• Planche 16 : Les Apparitions des Ovnis et les Manifestations des Surnaturels

     

    Les Illuminations de Noël 

     

     

    « Les âmes vagabondes ou les intrus ce sont des extraterrestres nuisibles capables de s’infiltrer dans « l’intelligence » de certains individus malléables qui ne présentent qu’une faible résistance psychologique, et qu’ils contrôlent alors, complètement, le temps de mettre en œuvre leur mission de sape et de ruine. Ce sont les parasites, les pirates de la création, qui ont des vues sur notre planète. »

    [Les gîtes secrets du lion, George Hunt-Williamson, 1958] 

     

    « Richard, Cœur de Lion, Duc de Normandie et Roi d'Angleterre, disait souvent : Du Diable nous venons, au Diable nous retournerons. 

    Il descendait véritablement d'une lignée maudite. Un de ses ancêtres, Foulque le Rouge, avait bien épousé une sorcière, et le Duc Robert était un Enfant du Diable.

    On lit dans le Liber Nige : 

    Au cours de la 3é Croisade (1189-1192), faisant le siège de Saint-Jean-d'Acre, Richard, Cœur de Lion, releva le courage de ses troupes en remettant à certains de ses officiers une jarretière de cuir, qu'ils se mirent autour de la jambe ; cette pratique venait des sorcières qui passaient leur jarretière, autour de la jambe de leurs victimes, pour les ensorceler. »

    [Le dieu des sorcières]

     

    « La présence des ovnis étant prouvée, et, l'ingérence des créatures polymorphes endo-exogènes enfin reconnue, il nous reste maintenant à démontrer l'existence des visiteurs extraterrestres. »

    [Guillaume Chevallier]

     

    Les Apparitions des Ovnis et les Apparitions des Surnaturels en Normandie

    Les Ovnis et les Surnaturels

     

     

    Mise à jour de la carte le 17/01/2022 

     

     

     

    «  Le Pouvoir Politique est assujetti à l'Autorité Religieuse qui est inféodée à la Puissance Occulte. »

    [Le Tricéphale - Bellator]

     

    Le Tricéphale 

     

     

    « Les politiques sont les métayers et les religieux les fermiers généraux de nos colonisateurs célestes. »

    [Les Têtes de l'Hydre - Guillaume Chevallier]

     

     

    Les Surnaturels 

     Par Bellator

     

    Tout au long de notre histoire collective et de notre vie individuelle, de mystérieux compagnons de route nous accompagnent, sans relâche, ce sont des êtres surnaturels dont l'existence est continuellement signalée par tous les peuples, et à toutes les époques.

    Certains en ont fait des dieux, des anges, des esprits de la nature, des émanations animistes, des visiteurs des étoiles et d'autres des chimères, des génies, des revenants, des diables ou des démons.

    Qu'elles soient endogènes, indigènes ou exogènes ces entités vivantes, de nature égrégorielle, éthérée ou incarnée, ont toutes des facultés extraordinaires ou des pouvoirs fabuleux, dans la sphère physique et dans la sphère métaphysique.

    Elles nous visitent dans nos rêves et se manifestent dans notre réalité quotidienne, sous les formes les plus diverses et adaptées à nos croyances ou à notre culture générale.

    Dans les différentes sphères de l'animé et de l'inanimé, elles réalisent des performances fantastiques, prodigieuses, merveilleuses ou miraculeuses, en manipulant les atomes, en jouant sur la dynamique des fluides, et en variant le débit des champs vibratoires.

    Rien ne leur paraît impossible à nos yeux éberlués et à nos esprits fascinés.

    Dans le meilleur des cas, ces surnaturelles communiquent avec nous sous le motif d'établir une relation particulière d'intérêts mutuels, et abusent, le plus souvent, les personnes en souffrance, affaiblies, ou dont le système immunitaire psycho/physique est défaillant.

    Ce marché contractuel à conflit d'intérêt se révèle toujours un marché de dupes, parfois ponctuel pour les surnaturels, et, à terme régulièrement parasitaire pour les créatures naturelles biologiques plantes, animaux et humains.

    Ces prédateurs supranaturels métamorphes tissent en mode symbiotique la toile de leur système de contrôle, afin d'assurer leur propre survie en exploitant nos ressources vitales.

    Les anciens les identifiaient aux esprits de l'autre monde, et, les modernes en font des entités extraterrestres des autres mondes.

     

     

    Le Transformisme Endogène-Exogène

    Guillaume Chevallier

     

     Les contacts, les rencontres rapprochées et les communications avec les représentants de l'autre monde ont impacté notre histoire, en se différenciant formellement et afin de diriger la doxa culturelle dominante.

    Au cours des périodes préhistoriques et antiques, ce fut les croyances religieuses aux dieux, puis le temps des terreurs superstitieuses de la magie des sorciers et des sorcières, époque de l'anti-démonologie, qui a connu son paroxysme hystérique, avec la Réforme, au XVIIe siècle, à laquelle a succédé l'illusionnisme de l'ésotérisme kabbalistique et le culte de l'occultisme hermétique, propre à la Renaissance, allumant les lueurs crépusculaires de la Révolution, dont le magnétisme, le spiritisme, le magico-chamanisme du New-Age/Para-Science, et, pour finir, l'extratologie-éthérée ufologique, sont les ultimes reflets aveuglants et illusionnistes.

    Au delà de ces apparences, et avant de se dissimuler sous les formes fictives des petits diablotins-lutins des petits gris, des Men-In-Black, et autres entités des rencontres rapprochées des ovnis modernes, les représentants Métamorphes de l'autre monde, ont manifestement pris un malin-plaisir à adopter les panoplies, aussi variées que trompeuses, des êtres soi-disant divins, angéliques et démoniaques.

    L'analyse structurelle, la corrélation formelle et l'étude statistique des phénomènes de hantise, de possession démoniaque, ou d'apparition diabolique, ou même faussement mariale, le démontrent abondamment.

    En effet, les occurrences manifestées, les emprises psychologiques et physiques, sont structurellement identiques, et les parallèles sont d'une évidence indiscutable chez les témoins/expérienceurs, les abductions-visites en chambre/rapts et visites nocturnes démoniaques, les paralysies temporaires/immobilisations mystérieuses, les communications télépathiques/voix intérieures, les implants, marques/épines-aiguilles cicatrices, les lieux ovnigènes/lieux hantés, les apparitions lumineuses ovnis/manifestations lumineuses diaboliques, les portails multidimensionnels/voyages hors du temps présent, les transports géographiques/déplacements surnaturels, les rapports sexuels des RR6 classe B/ rapports charnels avec les succubes et les incubes, les hybridations alien-humain/enfants du diable, les extraterrestres polymorphes/créatures métamorphes démoniaques, les crop-circles/cercles des fées, les traces et objets matériels/empreintes et apports surnaturels, les mutilations de bétail/sacrifices mutilations d'animaux, etc. comme l'illustrent suffisamment les descriptifs et la cartographie des apparitions ufologiques et des manifestations surnaturelles, constatés en Normandie, et ailleurs (plus de 50 % des sites ovnigènes sont géolocalisés sur les clusters des phénomènes surnaturels).

     

    Les Manifestations Surnaturelles en Normandie (extraits)

      

    161 - Quinéville (50) - La Lanterne des Morts / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     

    Longtemps avant le christianisme, la lumière était considérée comme capable de chasser les mauvais esprits et on entretenait des feux sur les sépultures. Les premiers chrétiens, comme les païens, placèrent des lampes dans les tombeaux, puis on construisit, à proximité des cimetières, des petites tours, creuses et coniques, percées de trous dans leur partie supérieure où l'on plaça un fanal. Ce furent les lanternes des morts dont le feu protecteur était allumé chaque soir, avec le temps une petite croix de pierre remplaça le feu, et une pierre fut installée à la base de la tourelle afin d'y célébrer des services religieux.

    En Normandie, ces anciennes lanternes des morts étaient appelées des cheminées, comme à Bayeux (14), à Saint-Lô (50) où elle dominait le pignon d'un des anciens bâtiments de l'abbaye de Sainte-Croix, à Brix (50), à Quinéville (50).

    [Note 01 : Le conduit de cheminée des foyers domestiques était souvent utilisé, par les sorciers et les sorcières, pour se rendre et pour revenir du sabbat, après s'être enduits le corps nu d'un onguent, confectionné à partir de la graisse et du sang des enfants sacrifiés ; ce passage par la cheminée a donné naissance au conte de la venue (à l'ouverture du portail du solstice d'hiver) du Père Noël (couvert du rouge sang et du blanc gras et qui est associé aux esprits de la nature, les lutins, les rennes volants).

    Note 02 : Les ritournelles musicales lancinantes de la vielle, des boîtes à musique, et les carrousels des manèges ou les rondes des danses, dites des gens du voyage, servaient aussi de pratique de conditionnement, pour l'altération des consciences (comme chez les derviches tourneurs), prélude à l'envoûtement hypnotique, caractérisant le joueur de flute de la ville de Hamelin qui opérait lors de la croisade des enfants, au XIIIe siècle

    Note 03 : Les feux allumés aux fêtes traditionnelles (à l'ouverture des portails stellaires), comme ceux de la Saint-Jean d'été, ou les illuminations de la fête du solstice d'hiver de Noël, ont la même fonction que celle des anciennes Lanternes des Morts qui chassaient les mauvais esprits.]

    Source : Le Tenneur René - Magie Sorcellerie et fantastique en Normandie -1979.

     

     

    162 - Manneville-la-Goupil (76) - Le Képi Brûlé / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     

    Le savant Camille Flammarion, croyant fermement aux phénomènes de hantise, écrit qu'un ouvrier du Havre (76), Saturnin Tirel, lui signala que, vers 1870, sans la ferme du Puy-Varin, à Manneville-la-Goupil, on entendait des bruits inquiétants provoqués, disait-on, par l'ancien fermier décédé auquel l'actuel propriétaire n'avait pas tenu ses promesses.

    Accompagné de son grand-père, garde-champêtre à Manneville, et du brigadier de gendarmerie de Goderville, Tirel s'était rendu à la ferme en question.

    Après deux heures d'attente, ils virent : tous les meubles et la vaisselle garnissant la cuisine se mettre à danser. C'était comme le sabbat des sorciers ; le képi de mon grand-père fut projeté dans la cheminée et brûlé, moi, gamin, fus jeté par une force inconnue contre la porte de sortie. Le grand-père irrité mais courageux cria : Toi qui fais tant de potin, si tu viens de Dieu, parle ! Mais si tu viens du Diable, décampe !. On n'entendit plus rien, ni depuis. Aucune explication ne put être trouvée.

    Source : Camille Flammarion, Les maisons hantées.

     

     

     

    163 - Gournay-en-Bray (76) - Étranglement et Contention / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     
    23 aout 2020 - Gournay-en-Bray traces de tentative d'étranglement et de contention sur les chevaux et ficelle à foin retrouvée attachée à un arbre.

    Source : Traque d'un détraqué.

     

     

     

    164 - Louviers (27) - La Marque des Sorciers / La Marque des Implants / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     

     De 1643 à 1647 une grave affaire de sorcellerie et de possession diabolique collective eut un grand retentissement. Ce fut le procès des religieuses de Louviers.

    Peu avant 1643, des bruits alarmants circulèrent sur ce qui se passait au monastère de Saint-François à Louviers. On disait les sœurs Ursulines ensorcelées, se livrant à des extravagances, se roulant à terre et se mettant en arc de cercle, blasphémant, grimpant aux arbres et même aux murs.

    Les nombreux exorcismes pratiqués n'eurent d'autre résultat que d'exciter davantage les possédées ; elles dirent avoir découvert des charmes dans le jardin du couvent, elles se contorsionnèrent et blasphémèrent de plus belle, se posèrent en prophétesse inspirées par le démon.

    Elles disaient voir le Diable les mains et les pieds en griffes et le corps tout plein de petits crocs qui sortaient de la chair : il avait le corps gris tout tacheté de noir ; sous l'impulsion de son diable Putiphar, la sœur Marie du Saint-Sacrement volait comme un oiseau de branche en branche.

    Le père Esprit de Bosroger témoigna encore sur 450 pages : Putiphar possédant la sœur Marie du Saint-Sacrement dit à Encitif possédant la sœur Barbe de Saint Michel : veux tu que j'aille avec toi en la chienne que tu tiens ? A quoi Encitif ayant répondu oui je le veux, aussitôt Putiphar passa dans le corps de sœur Barbe et la sœur du Saint-Sacrement fut libre absolument de son démon, se jeta à genoux proche de l'autel et commença à dire son bréviaire.

    Une des sœurs, Madeleine Bavent, était tout particulièrement endiablée ; on disait d'elle qu'après avoir ensorcelé les autres sœurs elle avait cherché à malificier le pays. Elle déclara que le curé Mathurin Picard, précédent directeur du couvent, décédé l'année précédente, l'avait ensorcelé ainsi que ses compagnes. Elle ajouta que Picard était assisté de l'actuel aumônier, l'abbé Thomas Bouillé, et qu'ils l'avaient conduite au sabbat où des scènes ignobles s'étaient déroulées.  Elle dit y avoir épousé un Diable nommé Dagon et avoir commis avec lui des actes horribles sur l'autel ; elle vit trois ou quatre fois des femmes magiciennes y accoucher ; on mettait les enfants sur l'autel et quand la détestable messe était achevée, tous les assistants et les mères mêmes, égorgeaient d'un commun consentement ces pauvres petits enfants qu'ils déchiraient, et après que chacun en avait tiré les principales parties, pour en faire des charmes, maléfices et sortilèges, ils mettaient le reste en terre ; auxquels égorgements elle contribua avec Picard et fit des maléfices desdits enfants.

    Thomas Boullé était porteur d'une cicatrice, la Marque aux sorciers, reconnue par l'insensibilité à l'endroit de ladite Marque.

    Après un long procès, il fut conduit au bûcher et ses cendres dispersées au vent. Marie Bavent resta enfermée jusqu'à sa mort, et ses autres sœurs placées chez leurs parents, dans d'autres monastères ou maison religieuse ou séculière.

    Source : De Bosroger, La Pitié affligée, 1651.

     

     

     

    165 - Rideauville (50) - Le Dur Écu 

     

     

     

    Aux environs de 1793, un prêtre réfractaire, l'abbé Roupsard, décidé à continuer ses fonctions sacerdotales dans son village de Rideauville proche de Saint-Vaast-la-Hougue (50), s'était caché dans la vieille demeure de Dur Écu ; il était assisté dans son ministère par un fidèle garçon, Jean-Pierre, marié à la fille d'un pêcheur et qui lui servait de custôs (bedeau ou sacristain).

    Se trouvant sur le point d'être arrêté l'abbé Roupsard dut s'enfuir à Jersey, après avoir fait promettre à Jean-Pierre de s'occuper de l'église et du cimetière. Malheureusement, le jeune homme, de caractère faible et pris dans le tourbillon des événements, oublia sa promesse.

    Un soir de novembre, passant près du cimetière, il vit une forme vague, enveloppée d'un manteau et entendit une voix, qui lui parut familière, lui donner fermement l'ordre de se rendre à l'église à minuit sonnant.

    Rentré chez lui, bouleversé, Jean-Pierre mit sa femme au courant, disant qu'il avait crut reconnaître la voix de son curé Roupsard. Malgré ses craintes, encouragé par sa femme, il se rendit à l'église à l'heure fixée : il la trouva éclairée, un prêtre était à l'autel, revêtu des ornements sacerdotaux et la tête encapuchonnée.

     Émerveillé autant qu'effrayé,  Jean-Pierre s'agenouilla et répondit la messe comme il le faisait autrefois, mais au moment de l'élévation, quand le prêtre se retourna, le jeune sacristain affolé vit la face d'un squelette ; il eut à peine la force de répondre aux dernières prières et après l'Ite missa est il s'enfuit.

    On le retrouva au petit jour, évanoui devant le portail et quand, revenu à lui, il conta son histoire, on le crut devenu fou.

    Le soir même, des pêcheurs arrivant de Jersey annoncèrent que, au moment de s'embarquer, ils avaient appris la mort du curé Rouspsard, survenue la nuit précédente. Le pauvre Jean-Pierre ne s'en remit pas et mourut peu après, puni bien sévèrement de sa promesse non tenue.

     Source : Claude Pithois, Légendes du Cotentin.

     

     

     

    166 - Cherbourg-Octeville (50) - Le Kaluma  / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     

     

    Disparition de Aurélien D., 32 ans, le samedi 8 février, vu la dernière fois, à 4 h 30 au bar Le Kaluma à Cherbourg.

    Source : Franceinfo, du 12/02/2014.

     

     

     

    167 - Saint-Georges-d'Aunay (14) - La Poule Noire Volatile  / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     

     Vers 1800, à Saint-Georges-d'Aunay, un sorcier se sentant mourir, demanda l'assistance du prêtre. Pendant que le curé l'administrait, le sacristain, Charles Delasalle, aperçut au fond de l'alcôve une grosse poule noire qui jacassait en battant des ailes ; il la montra du doigt mais elle disparut. On pensa qu'il s'agissait du Diable, qui, sous une forme d'un volatile, attendait la mort du sorcier pour prendre son âme.

    Source : Camille Jeanne, Monographie de Saint-Georges-d'Aunay.

     

     

    168 - Forges-les-Eaux (76) - La Ronde des Fées  / Point-Chaud Surnaturel + Point-Chaud Ufologique

     

     

     

    Les belles nuits d'été les Fées de la vallée d'Epte se réunissaient au cœur même du village de Forges. Un soir, elles étaient venues très nombreuses, et dansaient une ronde sur la grande place. Quelques habitants, attirés par ce joyeux spectacle, étaient sortis de leur demeure, et, de loin, contemplaient le bal des Fées.

    L'un d'eux, plus hardi, applaudissait de ses deux mains de rude ouvrier. Il se nommait Uger. Une des Fées le remarqua, quitta ses compagnes, et vint l'inviter à danser avec elle. Uger accepta, et la Fée l'entraîna dans la ronde.

    Puis, quand ce fut fini, elle remercia et lui dit : Ami, tu m'as fait plaisir ; je veux te laisser un témoignage de mon contentement. Que désires-tu comme récompense ? Oh ! répondit Uger, peu de chose. J'ai très soif : donnez-moi une bouteille de bon cidre !

    Soit ! fit la Fée. Aussitôt, elle entraîne Uger un peu à l'écart, dans une ruelle sombre, et, de sa baguette, frappe une grosse pierre au pied d'une muraille. Miracle ! A l'instant même, le caillou se trouve changé en une bouteille bien bouchée.

    Prends-là, dit la Fée. Et, si tu sais garder le secret sur ce qui vient de se passer, tu pourras boire à cette bouteille sans jamais la vider : toujours elle sera pleine.

    Uger promit d'être discret. Alors, soudain la Fée disparut.

    A quelques temps de là fut célébrée la fête du pays, la fête des forgerons, la Saint-Eloy. Il y eut grande influence dans les cabarets, et on y but beaucoup. Uger  fit comme les autres, si bien qu'à la fin de la soirée il s'endormit lourdement sur une table entourée de buveurs.

    Malheureusement pour lui, son sommeil fut agité, et il se mit à rêver tout haut. Il prononçait des mots sans suite :

    Quel bon cidre ! La bouteille est toujours pleine. La bonne demoiselle me l'avait promis. Vous voudriez savoir mon secret ? Inutile, je ne le dirai pas.

    La bouteille jamais plus se remplit.

    Voilà comment Uger fut puni d'avoir été trop bavard, et de n'avoir pas tenu la parole donnée. Aujourd'hui, sur la grande place de Forges-les-Eaux, débouche encore l'antique Rue des Fées.

    Source : Sfil, Contes de Normandie.

     

     

     

    169 - Appeville (50) - Les Mains Humaines

     

     

     

    En 1969, Michelle des Hayes, veuve de Martin Marchant, d'Appeville, déclara que son fils Jean avait été mortellement blessé par un loup dont les deux pattes de devant avaient la forme de mains humaines.

    Source : C. de Renneville, L'Inquisition françoise ou l'Histoire de la Bastille.

     

     

    170 - Les Ponts d'Ouve (50) - Transformisme

     

     

     René Canivet, sieur de Leaupartie, près Carentan, rapporta que Bon Antoine Le Sauvage, capitaine des Ponts d'Ouve, en passant près de la croix de Méautis, vit un grand nombre de chats sur un arbre ; il les mit en fuite d'un coup de pertuisane et, à sa surprise, l'un d'eux laissa tomber un trousseau de clés ; le capitaine le ramassa et partit pour sa forteresse ; sa femme état absente, il cherchait vainement la clé de son cellier quand, tout à coup, il la reconnut parmi celles abandonnées par le chat. Sur ces entrefaites, sa femme rentra blessée à la cuisse et elle avoua, en pleurant, qu'elle avait reçu un coup de pertuisane, près de la croix de Méautis, en revenant du sabbat d'Étenclin  (50).

    Source : C. de Renneville, L'Inquisition françoise ou l'Histoire de la Bastille.

     

     

    « L’homme se croit au sommet de la chaîne alimentaire, mais il se trompe, car il est lui-même, la proie de prédateurs, bien plus fourbes, sournois et malins que lui ! » 

    [Gilles de Saint - Martin]

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