier et d'aujourd'hui ? - 2016]

     

    « L’homme se croit au sommet de la chaîne alimentaire, mais il se trompe, car il est lui-même, la proie de prédateurs, bien plus fourbes, sournois et malins que lui. »

    [Gilles de Saint - Martin]

     

    « La présence des ovnis étant prouvée, et, l'ingérence des créatures polymorphes endo-exogènes enfin reconnue, il nous reste maintenant à démontrer l'existence des visiteurs extraterrestres. »

    [Guillaume Chevallier]

     

    «  Le Pouvoir Politique est assujetti à l'Autorité Religieuse qui est inféodée à la Puissance Occulte. »

    [Le Tricéphale - Bellator]

     

    Le Tricéphale 

     

     

    « Les politiques sont les métayers et les religieux les fermiers généraux de nos colonisateurs célestes. »

    [Les Têtes de l'Hydre - Guillaume Chevallier]

     

      

    CHACUN SA CHIMÈRE 

     

     

    « Les Anciens Grecs ont révélé les Enjeux Fiduciaires de la Vie, des Résidents Terrestres Indigènes, des Visiteurs Extra-Stellaires Exogènes et des Intrus Endogènes de l’Autre Monde, dans la Rivalité Fratricide de Poséidon, de Zeus et de Hadès. »

    Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.

    Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.

    Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi.

    Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.

    Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.

    Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.

    Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.

    Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869

    « Ces Acteurs Terriens tenant des Forces, des Pouvoirs, des Puissances, des Trônes et des Dominations sont assujettis aux Invisibles Égrégoriels qui portent les mêmes noms de Forces, de Pouvoirs, de Puissances, des Trônes et de Dominations.»
     
    [La Conjuration des Possédés - Bellator]

     

     

    Les Surnaturels 

     Par Bellator

     

     Tout au long de notre histoire collective et de notre vie individuelle, de mystérieux compagnons de route nous accompagnent, sans relâche, ce sont des êtres surnaturels dont l'existence est continuellement signalée par tous les peuples, et à toutes les époques.

    Certains en ont fait des dieux, des anges, des esprits de la nature, des émanations animistes, des visiteurs des étoiles et d'autres des chimères, des génies, des revenants, des diables ou des démons.

    Qu'elles soient endogènes, indigènes ou exogènes ces entités vivantes, de nature égrégorielle, éthérée ou incarnée, ont toutes des facultés extraordinaires ou des pouvoirs fabuleux, dans la sphère physique et dans la sphère métaphysique.

    Elles nous visitent dans nos rêves et se manifestent dans notre réalité quotidienne, sous les formes les plus diverses et adaptées à nos croyances ou à notre culture générale.

    Dans les différentes sphères de l'animé et de l'inanimé, elles réalisent des performances fantastiques, prodigieuses, merveilleuses ou miraculeuses, en manipulant les atomes, en jouant sur la dynamique des fluides, et en variant le débit des champs vibratoires.

    Rien ne leur paraît impossible à nos yeux éberlués et à nos esprits fascinés.

    Dans le meilleur des cas, ces surnaturelles communiquent avec nous sous le motif d'établir une relation particulière d'intérêts mutuels, et abusent, le plus souvent, les personnes en souffrance, affaiblies, ou dont le système immunitaire psycho/physique est défaillant.

    Ce marché contractuel à conflit d'intérêt se révèle toujours un marché de dupes, parfois ponctuel pour les surnaturels, et, à terme régulièrement parasitaire pour les créatures naturelles biologiques plantes, animaux et humains.

    Ces prédateurs supranaturels métamorphes tissent en mode symbiotique la toile de leur système de contrôle, afin d'assurer leur propre survie en exploitant nos ressources vitales.

    Les anciens les identifiaient aux esprits de l'autre monde, et, les modernes en font des entités extraterrestres des autres mondes.

     

     

    Les Apparitions des Ovnis et les Apparitions des Surnaturels en Normandie

    Les Ovnis et les Surnaturels

     

     

    Mise à jour de la carte le 17/01/2022 

     

     

    Le Transformisme Endogène-Exogène

     Par Guillaume Chevallier

     

     Les contacts, les rencontres rapprochées et les communications avec les représentants de l'autre monde ont impacté notre histoire, en se différenciant formellement et afin de diriger la doxa culturelle dominante.

    Au cours des périodes préhistoriques et antiques, ce fut les croyances religieuses aux dieux, puis le temps des terreurs superstitieuses de la magie des sorciers et des sorcières, époque de l'anti-démonologie, qui a connu son paroxysme hystérique, avec la Réforme, au XVIIe siècle, à laquelle a succédé l'illusionnisme de l'ésotérisme kabbalistique et le culte de l'occultisme hermétique, propre à la Renaissance, allumant les lueurs crépusculaires de la Révolution, dont le magnétisme, le spiritisme, le magico-chamanisme du New-Age/Para-Science, et, pour finir, l'extratologie-éthérée ufologique, sont les ultimes reflets aveuglants et illusionnistes.

    Au delà de ces apparences, et avant de se dissimuler sous les formes fictives des petits diablotins-lutins des petits gris, des Men-In-Black, et autres entités des rencontres rapprochées des ovnis modernes, les représentants Métamorphes de l'autre monde, ont manifestement pris un malin-plaisir à adopter les panoplies, aussi variées que trompeuses, des êtres soi-disant divins, angéliques et démoniaques.

    L'analyse structurelle, la corrélation formelle et l'étude statistique des phénomènes de hantise, de possession démoniaque, ou d'apparition diabolique, ou même faussement mariale, le démontrent abondamment.

    En effet, les occurrences manifestées, les emprises psychologiques et physiques, sont structurellement identiques, et les parallèles sont d'une évidence indiscutable chez les témoins/expérienceurs, les abductions-visites en chambre/rapts et visites nocturnes démoniaques, les paralysies temporaires/immobilisations mystérieuses, les communications télépathiques/voix intérieures, les implants, marques/épines-aiguilles cicatrices, les lieux ovnigènes/lieux hantés, les apparitions lumineuses ovnis/manifestations lumineuses diaboliques, les portails multidimensionnels/voyages hors du temps présent, les transports géographiques/déplacements surnaturels, les rapports sexuels des RR6 classe B/ rapports charnels avec les succubes et les incubes, les hybridations alien-humain/enfants du diable, les extraterrestres polymorphes/créatures métamorphes démoniaques, les crop-circles/cercles des fées, les traces et objets matériels/empreintes et apports surnaturels, les mutilations de bétail/sacrifices mutilations d'animaux, etc. comme l'illustrent suffisamment les descriptifs et la cartographie des apparitions ufologiques et des manifestations surnaturelles, constatés en Normandie, et ailleurs (plus de 50 % des sites ovnigènes sont géolocalisés sur les clusters des phénomènes surnaturels).

     

    Les Manifestations Surnaturelles en Normandie (extraits)

     

     

    Carentan (50) -  Disparition vers 1820 / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique 

     

    Vers 1820, une extraordinaire aventure arriva à un voiturier normand. Conduisant son véhicule d'Isigny-sur-Mer (14) à Carentan (50), il aperçut, près du lieu-dit La Fourchette, une jeune femme assise, pâle, au bord de la route. Elle demanda à monter et chemin faisant on parla ; la femme, avec exaltation, dit, sur le sort de la France, des choses que le voiturier ne saisissait pas toujours. Et soudain : Voyez cette carriole qui roule devant nous, s'exclama-t-elle ! Ce que je vous dis est aussi vrai qu'un homme est mort maintenant dans cette voiture. Allez-y ! Le roulier courut à la carriole et trouva le conducteur raide mort ; les chevaux, obéissant à l'habitude, continuaient leur chemin sans guide. Revenu aussitôt à son véhicule, le roulier stupéfait constata que l'inconnue avait disparu : à sa place se trouvait un petit crucifix d'ébène.

     Source : Le Momus Normand - 1932.

     

    Annebault (14) - Abduction aux environs de 1850

     

    Aux environs de 1850, au village d'Appeville-Annebaut, Annebault, près de Dozulé (14), mourrait Marie M., laissant sa fille mariée : celle-ci avait promis à sa défunte mère de lui faire dire une messe dont elle gagnerait le prix avec son rouet.

    La jeune femme oublia sa promesse. La nuit de Toussaint suivante, elle, son mari et son enfant furent réveillés en sursaut par le bruit du rouet qui tournait seul. L'enfant sortit de son lit en criant : Grand-mère ! Grand-mère ! et disparut aussitôt. Ses parents affolés le cherchèrent partout en vain ; tandis que le rouet continuait de tourner, mais les parents n'osèrent pas l'approcher le reste de la nuit.

    Le jour venu, le rouet s'arrêta  et on trouva près de lui l'enfant frais et souriant ; il jouait avec la bobine et on s'aperçoit que celle-ci était chargée d'un fil mince et soyeux.

    La jeune femme se souvint alors de sa négligence. La messe promise fut dite et la défunte reposa en paix ainsi que sa descendance.

    Source : Revue des Traditions populaires, T. 1.

     

     

    Tourville-la-Rivière (76) - L'If Magique / Paralysie du Sommeil au VXIIe siècle

     

    XVIIe siècle : A Tourville-la-Rivière, on parlait d'un if dont l'ombrage magique faisait perdre à l'imprudent qui s'y reposait toute possibilité de retrouver son chemin et même tout désir de le poursuivre. Il s'endormait sans retour, sauf si un passant, ayant mis au préalable sa veste à l'envers, le réveillait.

    Source : Charles Rossler, L'Art celtique.

     

     

    Falaise (14) - Disparition Instantanée au début du XVIe siècle

     

    Au tout début du XVIe siècle, à Falaise, un sorcier avait été condamné à la pendaison pour ses maléfices par envoûtement. Au moment de l'exécution, le bourreau Jouenne, d'une famille de bourreaux très connue en Normandie, dit au condamné : si tu es sorcier, tu rompras cette corde. Et quand le bourreau s'enleva à la corde, celle-ci cassa net. Le pendu retomba droit sur ses pieds et, dans un grand rire, s'enfonça dans la terre ; le bourreau lâchant prise tomba à l'endroit même où le sorcier avait disparu et se fracassa le crâne. On entendit alors un second éclat de rire, si strident que les assistants, en proie à une terreur panique, s'enfuirent en se signant.

    Source : P. H. Garet, Les bourreaux normands et leurs valets.

     

     

     

    Rânes (61) - RR6 Classe B avec une Fée- Golem / Métamorphe / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     Les Résidents 

     

     

    A Rânes, dans la forêt d'Argouges, revient la fée Andaine qui avait épousé le seigneur d'Argouges à condition qu'il ne prononçât jamais le mot : mort.

    La fée Andaine disparut subitement le jour où le sire d'Argouges dit le mot fatal.

    [selon l'enseignement de la kabbale le mot, mort = METH, et le mot EMETH = vérité ; le mot, EMETH, écrit sur le front du Golem = être embryonnaire, lui donnait la vie, et lorsque le Golem devenait incontrôlable, on effaçait la première lettre, du mot, EMETH pour lui donner la mort = METH]

    Source : Le Tenneur René - Magie Sorcellerie et fantastique en Normandie -1979.

     

     

     Falaise (14) -  RR3 / RR4 en 1761 / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

      

     

    En janvier 1761, des témoins assuraient, au lieutenant-criminel du bailliage de Falaise, que Jacques Bacon, marchand de Versainville (14), avait fait un pacte avec le Diable : qui lui assurait d'avoir dans sa poche, tous les matins, 36 livres (environ 46.08 euros) ; n'ayant pas exécuté les conditions du pacte, l'esprit malin voulant lui tordre le cou, il s'était adressé aux 04 curés de Falaise et à celui de Versainville qui l'avaient exorcisé, mais sans y réussir ; un jour, étant à la halle de la ville de Falaise, les dits témoins virent le Diable descendre avec ses griffes et vouloir se jeter sur lui pour l'enlever, ce qui serait arrivé si le curé de Saint-Gervais (14) n'eut promptement accouru, revêtu de son étole, et n'eut chassé le Diable et sauvé le sieur Bacon.

    Source : G. Lesage, A travers le passé du Calvados.

     

     

    Baie du Mont Saint-Michel (50) - Visites en Chambre du Horla / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     

    Guy de Maupassant naquit en 1850 au château de Miromesnil, près de Tourville-sur-Arques (76). Il était le filleul de Gustave Flaubert qui l'initia au surnaturel qui le fascinait.

    Dans son roman autobiographique Le Horla, relatant l'emprise progressive d'une créature inorganique sur sa victime, Guy de Maupassant conte sa visite du Mont Saint-Michel (Mont-Tombe) en compagnie d'un moine qui lui rapporte les histoires fantastiques relatives à ce lieu :

    les gens du pays, ceux du Mont, prétendent qu'on entend parler la nuit dans les sables, puis qu'on entend bêler deux chèvres ; les pêcheurs attardés jurent avoir rencontré, rôdant sur les dunes, entre deux marées, un vieux berger, dont on on ne voit jamais le tête couverte de son manteau, et qu'il conduit, en marchant devant eux, un bouc à figure d'homme et une chèvre à figure de femme, tous deux avec de longs cheveux blancs et parlant sans cesse, se querellant dans une langue inconnue, puis cessant soudain de crier pour bêler de toute leur force.

    [La Baie du Mont Saint-Michel est devenue un site consacré à la dispersion  des cendres funéraires par drone aérien depuis mai 2019]

    Guy de Maupassant constata que son verre d'eau, préparé pour la nuit, se retrouvait vide le lendemain sans qu'il ait bu. Essayant de comprendre, il fit une expérience : un soir, il remplit des verres d'eau et de lait, les enveloppa de mousseline blanche, puis s'enduisit les lèvres, la barbe, les mains, avec de la mine de plomb pour laisser des traces s'il se levait inconsciemment la nuit pour boire ; le lendemain matin, il retrouva les verres vides, sans aucune trace noire sur la mousseline, il concluait :

    je suis certain maintenant qu'il existe près de moi un être invisible qui se nourrit de lait et d'eau, qui habite comme moi, sous mon toit.

    Quelques mois plus tard, les visions de Guy de Maupassant s'intensifièrent ; l'être invisible, Le Horla, le gouvernait complètement. Le pauvre Maupassant, atteint de paralysie générale, mourut en 1893.

    Source : Dr. Jean Lacassagne, Guy de Maupassant et son mal, Album du Crocodile, 1951.

     

     

    Bricquebec (50) - Les Abductions Multiples

     

     


    On connaît, dans le département de la Manche, une sorte de Dame Blanche surnommée la bête Havette, qui est très redoutée pour le grand nombre d'enlèvements qu'on lui reprocha. Elle se tient ordinairement cachée dans les fontaines, et malheur aux petits enfants qui s'approchent trop près de l'eau.

    Source : Pierre Le Filastre, Superst. du canton de Bricquebec, Annuaire de la Manche, 1832, p. 217.

     

     

    Yport (76) - Abductés par Les Amphibies 

     

    XIXe siècle : A Yport (76), et dans quelques autres villages de cette partie du littoral de la Manche, il existe une espèce d'animaux marins, qui se présentent souvent sur les bords du rivage. Leurs yeux, d'une douceur enchanteresse, fascinent l'imprudent qui communique avec eux du regard. Bientôt, entraîné sans résistance, ils plonge dans la mer à la suite de ces monstres, et ne reparaît plus.

    Source :Amélie Bosquet, Légendes de Normandie.

     

     

    Ryes (14) - Paralysie au cours d'une Rencontre Rapprochée avec un Sorcier 

     

    Vers 1900, à Ryes : Trois jeunes gens avaient été chargés d'épandre du fumier dans un champ. Passe un vieillard : Ce bonhomme, dit le plus âgé, est un sorcier. Le sorcier avait entendu : Ah ! tu dis que je suis sorcier ? Eh bien ! vous allez voir si vraiment je le suis ! Vous deux (il désignait les plus jeunes), dont Euphémie qui témoigna) vous allez vous asseoir ici jusqu'à midi. Toi, qui me connais, tu resteras tel que tu es jusqu'à demain matin. Le fumier sera étendu, ne craignez rien !

    Le bonhomme parti, les deux plus jeunes n'eurent aucunement l'idée de se lever ; le plus âgé ne bougeait pas, restant debout, appuyé, tel qu'il se trouvait, les mains sur le manche de sa fourche et le menton sur les mains.

    Quand sonna midi, les deux jeunes partirent seuls déjeuner à la ferme et il fallut bien raconter au fermier ce qui s'était passé. Ils retournèrent tous au champ et trouvèrent le fumier étendu, mais malgré l'insistance du maître, le garçon, resté toujours dans la même position, fit signe qu'il ne pouvait pas bouger. De fait, il ne fut libéré que le lendemain matin. Depuis lors, il ne plaisante plus au sujet des sorciers.

    Source : Mme Flattet, Les Cahiers Léopold Delisle, 1950.

     

     

    Val-Ferrand (50) - Contrôlé par le Varou

     

     En 1770, au Val-Ferrand, près de Gréville (50), M. de Rikmé fut assassiné en plein jour, à coups de hache, ainsi que son meunier. Un valet de ferme des Vertbois, nommé Gliauminot, fut soupçonné et avoua plus tard avoir été témoin du crime, sans dénoncer personne.

    Ayant été excommunié par contumace, il avait été réveillé une nuit par quelque chose de lourd qui s'était abattu sur ses épaules ; il dut, malgré lui, se lever, s'habiller et sortir ; il se mit à courir sans pouvoir ni s'arrêter, ni se diriger ; il passa au travers de routes, de ronciers, cinglé à chaque carrefour, par un bras invisible, et de vigoureux coups de fouet.

    C'est ainsi qu'un matin, rentrant chez lui, brisé, les mains ensanglantées, il avait rencontré un camarade qui, comprenant qu'il revenait de porter le varou, l'avait dénoncé.

    Source : Jean Fleury, Littérature orale de la Basse Normandie.

     

     

    Nay (50) - Le Kidnapping Aérien

     

    Sarcophages de Résurrection / de Régénération du Roi-Chevalier Baudemagus

    La Thomassière -Lonlay-l'Abbaye (61)

     

     

    Un jour du XIIIe siècle, le curé de Nay s'aperçut qu'il avait omis de payer sa redevance annuelle à Rome, il fit alors appel à Satan pour qu'il le transporte à Rome aussi vite que la pensée, le Diable lui dit : Signe-toi tu vas arriver aussitôt à Rome, et quand ils survolèrent la Méditerranée : Signa te signa temere me tangis et angis, Roma tibi subito motibus ibit amor ; pour prix du transport il promit son corps au Malin, dès qu'il serait inhumé.

    Il donna des instructions et quand il mourut sa dépouille ne fut pas inhumée, mais placée dans un sarcophage surélevé qui ne fut jamais mis en terre. Le Diable n'y put rien.

    On pouvait encore voir ce tombeau au cimetière de Nay, à la fin du XIXe siècle.

    Gerville, dans son Essai sur les sarcophages rapporte les faits et écrit qu'il crut discerner le mot Retourné sur le couvercle du sarcophage, mot relatif au voyage du curé, et qu'il fut longtemps attribué un pouvoir magique à la sépulture.

    Elle était de grande dimension et la pierre possédait une ouverture suffisante  pour qu'elle qu'un homme puisse s'y glisser. C'était là que passaient naguère des hommes des cantons de Carentan (50) pour se coucher, et dormir s'ils le pouvaient, afin d'y être guéris de la fièvre intermittente.

     Source : Le Tenneur René - Magie Sorcellerie et fantastique en Normandie -1979.

     

     

    Carentan - L'Aillerie  (50) - L'envol au Sabbat par la cheminée / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     L'origine du Père Noël

     

    Melle de Lilletot, fille d'un médecin de Carentan, fut poursuivie. On racontait qu'elle avait un chien noir qui ne la quittait jamais et qui devait être le Diable. Deux moines, qui avaient dîné chez le médecin, déclarèrent que, s'étant montré sceptiques quant à l'existence des sabbats, la jeune fille leur avait dit que : bientôt ils seraient convaincus qu'il y en avait.

    Ils assurèrent qu'on entendit peu après : un grand bruit de personnes qui voltigeaient en l'air au son de la vielle. Melle de Lilletot dit que c'était ceux qui se rendaient au sabbat et proposa aux moines d'y aller. Ils répondirent qu'ils n'avaient ni graisse pour se frotter, ni cheminée par où l'on peut passer.

    Le repas terminé, les moines partaient quand ils virent par une fenêtre Melle de Lilletot s'oindre le corps et s'envoler pour le sabbat.

    Jeanne Le Boulanger déposa, le 24 mai 1669, qu'un soir, étant allée tirer les vaches de son maître, à Laillerie (Carentan), elle aperçut Melle de Lilletot et plusieurs personnes nues en l'air, lesquelles s'élevaient en des moments et se rabaissaient en d'autres, ce dont elle fut malade de peur quelques temps.

    Melle de Lilletot fut arrêtée et, condamnée au bannissement, dut quitter le pays.

    [Note 01 : Le conduit de cheminée des foyers domestiques était souvent utilisé, par les sorciers et les sorcières, pour se rendre et pour revenir du sabbat, après s'être enduits le corps nu d'un onguent, confectionné à partir de la graisse et du sang des enfants sacrifiés ; ce passage par la cheminée a donné naissance au conte de la venue (à l'ouverture du portail du solstice d'hiver) du Père Noël (couvert du rouge sang et du blanc gras et qui est associé aux esprits de la nature, les lutins, les rennes volants).

    Note 02 : Les ritournelles musicales lancinantes de la vielle, des boîtes à musique, et les carrousels des manèges ou les rondes des danses, dites des gens du voyage, servaient aussi de pratique de conditionnement, pour l'altération des consciences (comme chez les derviches tourneurs), prélude à l'envoûtement hypnotique, caractérisant le joueur de flute de la ville de Hamelin qui opérait lors de la croisade des enfants, au XIIIe siècle

    Note 03 : Les feux allumés aux fêtes traditionnelles (à l'ouverture des portails stellaires), comme ceux de la Saint-Jean d'été, ou les illuminations de la fête du solstice d'hiver de Noël, ont la même fonction que celle des anciennes Lanternes des Morts qui chassaient les mauvais esprits.]

    Sources : C. de Renneville. L'Inquisiteur françoise ou l'Histoire de la Bastille.

     

     

     

    Réville (50) - Le Moyne de Saire / Abducté Métamorphe

     

    1470 : Le courageux seigneur Jehan de Réville hébergeait son frère, moine paresseux, ivrogne, oublieux de ses devoirs de chrétien.

    Un soir se présenta au manoir le fermier Pierre Tesson auquel Jehan de Réville réclamait un arriéré de location d'un pré des bords de la rivière de Saire. Tesson affirmant avoir déjà payé ce loyer entre les mains du moine, celui-ci le nia et s'écria :

    Que Satan m'emporte si je ne dis pas la vérité ! A ces mots,  on entendit un grand bruit : et il apparut une hideuse créature dissemblable de tout chrétien. Tout noir de corps, chauve-souris par les ailes et par les pieds, lesquels étaient griffus ; sa tête était noire avec encore des cornes, évoquant un diable, et aussi par une forte odeur de souffre qui l'accompagnait.

    Le moine qui ricanait, car il avait reçu du Diable deux pouques (grands sacs) pleines de sorts, s'envola avec le diable par la fenêtre. Et pendant longtemps on vit le diable apparaître au-dessus du Manoir de Réville.

    Dame Quétil, épouse du seigneur de Réville, reçut plusieurs visites du moyne de Saire, sous forme de chouette qui lui fit de singulières prédictions qui se réalisèrent : chute du clocher de Saint-Martin, envahissement de la mer et même certains événements des Guerres de Religion.

    Depuis, le moyne de Saire maudit revient souvent la nuit au bord de la rivière ; métamorphosé en bœuf, en âne, en cheval, en porc ou en chien, il effraye les passants.

    On l'entend à la Pointe de Saire où, caché dans la Brume, il lance des appels, cherchant à attirer les pêcheurs vers les rochers dangereux. 

    Sources : Abbé A. Tollemer, Journal manuscrit d'un sire de Gouberville, et Claude Blanguernon, Gilles de Gouberville.

     

     

     

    Cerisy-la-Salle (50)  - L'Incontinent / Paralysé / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

    Vers 1850, un jour, Louis Léveillé de Cerisy-la-Salle (50), sorcier, alors qu'il se rendait au marché de Coutances (50), un meunier qui était en train de lâcher de l'eau (d'uriner) se moqua de lui au passage. Léveillé dit simplement, regarde ce que tu fais, mon gars, et continue jusqu'à ce que je revienne du marché.

    Malgré ses efforts, le meunier ne put s'arrêter d'uriner ; au surplus, ses mains étaient paralysées et ses pieds rivés au sol. On le poussa, on le secoua, rien n'y fit ; on appela le curé, on récita des prières, en vain.

    Quand, dans la soirée, Léveillé revint, il se dirigea sans un mot vers le meunier, lui frappa sur l'épaule aussitôt de son incontinence.

    Des centaines de personnes ont été témoins du fait.

    Source : A. Marquez, Le Bouais Jan, 1899.

     

     

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