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Caen (14/02)
Normandie - France - Ovnis
Caen (14)
Mise à jour de la carte le 25/04/2023
[Caen/habitants : 110 262 (4 290.4 hab/km2) en 1968 - 106 230 (4 1333.5 hab/km2) en 2019 - Commune urbaine dense ou de densité intermédiaire - Superficie : 25.70 km2 - Climat océanique]
Les Apparitions Ovnis et les Manifestations Surnaturelles et lignes de Ley – Go
Caen (14)
La Ville aux Cent Clochers
un Dieu, un roy, une foy, une loy
De gueules à un château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.
(1) Caen - Venoix (14) - 06/07/2023 - 04 h 34
(2) Caen - Venoix (14) - 08/05/2022 - 22 h 58
(3) Caen (14) - 19/10/2021 - en début d'après-midi
Mufon France lance un appel à témoins « suite à une observation probable d’un ovni par deux témoins ». C’est dans le ciel de Caen que le phénomène a été aperçu, mardi 19 octobre 2021. « En début d’après-midi », précise Jean-François, directeur adjoint à Mufon, un réseau dédié à l’observation d’objets volants non identifié. L’enquêteur souhaite volontairement rester vague « pour ne pas influencer les potentiels témoignages ».
Vu par deux personnes
On sait que l’objet non identifié a pour l’instant été vu par deux personnes au-dessus de la ville de Caen. L’une d’elle s’intéresse de loin aux phénomènes parfois non expliqués, l’autre pas du tout, ce qui aiguise la curiosité de Mufon qui enquête pour la première fois dans le ciel de Caen.
« Pour l’heure, on ne sait pas ce que c’est ». Source : Jean-François, enquêteur à MufonMufon - Liberté - Le Bonhomme Libre du 26/10/2021.
(4) Caen / Hérouville - Saint - Clair (14) - 24/01/2017 - 19 h 32
(5) Caen (14) - 28/02/2017 - nuit
Source : Emma Coquerel - OVNI Normandie - YouTube(6) Caen (14) - 16/05/2016 - vers 03 h 00
(7) Caen - Hérouville - Saint - Clair (14) - 07/06/2015 - 00 h / 01 h
(8) Caen (14) - 17/11/2012 - jour
(9) Caen (14) - 28/09/2012 - vers 23 h 40 - début 23 h/23 h 30 - durée 3/4 d'heure
Il était environs 23 heures, en ce samedi 28 septembre 2011. Mes amis et moi avions décidé de nous installer sur les pelouses du château de Caen, pour attendre notre bus. Nous étions 6 au total, séparés plus ou moins en deux bandes de trois personnes. Nous étions allongés sur le sol. Je regarde les étoiles, les nuages, la lune. Jusqu'à ce qu'une lumière blanche attire mon attention.
Je me dis au début que ce n'est rien qu'une étoile. Une étoile...qui avance ! Je suis vraiment interpellée. Cette lumière ne clignote pas comme le ferait certains avions, elle avance, de manière assez lente finalement. Elle ne laisse pas de trainée. Elle passe de gauche à droite, je la suis de la tête.
Intriguée, je demande à mon amie si elle voit bien ce que je suis entrain de voir. Effectivement, elle acquièse mais elle me dit que cela doit être un avion. Ouais, d'accord mais moi, je trouve que ca n'y ressemble pas ! Elle finit par me dire que c'est tout de même bizarre qu'il ne fasse pas de bruit, qu'il ne clignote pas... Je regarde vers la droite à présent, en voilà deux ou trois autres qui se baladent !
Cela volait vraiment haut dans le ciel. Mais nous remarquâmes que cela volait à différentes altitudes, certaines lumières étant moins éclatantes que d'autres. Ils en apparaissaient au final de partout.
Devant nous, derrière nous, c'était une espèce d'invasion de lumièreres éclatantes. Elles se cachaient derrière les nuages pour réapparaître ensuite, c'était vraiment incroyable. Une pluie d'étoile ?
Je n'en sais rien. J'ai vraiment eu peur, lorsque mon regard s'est retourné vers la gauche et que je vis une espèce de patrouille de ces lumières blanches, se suivre, exactement sur la même trajectoire.
D’après mes souvenirs, une lumière dirigeait le cortège, ensuite il y en avait trois qui la suivait sur une même rangée, je crois en avoir dénombré 5 sur ce cortège.
Au final, nous avons dû observer une vingtaine, peut-être un peu moins de ces lumières blanches.
Je n'ai pas réussi à observer leur disparition.
L'autre bande nous demandant de partir et ne nous écoutant pas, nous prenant pour des fous... Je crains que si le ciel n'avait pas été aussi nuageux, j'aurais eu davantage peur, car angle de vision parfait....
Je certifie sur l'honneur l'exactitude des renseignements communiqués et l'authenticité des documents fournis. Je ne sais pas identifier ce phénomène merci à l'avance pour vos réponses.
Ah, mes excuses, cela s'est déroulé le vendredi soir, donc le 28 septembre. Je ne me suis pas informée d'une telle manifestation. Je serais étonnée d'apprendre que cela étaient des lanternes, cela volait bien haut et il en venait autant à l'ouest que vers l'Est. Mais pourquoi pas, je vais me renseigner sur les fêtes caennaises de ce jour là. Cordialement Nana1456. Source : Le Mystère des Ovnis.
(10) Caen (14) - 28/07/2012 - vers 23 h 15
Vers 23 h 15, observation de 03 lumières rouges, non-clignotantes, avançant en parallèle, puis disparition d'une, puis d'une autre, et enfin de la troisième.
Les objets étaient fixes, puis ils ont avancé plus vite qu'un avion.
Observation très impressionnante, d'une durée totale d'environ 04 mn. Michèle. 02 Témoins. Source : Ovni-France.
(11) Caen (14) - 15/04/1998 - 22 h 40
Le témoin était dans sa maison de la rue d'Authie dans le quartier Chemin Vert quand il a observé un objet triangulaire." Je me trouvais à la maison quand mon attention a été attirée à la fenêtre par une luminosité dans le ciel nocturne, qui cette nuit était très claire. La lune était dans son premier quart mais ne pouvait pas être vue, le vent soufflait et il y avait peu nuages. Il ressemblait à une masse lumineuse, vaguement triangulaire, comme un triangle avec des bords arrondis mais très tranchant dans le devant. C'était une lueur brillante orange, avec une bande de lumière rouge en travers qui était tout à fait visible. L'objet était au départ rapide et évoluait sans bruit. En 20 secondes, l'objet a exécuté une multitude de manœuvres acrobatiques qui ne semblait pas avoir de but logique, passant d'une pirouette à une boucle sans jamais changer sa vitesse. Puis il a quitté mon champ de vision et je n'ai plus rien vu. ". 01 Témoin. Source : Les Ovnis en France
(12) Caen (14) - 29/04/1978 - 02 h 30
(13) Caen Centre - Clinique Saint - Pierre (14) - Nuit du 06 au 07 /06/1976 - 00 h / 01 h
Un Ange dans la Nuit
Le Témoin, Sœur Marie (72 ans), résidant à la Clinique Saint-Pierre, dormait et se réveilla et vit une sorte de reflet de lumière sur la vitre de la fenêtre de sa chambre restée ouverte (à cause de la canicule de 1976), située au 3ème étage.
Elle crut tout d’abord que ce reflet provenait du 4ème étage de la clinique de la Miséricorde (adjacente).
Cependant, Sœur Marie s’aperçut rapidement de son erreur car cette lumière bougeait.
Le reflet dans la vitre était très net, la lumière se déplaçait, et elle se leva de son lit afin d’identifier l’origine de cette lumière.
Parvenue à la fenêtre elle vit un spectacle qu’elle qualifia d’impressionnant.
Elle vit une boule de lumière aux contours parfaits, à la luminosité non aveuglante ; le témoin compara cette lumière à celle émise par un globe d’éclairage intérieur, même lumière blafarde et taille apparente (environ 15 cm de diamètre).
Cette boule de lumière volait à l'extérieur à une vitesse très lente (à la vitesse d’une personne qui marche lentement).
Elle se situait approximativement à 01 m du mur de la clinique adjacente de la Miséricorde, entre le 3ème et le 4ème étage.
Cette lumière se déplaçait toujours très lentement, en ligne droite, et parallèlement au mur de la clinique.
Sœur Marie a été très impressionnée : « C’était calme, pas une feuille ne bougeait, le ciel était gris-blanc, il n’y avait pas d’étoiles, le ciel était couvert, c’était vraiment impressionnant ! ».
Après sa longue course, l’objet fut caché par des arbres.
« C’était assez proche de moi, oui, près de ce mur-là ! ».
« J’espère ne pas vous revoir, en cas de récidive, car c’était trop impressionnant ! »
Sœur Marie, nous a signalé que ses nièces ont également vu quelque chose de bizarre dans le ciel, approximativement à la même heure. 01 Témoin. Source : Enquête Génpi.
(14) Caen - La Folie-Couvrechef (14) - 16/04/1974 - 06 h 45
Alors qu’il s’apprêtait à sortir de chez lui Mr. J. B. résident à la « Folie » hameau situé à 3 km de a aperçu mardi dernier, vers 06 h 45, un objet ressemblant à « un bidon cylindrique » de 200 L de couleur rouge ». L’objet disparut au Nord-Est. 01 Témoin. Source : Ouest-France du 18/04/1974.
(15) Caen - route de Lebisey - Hérouville (14) - 25/01/1974 - vers 23 h 45
Une Automobiliste Caennaise affirme avoir aperçu vers 23 h 45, le 25 janvier 1974, au-dessus de la route Lebisey - Hérouville, un objet circulaire blanc très lumineux, aussi gros qu'un avion, avec une lumière rouge qui clignotait. 01 Témoin. Source : Ouest-France du 31/01/1974.
(18) Caen (14) - 25/01/1971 - entre 18 h et 19 h
Laurent (anonymat demandé) étudiant des Beaux-arts, âgé de 15 ans, descendait à pied des hauteurs du quartier du Chemin-Vert vers le centre de Caen, lorsque soudain, il aperçut dans le ciel nocturne un objet en forme de cigare effectuer un grand virage au-dessus de la ville de Caen.
Cet objet silencieux était divisé en plusieurs sections composant une sorte de damier alterné de sections blanches ou noires.
Laurent fut fortement impressionné et ressentit une certaine crainte. 01 Témoi n.Source : Enquête Génpi.
(19) Caen sur la route d’Épron (14) - 1969 - en début de soirée
En début d'une soirée, de l'année 1969, Mr. F. Duthilleul, qui conduisait son automobile, sur la route au Nord de Caen, en direction d'Éperon, aperçut à quelques dizaines de mètres de son auto un globe lumineux orange, de la grandeur apparente du soleil, posé sur la chaussée.
Lorsqu'il s'approcha de l'objet lumineux, celui-ci décolla et disparut à la vue du témoin. 01 Témoin. Source : Enquête Génpi.
(20) Caen (14) - 1969 - 1968 - 22 h - 23 h
Pensionnaire à l’école privée (du centre ville de Caen) alors qu’il était couché, au moment de sa prière du soir, le jeune Lemaître, avait entre 11 et 12 ans, en 1968/1969 lorsqu'il a vu au travers de la fenêtre de sa chambre, une lueur blanche apparaissant derrière des peupliers.
Pensant d’abord à la lumière de la lune, il constata rapidement qu’il s’agissait, en réalité, d’un engin en forme de soucoupe volante d’aspect métallique et de couleur blanche, qui venait de se poser sur le toit plat d’un bâtiment de son école.
Cet engin était phosphorescent, très lumineux si bien que ses contours apparaissaient très nets dans la nuit.
Au bout de 30 à 40 secondes, il vit l’engin silencieux partir vers la gauche, en flottant tout en rasant le toit, et il finit par disparaitre à sa vue derrière un bâtiment de l'école.
Le jeune Lemaître (des Antilles Française, dont l’un des ancêtres serait à l'origine du perfectionnement du Fusil dit Lebel) a, le lendemain, inspecté le toit à la recherche infructueuse de traces laissées par la soucoupe volante. 01 Témoin. Source : Enquête Génpi.
(21) Caen (14) - 03/09/1968 - 18 h
Un ami de Mr. Gaillard G. lui a raconté qu’il aurait vu depuis sa voiture, qu’il arrêta immédiatement, une sorte de ballon ayant l’apparence d’un œuf. Il aurait vu en sortir une dizaine de petits disques émettant de lueurs rouges, vertes et jaunes. Ils filaient dans une direction S-O. Il les aurait regardés pendant 10 minutes et dit qu’il n’était pas seul à regarder les objets, mais il était seul à avoir des jumelles.
Plusieurs Témoins. Source : LDLN - Contact Lecteurs – 1972.
(22) Caen (14) - 06/12/1965 - vers 18 h 45
Une dame qui désire garder l'anonymat a fait l'observation suivante : il était environ 18 h 45, je rentrais chez moi et me trouvais alors rue des Chanoines à Caen. Je regardais la lune particulièrement belle ce soir-là, quand mon attention fut attirée par une lueur ressemblant à une étoile, mais accompagnée de particules lumineuses, faisant penser aux parcelles lumineuses émises par une fusée de feu d'artifices. Ces particules étaient dirigées selon quatre faisceaux perpendiculaires. Les deux faisceaux "supérieurs" étaient cependant moins apparents que ceux dirigés vers le bas.
Le phénomène ne dura que quelques secondes, après quoi tout s'éteignit. Sa position apparente était au-dessous de la pleine lune, et un peu sur la gauche, à une distance de cette dernière d'environ deux rayons lunaires.
Deux enfants, près de moi, ont également observé le phénomène en poussant des exclamations d’étonnement. 03 Témoins. Source : Mr. J. Vuillequez, enquêteur LDLN.
(23) Caen (14) - 21/10/1954 - vers 21 h
Monsieur Tocqueville, âgé de 45 ans, ancien gardien de la Paix, employé à la Banque de France, demeure rue Basse à Caen, a déclaré avoir vu vers 21 h un engin de forme circulaire volant horizontalement à vitesse réduite. L’engin observé était de couleur rouge et venait du Nord-Est et se dirigeait vers le Sud-Est. Dans la soirée de ce mercredi sont également passés au-dessus de Caen des avions à réaction qui ont été vus et entendus par de nombreuses personnes, mais l’engin aperçu par Monsieur Tocqueville ainsi que par le concierge des abattoirs de Caen n’ont rien de commun avec ces appareils. 02 Témoin. Source : Ouest-France des 23 et 24/10/1954.
(24) Caen (14) - Malherbe
Caen, rue de l'Houdon, maison natale du poète caennais Malherbe : vers 1614, en nos quartiers de Normandie : dans les couettes des lits, il y avait des pelotons de plumes que les sorciers y avaient mis pour travailler ceux qui couchaient dessus, et, pour les faire mourir dans le bout de l'an.
Voilà pourquoi je fis visiter deux couettes où il fut trouvé en chacune une pelote de plume de gorge de chapon, le tuyau vers le centre, mais tissée si ferme et avec tant d'artifice que manifestement on y remarquait une autre main que celle des hommes. Tous ceux qui firent la même recherche trouvèrent la même chose.
Source : G. Vanel - Caen : Une grande ville aux XVIIe et XVIII siècle.
Un loup-garou en Normandie
C’est une légende digne de la Bête du Gévaudan qui prend place à Caen au XVIIe siècle. En 1632, des attaques dans les forêts aux abords de la capitale du Calvados font plusieurs morts notamment dans la forêt de Cinglais. De nombreuses battues sont organisées en vain entre 1632 et 1633 en Normandie. De nombreux récits font état d’un animal très rapide, d’une bête « furieuse », d’un homme qui se transformerait même en loup… Ce qui est affirmé par les sources historiques, c’est qu’un grand loup roux est toutefois tué lors d’une battue. Source : eureka.
L'Ecole Alchimique Normande
Comme celles de Carcagny, de Fontaine-Etoupefour (où l'on retrouva dans les douves des fioles, pleines de poudre de projection), les Demeures Philosophales de Caen, Hôtel d'Escoville, Hôtel de Than, la Maison des Quatre Ans, la Manoir de la Tour des Gens d'Armes, la Maison Osmond du boulevard Leroy, etc. témoignent encore de la présence du cercle des alchimistes que fréquentaient, en leur temps, Fulcanelli, Canseliet, Champagne.
Fait intéressant la Normandie, et en particulier la ville de Flers, qu’une des traductions du Traité d’Artefius, intitulé : Clavis majoris sapientiœ est due à un gentilhomme normand, seigneur et baron de Flers au XVIème siècle, Nicolas de Grosparmy, et a passé pour une œuvre originale.
Le seigneur de Flers ne se livrait pas seul à la pratique du grand-œuvre ; il avait deux associés : l’un était un autre gentilhomme bien connu dans les annales de la ville de Caen, il se nommait Nicolas Le Valois ; les documents que je vais citer disent de Valois, évidement dans le but de donner un cachet plus nobiliaire à ce nom déjà fort noble. Le second était un prêtre du nom de Vicot, qui s’intitule le serviteur de ses deux associés.
M. Chevreul est possesseur de plusieurs manuscrits dont il a fait l’analyse : l’un est attribué par lui à de Crosparmy, les autres contiennent les élucubrations des deux associés. Il est prouvé par le travail du savant chimiste que ces œuvres ne sont que des traductions plus ou moins libres du Clavis majoris sapientiœ.
Le manuscrit du seigneur de Flers porte le titre :GROPARMIS SEIGNEUR DE FLERS.
Ensuite la copie d’un manuscrit fait par M. de Gros Parmy (sic), seigneur et baron de Flers, et ayant acquis la dite baronnie et fait construire le chasteau du dit lieu.
Lequel manuscrit contient théorie et pratique, et en dit autant que tous les autres livres ; néanmoins qu’il soit bien couvert, toute l’œuvre y est contenue ; estant bien entendu ; ce qui se peut faire par le moien des autres livres cités au présent.
Au nom du grand Dieu Trin, un qui a créé toutes choses de rien, qui vit et règne sans commencement et sans fin.
A tous féaus disciples de philosophie naturelle.Sçachant tous que je Nicolas Grosparmy, natif du pays de Normandie, par la volonté de Dieu, allant par le monde de région en région, depuis l’aage de douze ans jusques à l’aage de vingt-huict ans : cherchant et désirant sçavoir l’art d’alchymie qui est la plus subtille partie de philosophie naturelle qui traitte et enseigne de la très-parfaite transmutation des métaux et des pierres précieuses ; et comme tout corps malade peut être ramené et réduit en santé. Le dit temps durant, ay enquis comme l’un des métaux se peut transmuter en l’espèce de l’autre et en ce faisant, ay soutenu moult de peines et de dépences, injures et reproches ; et en ay abandonné la communication du monde et la plus part de ceux qui se disoient mes meilleurs amis, pour ce qu’ils m’avoient en dédain, moy estant en nécessité, en me voulant détourner de l’inquisition du dit art pour ce qu’il leur sembloit que je m’y occupois, et que je détournois de mes autres affaires, et pour a celle chose parvenir, ay quis et esté avec maint compagnon cherchant le dit art comme je faisois, cuidant le trouver par leur moien ; et pour avoir amitié et entrée avec eux, me suis fait leur serviteur, et ay soutenu la plus part de la peine de leurs ouvrages et ay veu et estudié plusieurs livres auxquels la science est contenue en deux manières, l’une fauce, l’autre vraie.
Que Grosparmy fit la maison des comtes de Flers, en Basse-Normandie, très illustre et très riche, et que l’original de tous ses écrits est entre les mains du comte de Flers, lesquels il tient si chers, et avec raison, qu’il se les cache à luy mesme.
Ils étaient trois, qui ont possédé l’œuvre , M. de Grosparmy, trisaïeul de M. le comte de Flers, Nicolas Valois, son amy, Pierre Vitcoq ou Vicot, son chaplain.
Le comte de Flers dont il est ici question, comme arrière-petit-fils de Nicolas de Grosparmy, était Louis de Pellevé, qui après avoir eu une superbe position, mourut dans la détresse en 1660, sans doute toujours en possession du précieux manuscrit, qui ne lui apprit point à faire l’or dont il avait grand besoin.
M. de Valois, de la maison d’Escoville, a composé cinq livres reliés en un même volume, où il y a au commencement une grande figure ronde enlumunée, et deux fourneaux admirables, de M. de Grosparmy, par le moien des registres duquel on peu éclore les œufs et fondre l’or, lequel livre il faisoit en forme de testament à son fils, le petit chevalier.
Nicolas de Valois, second amy et compagnon de science et de possession de l’élixir, a basti une maison très splendide à Caen et a laissé quatre terres nobles à ses successeurs, dont l’aîné porte le nom de sieur d’Escoville-Valois, grand seigneur en Normandie, près de la ville de Caen.
Les quatre terres que M. de Valois avait acquises, il les a basties magnifiquement ; chaque bastiment ne se feroit pas pour cinquante mille escus ; dans l’une, il y a une chapelle, où tous les hiéroglyphes de l’œuvre sont représentés. Il avait épousé, en premières noces une dame Hennquin, qui, par son contract de mariage, ne devoit remporter de douaire que quinze cents livres ; mais le douaire de la seconde femme a esté de plus de vingt mille livres.
Il a de plus composé un livre très-excellent et très-rare, traittant de la philosophie hermétique, tout plein de figures hiéroglyphiques, lequel est intitulé : Hebdomas hebdomadum cabalistarum magorum bracmanorum antiquorumque omnium philosophorum impteriœ continens.
Ce personnage a justement acquis une grande célébrité dans la ville de Caen, par la construction de l’hôtel situé place St-Pierre, qui fait encore l’ornement de la cité ; cet édifice, après avoir passé par succession à la famille de Touchet, qui le tenait du poète latin Moysant de Brieux, fut acheté par la ville en 1733, pour en faire un hôtel-de-ville, et, de nos jours, devint l’hôtel de la Bourse.
Tous les auteurs qui ont écrit sur Caen ont célébré cette somptueuse demeure. De Bras nous apprend quelques particularités sur sa construction.
Il raconte que, vers l’an 1537, alors que les imaginations étaient encore fort excitées par la quantité de métaux précieux apportés à la suite de la découverte du Nouveau-Monde.
M. Chevreul cite un écrit de ce personnage, intercalé dans le volume manuscrit attribué à Nicolas de Grosparmy, intitulé : Recueil par extrait de quelques philosophes adeptes, par ordre alphabétique, où sont reportez (sic) quelques-uns de leurs passages, avec quelques traits de leur vie, par messire Jean Vauquelin, chevalier seigneur et patron des Yveteaux (1700).
Personne ne pouvait être plus à même de connaître les particularités historiques sur les associés que ce normand.
M. des Yveteaux, à l’article Valois, dit que : Celui-ci acheva le grand œuvre en la ville de Caen, où les hiéroglyphes de la maison qu’il y fit bâtir et que l’on y voit encore en la place St.-Pierre , vis-à-vis de la grande église de ce nom, font foy de sa science .
On se rappelle que ce personnage avait fait graver les hiéroglyphes de l’œuvre dans une chapelle de l’une de ses terres.
M. Choisy, dans sa charmante description du château et des jardins des Yveteaux, lue à la session de 1864 de l’Association normande, tenue à Falaise, dit de Jean Vauquelin :C’était un homme d’étude. Il avait, dans son château, un vaste et riche laboratoire de chimie, science sur laquelle il aurait composé quelques ouvrages. À certaines expressions grosses de mystères, et en grand honneur chez les alchimistes, il est de plus fort à croire qu’il a été adepte des passionnantes chimères du grand œuvre. Source : Alchimie Pratique - Bellator.
Les Templiers à Caen
Huet dit que l'hôtel des Templiers était situé dans la rue de Bernières allant au Pont-St-Pierre, et l'abbé de la Rue dit : du côté du Pont-Saint-Pierre, dans la rue des Quais, il y avait autrefois deux, jeux de paume, qu'on appelait le Grand et le Petit-Roch, du nom de leur propriétaire. Celui qui se trouvait entre la rue Guilbert et la rue des Cordes, était nommé beaucoup plus anciennement le Temple, et dans le cartulaire de l'église Saint-Pierre, on trouve sous la date de l'année 1467 cette mention : « Maison et place du Temple sur la rive, appartenant à Jacques Dallon, curé de Langrune. ».
Ces mots indiquent suffisamment que c'était là l'ancienne demeure des Templiers. Cette maison, il est vrai, pouvait n'être plus occupée par eux en 1307, lors de leur arrestation, mais il n'est pas moins certain que les Templiers de Bretteville l'habitaient de temps à autre au siècle précédent.
Elle leur avait été donnée vers le milieu du XIIIe siècle, par une noble demoiselle, du nom de Péronne, fille d'Asselin le Merchier. Nous avons trouvé la charte du mois de juillet 1266, par laquelle la noble demoiselle reconnaissait avoir abandonné aux frères de la chevalerie du Temple, demeurant à Bretteville-le-Rabet, « apucl Bretainvillam la rabel », sa maison située à Caen, « apud Cadonum », dans la paroisse Saint-Pierre de Darnetal, rue Basse, « in bassa rua », et tenue des frères du Temple au cens de 42 sols tournois par an, dans laquelle maison, est-il dit, les Templiers avaient coutume de manger et de loger, lorsqu'ils devaient, pour leurs affaires ou pour toute autre cause, séjourner en ville. Cette donation portait pour condition, que Péronne recevrait des Templiers, tout ce qui serait nécessaire à sa subsistance, et qu'on le lui ferait porter chaque jour dans celle de ses maisons de Caen qu'elle jugerait à propos d'habite
Outre leur maison dans la ville, les Templiers en possédaient une autre en dehors, au hameau de la Folie. C'était une petite métairie avec une dizaine de vergées de terre, longeant la route royale, et qu'on a appelées depuis le Champ du Temple. Source : Templiers.net
Géolocalisation des Sabbats
Aux environs de Vassy (14), le village de Jean-le-Blanc (14), Beaumont-le-Roger (27), le mont Bonnet Vire (14), les rochers de Clécy (14), la butte Brimbal entre Sourdeval (50) et Tinchebray (61), la mare de Bouillon (50), dans la forêt de Néhou (50), à Méautis (50), aux bois d'Etenclin (50), aux bois de Lithaire (50), forêt de Barnavast (50), dans la contrée du Theil (50), dans la contrée de Saussemesnil (50), le mont Margantin (61), Gaillefontaine (76), à Bully-la-Fosse (76), à Aliermont (76), au Mesnil-Esnard (76), à Londinière (76), à Fréauville (76), à Pont-Angot (61), sur la Dives vers Vicques (27), à Louviers (27), à Gisors (27), à Tosny (27), à Saint-André et Saint-Georges-de-Bohon (50), le mont Etenclin près de la Haye-du-Puits (50), Montchauvet (14)
Sources : Le Tenneur René - Magie Sorcellerie et fantastique en Normandie -1979.
Extrait du Catalogue de Normandie - France - Ovnis : Seine-Maritime (76), Orne (61), Manche (50), Calvados (14)Vous pouvez nous aider à vous informer sur les ingérences des ovnis en nous communiquant les nouvelles ou les anciennes observations de Normandie (témoignages ou presse) à ufo.genpi@gmail.com ou en les publiant publiquement. Merci d’avance.
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