Parisii, Tête d’Apis, Parisii Têtes d’Anubis 

Les Dieux Anthropophages 

Par Bellator

L'Obole des Ovis  

 L'homme moderne, sans même s'en rendre compte, comme tous les peuples de la terre, à toutes les époques, continue à sacrifier aux dieux et aux déesses, sur le mode collectif inconscient.

De son vivant, il rend hommage, à la grande déesse, Vénus, avec l'amour physique sur lequel elle règne sans partage, il renforce, le pouvoir du dieu, Mars, en vouant sa jeunesse à la violence des sports et des combats physiques, il offre son corps nu, à la radiance solaire du dieu Hélios, pèlerine sur les rives du Titan Océanos, à la reherche de son onction baptismale estivale, se consacre, sa vie durant, à l'incarnation écologique de la terra-mater, la déesse-mère Gaïa.

Et, jusqu'à dans sa mort, quand, résigné à la fatalité, après une existence insipide et insignifiante de brouteur-ruminant (dont la dentition des ovis est l'obole symbolique), il se donne, corps, âme et esprit, en oblation sacrificielle, au dieu de la mort, Hadès, qui les vampirise selon les rites ancestraux de l'inhumation, régime cru, de la crémation, régime cuit ou de l'embaument/momification, régime faisandé (le transhumanisme cybernétique digitalisé et la promession, sont les formes modernisées de l'embaument/momification, déshydraté, congelé, composté).

Cette dévotion générale à la servitude, de l'humanité, à finalité morbide sur la fonction parasitaire, sans l'espoir de la vie éternelle, et sans même, l'espérance de la résurrection, alimente l'anthropophagie des dieux, qui sont les émanations égrégorielles, des êtres inorganiques endo-exogènes métamorphes, qui se repaissent des énergies subtiles et des forces vitales des créatures organiques, vivantes, sur terre et sur les autres planètes.