• L'Apocalypse des Ovnis : Livre III - Chapitre L : La 9ème Porte

     

     

     

     « La hache tournoie dans l'air qui frémit, mais l'aile s'ouvre, et l'on va jusqu'à Dieu.»

    [Maurice Leblanc - 1864 - 1941]

     

    La 9ème Porte

    par Bellator

     

     La Mise en Demeure

     

    Atterrissage à Mulhouse (Haut-Rhin)

    https://ufologie.patrickgross.org/alsacat/1971-06-25-riedisheimf.htm

     

    Lumières Dans La Nuit N°117 d'avril 1972

     

    Enquête de J.-P. SCHIRCH

     

    Joël Scheweitzer [sic, "Schweitzer"], de Mulhouse-Riedisheim et son camarade (qui a demandé l'anonymat) avaient ce soir-là rendu visite à une amie demeurant dans les faubourgs et rentraient à leur domicile vers 23:00.

    Le lieu d'où ils venaient est situé sur une colline culminant à 283 m., d'où l'on domine Mulhouse. La descente est assez rapide et, avant d'atteindre les voies de chemin de fer, s'étend un grand pré en cuvette, entouré de maisons récentes le dominant, sauf côté E où les champs s'étendent jusqu'à la vaste forêt de La Hardt.

    La nuit était assez noire, dans la soirée un orage avait éclaté, le temps était lourd, de gros nuages noirs passaient dans le ciel, la lune ne paraissait pas éclairer la nature (couchée ou sur le point de l'être et jeune de 3 jours).

    Nos deux jeunes gens descendaient par un vague sentier en bordure du pré, lorsqu'ils aperçurent vers le NE une lumière au loin. Elle avait l'apparence d'une lampe électrique se trouvant loin d'eux. Elle semblait se rapprocher, ce qui les intrigua, et ils se mirent à l'observer.

    Elle était très claire, disent-ils, comme un flash électronique, et donnait l'impression de tourbillonner, tout en se rapprochant de plus en plus vers eux. Elle prenait à présent la forme d'un disque. D'après les témoignages recueillis par M. Schirch, ce disque aurait eu une face plane, l'autre bombée, et l'avance se faisait plus ou moins perpendiculairement à cette face plane située dans le sens de l'avancement.

    L'objet descendait en arrivant vers les deux témoins, et se trouvait bientôt à la verticale du pré, et à une hauteur de 15 m environ à ce qu'ils jugèrent. A ce moment, il arrêta sa marche en avant, resta sur place 2 à 3 secondes, sa luminosité parut alors faiblir (sans d'ailleurs ne jamais disparaître de toute la durée de l'observation). Les deux témoins voyaient parfaitement cette lumière qui leur parut très blanche, et remarquèrent que le sol était éclairé dessous car ils parvenaient à distinguer l'herbe du pré.

    Durant son stationnement, l'objet exécuta une manœuvre de retournement: la face plane s'inclina pour sa tourner vers le sol, et à partir de ce moment le disque se présentait sous la forme d'un segment sphérique. Il donnait très bien l'impression de tourner sur lui-même très rapidement, comme une toupie. On voyait la lumière située au-dessus de l'engin, et celle-ci donnait une apparence de clignotement: les témoins n'ont pu expliquer la cause de ce clignotement.

    Après ces quelques secondes d'arrêt, l'objet se mit à descendre sur le sol. La manœuvre s'effectuait très lentement et la descente se faisait verticalement. Le sol était à présent bien éclairé et l'objet mit 3 ou 4 secondes avant d'atteindre le sol: aucun mouvement particulier n'a été observé au cours de cette descente. A aucun moment les témoins n'entendirent le moindre bruit, et les chiens pourtant nombreux aux alentours ne se manifestèrent pas par leurs aboiements.

    Les deux amis qui s'étaient assis au cours de leur observation, étaient un peu apeurés, près de s'enfuir, lorsqu'ils virent l'objet arrêté dans sa descente rester stationnaire à 25 mètres d'eux. La luminosité avait augmenté au cours de la descente, puis elle baissa, clignotant toujours un peu.

     

    PLAN DE 51TUATION (F. Lagarde)

    T Lieu de l'atterrissage
    A Direction d'arrivée de l'objet
    D Direction de départ de l'objet Mulhouse: 47' 45 N -7° 20 E
    Riedisheim: 47' 45 N -7° 22 E

     

    L'objet semblait avoir atterri, ou se tenait à proximité immédiate du sol. Il ne bougeait plus du tout, et la lumière éclairait l'herbe. On apercevait une zone d'ombre sous l'objet, où il était impossible de distinguer quelque chose. Les alentours étalent éclairés.

    Impossible de voir si l'objet reposait ou non sur le sol, et s'il avait des pieds, le contraste entre la zone d'ombre et la partie extérieure éclairée était trop violent.

    L'objet resta dans cette position durant environ une minute et demie. Puis il remonta verticalement, toujours très lentement, et reprit pendant quelques instants la position qu'il occupait avant la descente, à 15 m. au-dessus du sol, la face plane faisant face au sol. Il se remit ensuite à tourbillonner et partit lentement. La lumière éclaira le sol comme à son arrivée, c'est-à-dire faiblement, et cela de moins en moins à mesure de son éloignement; on voyait le sol s'obscurcir à mesure.

    Enfin dernier mouvement, il partit à une très grande vitesse, presque à l'horizontale, et tout s'évanouit dans la nuit.

     

    L'OBJET

    On sait peu de chose sur lui en plus de ce qui a été dit. Il ressemble à une calotte sphérique s'étant présentée sous la forme d'un disque puis d'un segment. Aucun appendice n'a été remarqué, mais l'engin possédait une sorte de phare au sommet, lequel paraissait pouvoir se diriger ou tout au moins s'incliner.

    Les dimensions pouvaient être de 8 mètres de diamètre pour 2 mètres de haut. La teinte est malaisée à définir, certaines parties brillaient comme si elles étaient métalliques, surtout les contours.

     

    LES TRACES SUR LE SOL

    L'objet a laissé des traces qui étaient très visibles, dès le lendemain quand les deux amis retournèrent sur les lieux. Le pré était fauché depuis quelques jours et l'herbe atteignait 5 à 10 cm de hauteur. J'ai remarqué qu'il s'agissait en majeure partie de luzerne mélangée è l'herbe, et la végétation n'avait pas repris depuis sa dernière coupe, le terrain étant très sec. Sur les traces, cette herbe présentait un aspect assez curieux, comme noircie, sans être brûlée par une source de chaleur, autrement dit sans être consumée, conservant son aspect d'herbe.

    On apercevait tout d'abord un cercle de 6,20 mètres de diamètre, trois traces circulaires de 30 cm de diamètre, disposées en triangle, et enfin un petit trou carré dans la terre.

    Dans la partie centrale du cercle on apercevait, très bien dessiné, comme une sorte de H majuscule: la hauteur des branches du H étant de 2,20 m et leur écartement avait cette dimension.

     

     

    LES TRACES A MULHOUSE
    NS direction nord-sud, La direction des traces est repérée par rapport au nord dans le sens direct,
    A: arrivée - D: départ.

     

    Les traces do 30 cm, comme le H, étaient formées par de l'herbe écrasée, aplatie et couchée presque au niveau du sol. Elles apparaissaient encore assez nettes en septembre et le H ressort bien sur les photos. Les trois ronds étaient écartés de 4,2 -5,1 et 5,5 mètres.

     

    Remarques à postériori

     

    Les deux jeunes gens ne remarquèrent rien de particulier d'autre que cet engin. On peut se demander pourquoi, dans un lieu aussi peuplé, cerné de nombreuses maisons, presque en pleine ville, aucun autre témoin ne s'est manifesté. C'est une remarque que l'on fait fréquemment. Il est possible que les circonstances ne se soient pas prêtées à une alarme particulière. L'engin n'a fait aucun bruit, il est venu assez tard: 21:30 environ, après un orage, peu de gens en fait n'avaient les yeux tournés vers l'extérieur durant la courte séquence de temps pendant laquelle l'engin s'est manifesté.

    Les conditions d'observation n'étaient pas non plus les mêmes que celles des témoins, et combien de ceux qui auraient pu voir auraient eu le courage de rendre publique leur observation?

    Les enquêteurs n'expliquent pas non plus la cause exacte des traces relevées. Si l'engin en est bien à l'origine, il leur est impossible de savoir à quoi correspond l'empreinte de 6,20 m de diamètre qui fait double emploi, pourrait-on dire, avec les trois ronds relevés de 30 cm que l'on aurait pu attribuer à l'empreinte de trois appuis comme on en relève souvent. Même point d'interrogation pour la trace centrale qui rappelle celle de San José de Valdéras en 1967 (Espagne) et la disposition des pieds (et du H) celle d'Aluche en février 1966 (Espagne). Ces observations se valorisent en quelque sorte, mais le mystère reste entier.

     

    N.D.L.R. - Mulhouse est situé sur faille géologique. BAVIC passe à 10 km au NO. Mulhouse est de plus sur la ligne géodésique de 1.100 km d'observations traversant les frontières de cinq pays, citée par A. Michel (Southend à Po di Gnocco) dans son livre "A propos des Soucoupes Volantes" auquel il faut toujours se reporter. C'est à Niffer-Kembs qu'une observation a été faite le 15 octobre 1954 (8 km). Le 23.7.68 c'est M. Bouaziz qui observait un énorme disque lumineux de couleur orange pâle (Contact 96 bis de novembre 68). Le 26 mai 1970 c'est Mlle Chantal Denis qui observe du parc de la cité universitaire, à 23:45, un objet qui descend et remonte trois fois, décrivant de plus un grand huit dans le ciel (Contact n° 4, novembre 70).

    Si nous remontons l'histoire, à Ruelisheim (6 km ou N), selon la légende, des jeunes gens égarés dans la forêt auraient vu un chêne vénérable soudain embrasé, et du tronc calciné se serait élevée une statue de la Vierge, intacte et resplendissante: une chapelle fut construire par souscription en 1704.

    Pour l'anecdote: sur un des murs de la maison communale de Mulhouse est suspendue la "pierre des bavards". Une chaîne est rivée dans le lobe des oreilles comme un pendentif. Il s'agissait d'un instrument de supplice: le klupperstei [sic, "Klapperstein"]. Les bons bourgeois de la ville s'arrangeaient toujours en cas de crime pour que le coupable aille se faire pendre ailleurs, aucune faute n'était jugée plus grave que la calomnie. Celui qui en était convaincu se voyait condamné à porter la pierre au cou à travers les rues de la ville, en chevauchant un âne à rebours.

    Un peu plus ou nord, à Ensisheim (sur BAVIC) l'église paroissiale a longtemps possédé un aérolithe de 140 kg tombé à proximité le 7 novembre 1492.

     

     

    "HENRY DURRANT":

     

     

     

    DOCUMENT N°21. -MULHOUSE-RIEDISHEIM (Haut-Rhin), France, 25 juin 1971 (23 h 00 env.). -- Témoins: Joël Scheweitzer [sic, "Schweitzer"] et un ami (anonyme). Temps: nuit assez noire, très nuageuse après orage. Lieu: Pré en bordure d'un sentier descendant d'une colline (283 m) dominant Mulhouse. Objet: Calotte sphérique, brillante comme du métal poli, munie d'une sorte de phare puissant, blanc, inclinable, à sa partie supérieure. Diamètre estimé à 8 m environ, hauteur 2 m environ.

     

    COMMENTAIRES.

    - Ces traces, relevées et photographiées, sont parfaitement reliées à une observation d'OVNI, par le témoignage des deux jeunes gens qui ne sont évidemment pas les auteurs de celles-ci. L'indice d'étrangeté de leurs témoignages, distincts mais concordants, est extrêmement élevé et soutient parfaitement la sincérité de leurs déclarations respectives.

    - Les traces circulaires, de 30 cm de diamètre, disposées en triangle, font penser à la prise de contact au sol par un système d'atterrisseur tripode; mais dans ce cas la trace circulaire, de 6,20 m de diamètre, ferait double emploi. Peut-être y a-t-il eu manœuvre d'approche avec des palpes, puis atterrissage effectif. De toute façon, comment expliquer ces traces autrement que par l'intervention d'un OVNI.

    - F. Lagarde signale que Mulhouse se trouve sur une faille géologique. L'activité de cet OVNI se rattacherait donc à la théorie de ce chercheur: l'étude de l'activité séismique du globe par les OVNIs. Le lieu de l'incident se trouve aussi sur la ligne Southend (Angleterre) Po di Gnocca (Italie) de 1100 km, signalée par Aimé Michel; l'observation pourrait donc s'insérer, peut-être dans l'orthoténie michélienne, sûrement dans la théorie des couloirs de circulation de Dohmen. Vous trouverez ces théories exposées au Dossier IX, "Coïncidences".

    - Enfin, la trace en "H" laissée au centre du cercle rappellerait vaguement le signe que portaient les OVNIs observés en Espagne, le 6 février 1966 à Aluche, le 1er juin 1967 à San José de Valdéras, bien que ce signe ressemble plutôt à la lettre majuscule de l'alphabet cyrillique correspondant au « J » de l'alphabet latin (Document L.D.L.N.).

    Nous tenons à remercier ici bien vivement la direction du groupe Lumières dans la Nuit pour sa coopération confraternelle si aimable et si efficace.

     

     

     

    CHRISTIAN VALENTIN:

     

    L'ancien journaliste Christian Valentin a publié en 2012 un très intéressant livre retraçant l'histoire des observations d'OVNIS et autres soucoupes volantes en Alsace, des origines jusqu'en 1980.

    Dans ce livre, il relate que dans le 25 juin 1971 à Riedisheim, il y a eu un atterrissage qui a bénéficié d'une large couverture médiatique, plus important à l'échelle nationale que locale. L'affaire a été citée dans plusieurs livres ufologiques donc celui de Figuet et Ruchon [fr1].

    Christian Valentin se rappelle avoir eu personnellement connaissance à l'époque de l'observation grâce à la photo des traces d'atterrissage parues dans le magazine "Science et Avenir" de septembre 1972. Il note cependant que toutes ces sources sont basées sur le rapport d'enquête de Jean-Pierre Schirch paru dans Lumières Dans La Nuit N°117 d'avril 1972 [ld1], qu'il reproduit dans son livre.

    Christian Valentin donne ensuite la teneur de son entretien du mercredi 19 novembre 2008 avec "J.-S.":

    Ce dernier indique que l'exercice du souvenir est périlleux 37 ans après les faits, qui étaient pour le moins extraordinaires. Il avait alors 18 ans et se souvient de ce qui a été une expérience fascinante.

    Il indique que l'objet venait du nord-est, de la direction de l'usine PSA ["Peugeot"], et qu'il est d'abord descendu vers le bâtiment de l'école des filles Sainte-Ursule avant de s'approcher de leur emplacement, tout en continuant à descendre vers le sol. Lui et son camarade étaient à une trentaine de mètres du lieu où l'engin semblait s'être posé.

    Il se rappelle de la présence intermittente d'une lumière aveuglante qui était comme une sorte de gyrophare. Ensuite l'engin s'est élevé verticalement, puis a filé comme une flèche vers le nord-ouest. J.-S. est formel: il est allé vers le Sud-Ouest en partant. L'atterrissage était à environ 200 mètres de Ste Ursule et environ 200 mètres au Sud de la voie de chemin de fer.

    Le lendemain, il était retourné sur les lieux, et a alors vu les traces au sol à l'emplacement de l'observation. Il se rappelle le cercle et les renfoncements qui étaient de la taille d'une grande assiette, mais pas de la trace en forme de H. Il indique que les photos des lieux ont été prises plus tard, à la rentrée.

    Il ne se souvient pas de la façon dont l'observation a été connue de la revue ["Lumières Dans La Nuit"], il se rappelle que l'observation avait été publiée dans un livre à l'époque, mais lui n'en avait pas beaucoup parlé autour de lui "à cause de la réaction des gens."

     

    Le Premier Crop-Circles de France

     

    En ce début des années 1970, ce que les ufologues prennent, pour des banales traces laissées par un engin volant non-identifié, ce 25 juin 1971, se révèle être en réalité un agroglyphe soulignant le coefficient du nombre 9.

    Ce 9 avec ses multiples + sous-multiples, norment traditionnellement l'ouverture de la porte multidimensionnelle, ou porte induite dite de la 9ème porte, des mages occultistes, signalée par exemple dans la position inclinée, à 45° (45 = 9), prise au décollage, par les ovnis.

    La forme du « H » symbolisant, une « ArcHe », entre deux Piles, ou si vous préférez un pont, qui ouvre, une porte ou un passage à l'occasion d'une rencontre rapprochée, qui s’apparente à une cratophanie, ou mise en demeure, blasonnée (au sens d'une rencontre héraldique), porteuse d'une épiphanie parlante, cachant et signifiante.

    Cette science et cet art des nombres, qui sont ceux de la gematria = géométrie différentielle (hyperbolique, elliptique, projective, non-euclidienne, topologie, etc.), ouvrant la voie aux liens multidimensionnels, du temps et de l'espace, étaient enseignés et pratiqués par les anciens et ont été transmis, sous le manteau, au sein de la confrérie des sages du nord.

     

     

     L'Astrolabe

     

     

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