• Chapitre CXVI : L'œil de l'Afrique - Les Capsules Temporelles (4)

     

     L'œil de l'Afrique

     

     

     

    «  Le pouvoir politique est assujetti à l'autorité religieuse qui est inféodée à la puissance occulte. »

    [Le Tricéphale - Bellator]

     

     

    Le Tricéphale 

     

     

    « Les politiques sont les métayers et les religieux les fermiers généraux de nos colonisateurs célestes. »

    [Les Têtes de l'Hydre - Guillaume Chevallier]

     

    L'œil de l'Afrique

    Par Bellator

     

     

     

    Les Capsules Temporelles (4)

     

     Au fil du temps certaines œuvres se révèlent alternatives et polysémiques à l’exemple du Livre de l’Apocalypse ou de la Révélation de Saint-Jean (Ier siècle), des Centuries de Michel de Notre Dame (1555), et comme c’est manifestement le cas avec le tableau « Lucet in Tenebris » commandé par l'abbé Auguste Coudray et inspiré par la vision de son compagnon d'armes Michel Roy.

     

     

    [Tableau intitulé : « Lucet in Tenebris », qui est une œuvre imaginative (censée représenter le débarquement de Saint Louis en Égypte, au cours de la 7ème croisade, dans le delta du Nil le 5 Juin 1249 & la prise de Damiette le 6 Juin), décore la chapelle Sainte Catherine de Notre Dame de Lizio (1616), dont le temple (ancien prieuré templier vers 1200) et le pardon attenants ont été restaurés et réhabilités grâce au dévouement exemplaire et à la sapience (Don du Verbe) de l’abbé Auguste Coudray décédé le jour de la fête de Sainte Catherine, le 25/11/2000.]

    Ces œuvres sont traditionnellement qualifiées de capsules temporelles puisque leurs messages polysémiques apparaissent, progressivement, selon les éclairagenumineux appliqués, à la manière des éclairages lumineux qui révèlent les Baphomets des « Castrum Templum ».

    Les Baphomets sont des intailles, empreintes, sceaux sculptés ou taillés en creux, dans la pierre, formant des compositions émergentes à certaines heures, dates et années en fonction de l'incidence des rayons de la lumière solaire ou lunaire.

     

    L'œil de l'Afrique

     

     La structure de Richat (dôme de Richat), surnommée « l’œil de l'Afrique » ou traditionnellement Guelb (Cœur) er Richât (de Plumes), est une structure géologique située dans le Sahara de Mauritanie qui mesure environ 50 km de diamètre.

     Depuis sa découverte, en 1916, cette exceptionnelle anomalie géologique continue à enflammer les esprits à cause de sa ressemblance avec le plan en cercles concentriques de la mythique cité de l'Atlantide, renforçant ainsi une tradition tenace d'une colonisation antique d'origine Atlante, de l'Atlas et du Sahara, relayée au 1903 par  Pierre Benoît, avec la publication de son roman, L'Atlantide, mettant en scène Antinéa, reine de la mystérieuse cité du massif du Hoggar, au cœur du Sahara, à l'exemple de l'ancienne Égypte, héritière présumée de la civilisation Atlantidéenne.

     

    La Vierge Noire

     

     Cette structure cyclopéenne de la Mauritanie est visible, sur le tableau de Lizio, dans le prolongement de la chaîne de l'Atlas (représentée par les roches aux Lion / Lionne) aux portes du Sahara (figuré sur le tableau de Lizio par l'aloès-verrat) pour nous signifier l'héritage occulte de la filière Anne (Hannah = grâce, faveur des tradition hébraïque et musulmane), dont les templiers seraient les bénéficiaires (représentation de l'entrée de la nécropole de la vallée des rois et des reines, près de Thèbes / Louxor, et des tombeaux égyptiens, sur la terrasse, au pied du magister templier), par le biais de leur initiation à la doctrine secrète, de la confrérie (zouïa) soufie, signalée sur le tableau de Lizio, par la coiffe du chamelier (de l'arabatier) : fez = tarbouche, couvre-tête, bonnet rouge, pour Fèz = la cité septentrionale marocain, qui est traditionnellement la capitale spirituelle du Maroc et le cœur religieux du Maghreb, associée à la confrérie soufie.

     

    Le Culte Occulté

     

     Le culte de Sainte-Anne, mère de Marie, et grand-mère maternelle de la divinité (Jésus fils de Dieu), diffusé par les textes apocryphes gnostiques, a été largement adopté en Armorique (bien avant les apparitions, du XVIIe siècle, au paysan Nicolazic de Sainte-Anne-d'Auray) car c'était déjà le culte ancestral de la grand-mère mythique des bretons, Ana / Dana, déesse-mère des Tuatha Dé Danann, la mythique tribu d'Ana = déesse tutélaire des divinités de l'Irlande gaélique, êtres surnaturels qui habitent l'Autre Monde et qui interagissent avec les humains.

     

    [NdT : L'Âne et le Bœuf de la Crèche de Bethléhem occultent la Divinité An, adorée par les Rois-Mages.]

     

     

    [NdT : Ana ou An divinité akkadienne ancêtre des Anunna. Son symbole était une couronne à cornes. Son signe cunéiforme était une étoile pouvant signifier aussi bien ciel, dieu ou haut. Son animal-symbole était le taureau (que l'on retrouve dans la chapelle de Sainte Catherine de Lizio et qui l'animal/totem de l'Atlantide) et on lui attribuait le chiffre 60, l’unité de base du système sexagésimal. Cf. : Louis Galador,  Dictionnaire illustré des divinités et des symboles de la Mésopotamie.]

    Le même syncrétisme cultuel s'est opéré, entre Marie et sa mère Anne (respectivement mère et grand-mère de la divinité avec la Sainte-Famille Joseph, Marie et Jésus, fuyant en Égypte les persécutions du roi Hérode) et le culte préexistant à Isis, déesse-mère funéraire et grand-mère tutélaire des populations du nord-africain, de même avec la persistance du culte de la Vierge Noire, qui a été assimilée de la même manière à Sainte-Anne. 

    Dés lors, les membres de la filière Anne, ou filière marocaine, apparaissent bien, ici, comme les héritiers supposés des mystères occultistes et gnostiques de l'Égypte antique (prônant l'emprise des entités métamorphes), avec l'hermétisme, l'alchimie, l'astrologie, les arts divinatoires, la nécromancie, la médecine magique, la thaumaturgie, et les disciplines kabbalistiques, hindouistes, bouddhiques, vaudous, animiques, chamaniques, spirites-médiumniques de la compagnie des rois-mages, comme le prouve la pratique du da'waa (épiclès = invocation = mantra) des Joumblatts (des âmes d'acier), marabouts soufis, ou celle de la Sema (audition spirituelle) des derviches-tourneurs, et initiés à la communication télépathique individuelle et en réseau (favorisant le parasitage psychique collectif des xénomorphes), et dont les pseudos-templiers de la toile de Lizio seraient les adeptes-associés, ce qui en ferait des simoniaques (gnostiques) détournant les préceptes évangéliques, tout en inversant ainsi le profil authentique de pauvres chevaliers du Christ, restés fidèles à leur règle canonique.

     

    « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. »

    [Matthieu 7.15]

     

     

     

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