• Les Aigles

     

     

    « L'esprit a le vol de l'aigle.»

    [Devise de cadran solaire]

     

     

    Les Aigles

     

    RR3/RR4 de Mme Meagan Quezet et de son fils André, 12 ans, du 04/01/1979 - à 00 h 15 - à Mindalore (Krugersdorp)

    Municipalité Mogale - Province Gauteng - Afrique du Sud - Enquête de Mme Cynthia Hind - traduction de M. Jean Sider

    LDLN n° 193

     

    Bellator

    Guillaume Chevallier

     

     

    [Krugersdorp - Municipalité Mogale - Province Gauteng - Afrique du Sud - commune urbaine minière, au climat océanique - 140 643 (570 hab/km2) en 2011 - Superficie : 247,22 km2]

     

      Gauteng (Afrique du Sud)

     unité dans la diversité

     D'azur, au pic dressé d'or, accompagné de chaque côté de quatre lanières d'écu en pâle d'argent.

     

     

    Cynthia Hind - traduction Jean Sider - LDLN n° 193

    Rencontre rapprochée du 3 e type + séance d’hypnose à Mindalore (Afrique du Sud).

     

     

    Mindalore se trouve dans la banlieue de Krugersdorp ville située à 26 km de Johannesbourg, en Afrique du Sud. C'est une localité de maisons plutôt petites mais modernes, à cheval sur plusieurs larges voies bitumées et entourée de grands espaces libres et de collines. Dans cette région, sont exploitées de nombreuses mines d'où l'on extrait notamment un manganèse de très haute qualité, du minerai de fer et de l'asbeste. Il y a aussi trois usines spécialisées dans le traitement de l'uranium dans le secteur municipal de Krugersdorp.

    Le cas de Mindalore, que je vais évoquer ici, fut porté à mon attention par un article paru dans le journal «THE HE RALD», un des meilleurs quotidiens rhodésiens, et je pris mes dispositions pour pouvoir rencontrer les témoins. Ceux-ci, Mme Meagan QUEZET et son fils André, 12 ans, acceptèrent de me recevoir pour une interview, si j'étais en mesure de me rendre en Afrique du Sud par avion (Cynthia Hind habite en

    Rhodésie —NdT—). Je le fus bientôt, Dieu merci, et ce, l'après-midi du 12 janvier 1979. Je débarque à Johannesbourg à 16 h 30 d'un après-midi plutôt sombre, accueillie par une pluie battante, mais aussi par ma sœur Lindsay et son mari Richard. Ces derniers furent assez gentils pour me conduire en voiture jusqu'au domicile de Mme QUEZET, immédiatement après un diner vite expédié, et nous fûmes sur place à peu près vers 20 h 15.

    Meagan QUEZET, une ménagère d'une trentaine d'années, vit avec son mari, d'origine française, et ses deux fils, Gary 8 ans et André 12 ans, au 14 de Saul Jacobs Street à Mindalore. Bien que Mme Quezet ait bénéficié d'une formation d'infirmière, elle n'exerce pas cette profession mais de toute évidence répondit intelligemment à mes questions. Lors de notre première rencontre, il m'avait semblé qu'elle faisait preuve d'un léger antagonisme, mais je ne fus pas tellement surprise lorsque j'appris qu'elle avait été inondée de coups de téléphone, de visites de reporters, sans compter les manifestations diverses de déséquilibrés. Toutefois, comme la soirée était déjà bien avancée et qu'elle commençait à être captivée par l'intérêt que je montrais à l'égard des OVNIs ainsi que par mes connaissances relatives à des cas précédents, elle se détendit totalement, et lorsque nous nous quittâmes, toute la famille avait été mise en confiance.

    Meagan me narra ceci : Dans la soirée du 3 janvier 1979, elle était assise dans son salon, occupée à achever la lecture d'un livre. Elle se souvient d'avoir jeté un coup d’œil à la pendule et d'avoir noté qu'il était minuit dix. Quelques instants après, son fils ainé, André, arriva dans le salon en disant qu'il n'arrivait pas à s'endormir et suggéra de prendre une tasse de thé avec sa mère. Meagan acquiesça. Elle me dit :«Je pense qu'André devait être tourmenté pas ses vacances scolaires». (En Afrique du Sud, comme dans tout l'hémisphère sud, l'été correspond à notre hiver). «Car il a hâte de commencer ses études secondaires».

    Ce fut ensuite qu'elle entendit les aboiements de son chien Cheeky, qui se trouvait à l'extérieur. La bête avait été récemment durement heurtée par une voiture et son dos était resté en piteux état. Elle se dit qu'il valait mieux le chercher à tout prix, sinon il risquait d'aboyer longtemps et d'importuner les voisins.

    Elle s'avança donc un peu au-delà de son porche d'entrée en appelant Cheeky, mais la bête se trouvait sur la route. Meagan pensa qu'il valait mieux faire revenir l'animal par André, revint sur ses pas et appela son fils, lui demandant de venir l'aider à retrouver le chien. «J'étais tracassée à cause des voisins», me dit Meagan. «Il y a toujours des gens très pointilleux sur le tapage nocturne. Aussi je demandai à André de venir avec moi sur la route pour récupérer Cheeky».

    Le n° 14 de Saul Jacobs Street est à peu près au milieu de la rue. A l'un de ses bouts, il y a une jonction en T avec une voie nommée Tindall Road. Au delà de Tindall Road, mais à pas plus de 1 2 mètres, il y a une route qui lui est parallèle, mais ne communiquant pas avec elle, même par la plus petite voie. C'est une route nouvellement construite, qui joint le secteur industriel de Chamdor au complexe industriel de Luipaardsvlei, utilisée par un important trafic pendant le jour, mais déserte pendant la nuit.

    Lorsque la mère et le fils s'approchèrent de Tindall Road, Meagan aperçut Cheeky aboyant frénétiquement, en compagnie de la plupart des chiens du voisinage. Au même moment elle commença à prendre conscience de la présence d'une brillante lumière rose au bout de la «route». «Mais je ne vois rien de tout cela, maman», répondit le jeune garçon. «Bon. Alors qu'est-ce que c'est cette curieuse chose, là ?» rétorqua Meagan, en indiquant du doigt la bizarre lumière rose qu'elle pouvait voir au-dessus de la route. Sa première réaction fut de penser à une lumière d'avion qui s'était posée. Elle le dit à André, convaincue qu'elle était dans le vrai.

    Inquiets de cette possible éventualité, ils se dirigèrent rapidement vers le bout de la route. Il leur fallut franchir quelques fossés et des portions de terrain accidenté, couvert de hautes herbes et de petites broussailles, puis gravir le talus fortement incliné qui constituait la plateforme de la voie routière. Celle-ci n'était pas encore ouvragée entièrement et servait souvent d'aire de jeu aux enfants du secteur.

    Meagan ne voyait pas d'autre explication à cette très forte lumière rose. Elle pensa un court instant à la lumière d'une voiture de police, celle qui est installée sur le toit, mais comme elle n'entendait pas le bruit de sirène qui l'accompagne généralement, elle abandonna rapidement cette possibilité. De plus elle réalisa que le lumière était très nettement au-dessus de la surface de la route, à peu près comme celle se trouvant au sommet des avions.

    Ils se déplaçaient à une allure vive sur le remblai, toujours en direction de la lumière de la nouvelle route sur laquelle ils se trouvaient à présent. «Comme nous arrivions plus près», dit Meagan, «je pus me rendre compte qu'il ne s'agissait pas d'un avion ordinaire. «Nous nous en approchâmes par le côté, et nous fûmes «plutôt interloqués de constater, de voir à quel point «cet appareil était étrange. Mais, ayant reçu une formation d'infirmière, mon instinct me disait que quelqu'un pouvait avoir besoin de secours. Au minimum, «j'aurais pu appeler une ambulance ou faire quelque «chose de ce genre, voire donner quelques premiers «soins ou conseils en attendant mieux».

    Et ils se rapprochèrent encore davantage de l'objet. Meagan pût alors voir que l'engin, quel qu'il pût être, était enveloppé complètement dans une gaine de luminosité de couleur rose, «absolument rose», précisera-t-elle. Tous deux, la mère aussi bien que le fils, étaient totalement déconcertés par l'étonnante couleur de cette lumière. Bien qu'elle englobait entièrement l'appareil, Meagan ne pût trouver qu'elle en était l'origine, là où se trouvait comme une ouverture, en haut et de chaque côté. Il semblait que la même lumière rose régnât à l'intérieur de cette ouverture.

    «Comme nous marchions sur le bord d'un des côtés de la route, je pus voir l'engin, et autant que je pusse m'en rendre compte, c'était un appareil d'un type inconnu pour moi, qui se tenait dressé droit sur la route, bien que celle-ci soit en légère pente à l'endroit où nous nous trouvions et au-delà. De haut en «bas, l'objet avait la forme d'un œuf. Mais la base, au lieu d'être arrondie, était en ligne droite, tandis que l'ensemble était supporté par quatre pieds. Ils étaient en pattes d'araignée (voir croquis), plutôt filiformes, d'environ 10 cm de large et la partie en contact avec le sol était en forme de ventouse. Chaque patte d'araignée pouvait faire 1 m 20 de haut environ. Sans être experte dans l'art d'estimer les dimensions exactes des choses vues à distance, environ 3 fois plus haut que les pieds, soit 3,60 m». (l'auteur cite en fait : 1,22 et 3,66, probablement la transformation de mesures anglaises en nombres métriques —NdT—)

    Quand je lui demandai qu'elle était la largeur de l'engin, Meagan me répondit :« Il se tenait juste entre «les lignes jaunes de la route». Lorsqu'on mesura l'écartement exact, on trouva 4 m 88, mais je pense que cette dernière estimation est aléatoire. Il faisait sombre et la lumière diffusée par l'engin a pu déformer l'image de la route. Il semble effectivement que l'engin n'ait pas été aussi large.

    Je demandai ensuite à Maegan qu'elles avaient été ses impressions à ce moment-là : «J'étais très émue, «étant donné que je ne savais pas à quoi j'avais à faire». Fut-elle effrayée ? : «Non à vrai dire, car je pensais toujours à un engin quelconque «terrestre», un «appareil expérimental par exemple. Il était insolite, «mais de nos jours nous voyons toutes sortes de choses bizarres», répondit-elle en riant. «Franchement, «je n'ai pas pensé tout de suite à un engin venant «d'outre espace. Je ne crois pas tellement en ce genre «de chose, voyez-vous. D'ailleurs je n'ai jamais lu quoi «que ce soit à ce sujet qui aurait pu influencer mon «esprit d'une façon ou d'une autre».

    Je demandai à André ce qu'il avait remarqué de son côté : «J'ai vu l'engin comme l'a décrit ma mère», dit-il, et il me dessina un croquis au dos d'un paquet de cigarettes. Sans aucun doute, l'objet vu avait la partie supérieure en forme d'œuf. Le reste était à peu de chose près, conforme à ce qu'avait raconté Meagan.

    Celle-ci devait ajouter : «Frank Norton (Enquêteur «ufologue Sud-Africain) a prétendu que j'avais inventé «cette histoire. Je lui ai répondu : Oh mais non ! Si «j'avais eu à mentir sur quelque chose, je n'aurais pas «incité mon fils à faire comme moi. Quelle mère aurait «la monstruosité d'entrainer son fils à mentir de cette façon ? Surtout lorsque son fils est d'une grande sensibilité et sur le point d'entamer des études secondaires ! »

    Elle revint à l'affaire qui nous intéresse : «Comme «nous nous étions arrêtés à peu de distance de l'engin, «André et moi nous avons échangé quelques phrases, «nous demandant ce que cela pouvait bien être. Je ne «sais pas bien pourquoi, nous demeurions là à chuchoter. Nous agissions presque comme si nous ne voulions pas être surpris à regarder».

    Puis, soudainement, alors qu'ils s'étaient encore rapprochés 5 ou 6 hommes jaillirent de l'ouverture et se retrouvèrent sur le sol.

    Je demandais s'ils avaient vu quelqu'un près de l'appareil, avant que les 5 ou 6 hommes apparaissent : «Non», dit André. «Les hommes surgirent de l'engin, «dès que nous arrivâmes à proximité», ajouta Meagan. «Un ou deux d'entre eux allèrent sur le côté gauche, «le plus éloigné de nous. André et moi avons discuté «pour savoir si c'était un ou deux hommes qui allèrent «vers le côté de l'engin, mais nous ne pûmes nous «mettre d'accord».

    Deux des hommes restèrent à la hauteur du centre de l'appareil et les deux derniers vinrent vers le côté où étaient les deux témoins. «Celui qui était le plus «près de nous semblait parler le plus, tandis que l'autre «répondait par monosyllabes. Celui qui faisait toute «la conversation parlait avec une voix haut perchée, «les mots étant débités comme une psalmodie. Mais nous ne pouvions pas réellement entendre des mots, «seulement les sons prononcés», précisa Meagan.

    Et André d'enchainer : «J'ai vu l'un des hommes, le plus éloigné, se baisser et ramasser un peu de sable sur l'un des côtés de la route bitumée, là où l'accotement est sablonneux. Les deux hommes bavardaient et je vis celui-là prenant du sable dans sa main et ensuite le laissant couler entre ses doigts».

    Meagan ajoute : «J'ai effectivement vu les deux hommes se baisser et toucher le bitume de la route, mais je n'ai pas vu l'un d'eux ramasser du sable».

    Je demandais à Meagan si elle pouvait me préciser à quelle langue pouvait se rapprocher celle que parlait ces hommes. «Non», répondit-elle, J'ai essayé de mettre un nom sur cette langue. Sans succès. A la rigueur, ça se rapprochait du Chinois, mais ça n'était pas du chinois. Je ne peux pas l'imiter, car je n'ai pas «une voix appropriée, et la leur était vraiment haut perchée. C'était une langue hachée et rapide, c'est «pourquoi je peux l'associer à quelque chose proche du chinois».

    Ont-ils pu distinguer les visages de ces hommes ? «Nous n'avons pas pu les voir bien nettement. Ces hommes étaient entièrement revêtus d'une combinaison des pieds à la tête, qui ne laissait apparaître que leur visage, sauf pour deux d'entre eux : celui qui était le plus près de nous et l'un qui était sur l'autre côté de l'engin. Ces deux-là n'avaient rien qui couvrait leur tête».

    L'un des deux hommes les plus près de Meagan et André, celui qui était tête nue, avait d'épais cheveux noirs «frisés» et une barbe. Meagan précisa : «Soudain, celui qui parlait le plus, se rendit compte de notre proche présence, car il se tourna vivement vers son compagnon et lui dit quelque chose. En même temps qu'il faisait un pas en arrière, comme s'il laissait le soin au barbu de décider de la suite de cette rencontre».

    «Nous étions en haut de la plateforme routière, au «même niveau que l'homme et j'ai eu la nette impression qu'il était plus petit que moi», dit Meagan, «Je fais 1 m 70 de taille et il arrivait à la hauteur de mon «menton. Donc il devait faire 1 m 58 au plus, et était «assez mince de conformation. Les autres étaient comme celui-là ».

    Meagan Quezet précisa que les combinaisons les recouvraient de telle façon qu'elle ne fut pas en mesure de distinguer les muscles ou une forme quelconque du corps. A part deux hommes du groupe, tous les autres étaient vêtus de la tête aux pieds, laissant seule la face visible. Leurs mains furent bien vues, et autant qu'elle put s'en rappeler, elles lui parurent normales.

    Quelle était la couleur de leurs combinaisons ? «Blanc...» dit Meagan avec hésitation. «André pensait qu'elles étaient roses, mais j'ai comme l'impression que c'était un effet de la lumière environnant l'appareil. Je pense qu'elles devaient être blanches effectivement, sauf qu'elles étaient affectées par la couleur rose de la lumière.»

    N'était-ce pas un chatoiement des combinaisons ? «Pas du tout. Les tenues étaient blanches, j'en suis sûre».

    Se souviennent-ils de la couleur de l'appareil ? «Une «teinte évoquant le métal, c'est du moins mon impression», dit Meagan. «Il était absolument vierge de toutes protubérances, et était complètement lisse», précise-t-elle. André renchérit : «Il avait la couleur d'un plomb de ligne, comme ceux que nous utilisons pour aller pêcher».

    Meagan poursuit : «Le corps principal de l'engin était entièrement lisse. Je n'ai absolument rien remarqué sur la surface, bien qu'il pouvait y avoir quelque chose sur la partie de derrière que nous n'avons pas vue. J'aurais bien aimé pouvoir en faire le tour complet pour vérifier cela, mais vous savez, on ne pense souvent à faire des choses qu'après coup».

    Meagan se rendit compte que le barbu continuait à la regarder sans détourner son regard. Toujours sans cesser de fixer Meagan, il fit une inclinaison du buste et dit quelque chose. Meagan pensa qu'il la saluait à sa façon. A aucun moment les yeux du barbu ne la quittèrent.

    André dit : «L'homme qui parla prononça seulement 3 syllabes. Je les ai entendues nettement.»

    Timidement, Meagan répondit : «Hello» et rit nerveusement. Elle raconte : «Celui qui avait la barbe, et qui devait être le responsable du groupe, je présume, avait une chevelure ordinaire, noire. Mais sa peau était foncée, comme celle des peuples du Moyen-Orient, une sorte de teint olivâtre. Mais ce n'était pas un noir». Meagan fut elle-même attirée par cet homme qui avait une barbe. Elle me dit en riant : «J'ai «toujours aimé les hommes barbus».

    Elle ne put voir la couleur de leurs yeux, mais elle ne remarqua rien d'anormal concernant les yeux du barbu. Je lui demandais s'ils étaient placés en oblique ou bridés. Elle répondit : «Non, mais je dois vous dire quelque chose. Je ne sais pas si ça veut dire quelque chose ou pas. J'ai eu l'impression que les yeux du barbu étaient entièrement translucides, comme si je pouvais voir à travers ses yeux. Je sais que cela à l'air d'une niaiserie, et peut-être n'était-ce qu'une réflexion de la luminosité rose dans ses yeux».

    Pendant que le barbu la saluait en faisant une inclinaison du buste, Meagan ne le lâchait pas du regard. Et puis soudainement, pour la première fois depuis le début de l'observation, elle se rendit compte que quelque chose clochait». Quelque chose n'était pas normal. André, pendant ce temps, se tenait légèrement derrière sa mère et sur sa gauche. Elle lui dit : «André, «va-t-en chercher Papa, et cours vite je t'en prie».

    Meagan m'expliqua :«J'ai dû lui crier cela assez fort» André renchérit : «J'ai couru droit devant moi. J'étais envahi par la peur. Je n'avais jamais imaginé pouvoir voir quelque chose comme ça un jour».

    Je demandai s'il leur parut que les hommes étaient effrayés. Meagan répondit : «Et bien, le barbu me parla et je le dévisageai. Puis il dit quelque chose à l'autre homme et celui-ci se tourna et dit quelque chose aux autres hommes. Il n'y eut pas à proprement parler de conversation, mais juste quelques monosyllabes d'échangées. Mais la chose suivante qui se produisit fut celle-ci : ils réintégrèrent leur appareil ».

    Je demandai s'ils grimpèrent sur quelque chose pour parvenir jusqu'à l'ouverture en forme de porte, et si oui, y avait-il des marches ? «Non ! Il n'y avait «pas d'escalier, pourtant l'ouverture était à 1 m 20 du sol. La porte se trouvait au milieu du bas de l'engin. Et malgré cela, ils purent l'atteindre sans difficultés apparentes».

    Est-ce qu'ils sautèrent ? «Oui, mais je n'ai pas eu l'impression qu'ils faisaient un gros effort pour y parvenir. Ils ne s'élancèrent pas comme pour sauter. «Simplement ils firent quelques pas et furent à l'intérieur de l'engin. Puis, un moment plus tard, la porte qui était ouverte, fut refermée, au point qu'on ne put distinguer la moindre trace de l'existence de cette porte».

    Quelques secondes après la «disparition» de la porte, Meagan perçut un bruit de bourdonnement (comme un essaim d'abeilles dans une ruche, dira-t-elle, c'est la comparaison la plus proche de la réalité qu'elle trouvera). Ensuite, les pieds en «pattes d'araignée» parurent s'allonger au point d'atteindre la même hauteur que le corps principal de l'engin !

    Je demandai : Ainsi, la longueur totale de l'engin aurait été de plus de 6 m juste au moment du départ ? «Oui, c'est à peu près ça» !

    Au même moment, André qui se trouvait en contrebas de la plateforme routière, courant aussi vite qu'il le pouvait, stoppa net lorsqu'il perçut le bruit de bourdonnement. Meagan, qui commençait à réaliser la vérité et à être envahie par la peur, ne pensa plus qu'à rejoindre la maison. Tourneboulée par l'incident elle ne sut pas très bien ce qui se passa par la suite. Elle dit : «J'étais quelque peu effrayée. Je ne savais pas s'il fallait que je coure ou quoi. Soudain l'objet se dressa lentement en l'air. Mais en progressant d'abord légèrement sur la gauche par rapport à l'endroit où il s'était posé. Puis les «pattes d'araignée» de son train d'atterrissage parurent, comme des pieds télescopiques, réintégrer l'engin. Je dois vous dire franchement que cette comparaison avec un système télescopique n'est pas vraiment appropriée. Les pieds rentrèrent dans l'engin, et c'est tout. C'est l'un des journalistes locaux venus me questionner, qui me suggéra des pieds télescopiques, mais ce n'est pas vraiment le cas. Les pieds rentrèrent tout droit dans l'engin qui s'éleva et resta en sustentation pendant une seconde ou deux puis fila très rapidement dans le ciel où il disparut dans les nuages, très bas cette nuit là. Il fut visible trente secondes avant de disparaître dans les nuages, nous pûmes le voir, petite lumière mobile qui rapetissait. Mais curieusement, les nuages restèrent teintés de rose un long moment après la disparition de l'appareil».

    Je demandai combien de temps s'était-il écoulé entre le premier instant de l'observation et le décollage de l'engin. «Je pense que tout cela dura 10 minutes», dit Meagan. «C'est difficile de pouvoir déterminer le «temps exact quand on n'a pas de montre», ajouta-telle en riant. «Mais je peux vous dire que cela me parut plutôt long. Je me souviens très bien que j'avais la bouche sèche, terriblement sèche, lorsque j'ai crié à André de partir vite chercher Papa. J'étais raidie par la peur. Je suis plutôt une personne curieuse, aussi j'étais avide de voir ce qui allait se passer. Mais en même temps, j'étais envahie par la frayeur ! Je ne peux vraiment pas expliquer cet incident. C'est en tout cas la chose la plus insolite que j'ai jamais vue de ma vie».

    Quand l'engin décolla, que fit-elle exactement ? «Je l'ai suivi des yeux pendant quelques instants et André qui était revenu sur ses pas, arriva sur le sommet de la plateforme routière. Il avait cessé de courir vers la maison et était revenu me chercher dès qu'il avait entendu le bourdonnement de l'engin qui décollait. Lorsqu'il parvint jusqu'à moi, je lui dis : Tu as vu ? Il s'est envolé !» «Il avait le regard tourné vers le ciel et il me répondit : «Oui, je peux encore le voir».

    Je demandai s'ils avaient eu le sentiment que l'engin déployait une forte puissance lorsqu'il s'élevait ?

    «Non. Il y eut un léger déplacement d'air, et je n'ai observé aucun rejet de flamme de réacteur ou quelque chose de ce genre-là, ou même un très fort souffle de vent. Il faisait frais et une légère brise s'était levée, mais il n'y eut ni changement de température ni de vent, pendant que l'engin décollait».

    Que firent-ils ensuite ? «Pendant quelques instants nous restâmes sur place, un peu interloqués, tourneboulés. à vrai dire, puis nous descendîmes du tertre et nous nous dirigeâmes vers la maison».

    L'intention de Meagan était de réveiller son mari tout de suite, mais lorsqu'elle parvint à son domicile, elle réalisa que cela ne serait d'aucune utilité, car il n'aurait rien pu faire d'autre qu'écouter. Après tout, l'engin était parti ! Paul Quezet est directeur d'un grand magasin, et il travaille de longues heures de façon ardue. Il rentrait toujours très fatigué de son travail, et Meagan signala que son mari avait souvent peur que les efforts qu'il consentait lui jouent un mauvais tour un de ces jours, et qu'il redoutait une attaque cardiaque. Il devait se lever de bonne heure pour rentrer tard à la maison. Meagan jugea inopportun de le réveiller, préférant le laisser dormir, et s'installa dans le salon avec son fils pour récapituler l'extraordinaire événement qu'ils avaient vécu.

    Je demandai s'ils pensèrent à téléphoner à la police. «Non», dit Meagan, «je n'en eus pas l'idée». Je pensais que nous avions assisté à quelque chose d'étrange, mais je ne sus pas quoi faire exactement. En tout cas, lorsque je vis qu'il était 01 h 10, je pensai que le «mieux que nous puissions faire était d'aller nous coucher».

    Au matin, André décida, histoire de voir sa réaction, de raconter leur aventure à son jeune frère Garry. «Tu ne me croiras pas si je te raconte ce qui nous est «arrivé la nuit dernière...». Et quand André eut fini de narrer en gros les faits les plus notables de l'incident, Garry n'en crût pas un mot ! Puis André téléphona à son père, lequel était parti très tôt. Paul Quezet fut tout d'abord sceptique mais le fut moins lorsqu'il sût que son épouse avait été aussi témoin de l'incident.

    Celle-ci me raconta : «Je parlai avec mon mari de cette affaire et lui racontai toute l'histoire. Je lui demandai qu'est-ce que cet engin pouvait bien être et il répondit ceci : Ce devait être un OVNI. Il faisait du bruit comme les OVNIs le font. Il me demanda si je ne lui faisais pas une blague, puis il dit qu'il fallait téléphoner aux journaux».

    Meagan avait noté récemment, tandis qu'elle roulait en voiture vers la ville, un écriteau où il était inscrit : «Journaux associés». Aussi elle décida de téléphoner à ce groupement, bien qu'elle fût tout à fait persuadée qu'on la prendrait pour une folle. «Mais comme André avait vu la même chose que moi, j'estimai que nous devions le faire, au lieu de rester là à nous tourner les pouces» ! dit-elle avec énergie.

    Lorsque le coup de fil fut donné, un homme lui dit «Un petit moment s'il vous plaît. Je vais en parler à un de mes collègues, et je vous rappellerai».

    Et il rappela. L'homme demanda à André s'il avait vu les films «La Guerre des Étoiles» ou «Rencontre Rapprochée du 3è Type» et il répondit que ça n'était pas le cas. Le journaliste semblait assez embarrassé sur ce qu'il devait penser de cette affaire.

    Depuis cette date, Meagan, André et la famille entière en général, ont été submergés de coups de téléphone aussi bien émanant de journalistes que de personnes privées. Parfois ce furent des canulars, quelques uns cruels mêmes, et cela sans aucune raison valable. Mais bien entendu, certaines personnes n'acceptèrent pas cette histoire et déclarèrent à qui voulait l'entendre que les Quezet étaient des malades mentaux. Un des appels téléphoniques émanait d'un homme qui prétendait être du «Daily Mirror» de Londres ! Il donna un nom et une adresse et demanda à Meagan d'obtenir les droits d'exclusivité de son histoire. Son journal aurait accepté d'emmener toute la famille Quezet en Angleterre et en France, passer des vacances pendant 15 jours à ses frais, en échange de cette exclusivité. Meagan refusa toutes les offres financières qui lui furent faites, ne voulant pas monnayer son histoire, mais la perspective de faire un voyage en Europe l'enchanta au point qu'elle accepta le marché. Ils convinrent donc d'un rendez-vous téléphonique le samedi 13 à 14 h 00. La famille entière était terriblement excitée par le voyage en vue, d'autant que Paul, d'origine française, n'était pas allé en France depuis pas mal d'années. Mais le samedi en question, personne n'appela ni à 14 h 00, ni plus tard. La possibilité d'un canular fut avancée et les belles illusions s'envolèrent.

    Cependant, Meagan reçut d'authentiques appels d'Angleterre et même des États-Unis. Le magazine hebdomadaire : «The National Enquirer» lui demanda si elle acceptait d'être interrogée sous hypnose, mais elle jugea plus prudent de refuser. Elle s'expliqua ainsi :

    «André a 12 ans, et traverse une période de mutation, difficile pour son âge. Je ne tiens pas à cette séance d'hypnose. Je leur ai dit qu'à la rigueur je pourrais me soumettre à un détecteur de mensonges à n'importe quel moment qu'ils voudront, mais pas d'hypnose, c'est quelque chose de tout à fait différent». Elle ajouta en riant : «Peut-être que s'ils pouvaient s'arranger pour me donner toutes les garanties de sérieux pendant le déroulement de cette séance d'hypnose, je m'y soumettrais. Car il peut se passer beaucoup de choses pendant ces séances d'hypnose. Le magnétiseur pourrait dire par exemple : «Que s'est-il «passé quand vous êtes entrée dans l'engin ?» Et ainsi «on peut me suggérer d'avoir fait des actions que je n'ai pas faites en réalité».

    J'expliquai à Meagan que puisqu'on ne pouvait pas accepter tout en bloc, de ce qui ressortait des révélations obtenues sous hypnose, je ne pensais pas qu'elle pouvait risquer grand chose en se soumettant à une telle expérience. Mais à ce moment là, Meagan était tout à fait décidée à n'en rien faire.

    Le 4 janvier, Meagan et André revinrent sur les lieux de l'atterrissage. Ils ne découvrirent rien pouvant accréditer leur histoire, li n'y avait aucune marque ou trace suspecte sur le bitume de la route, bien que le sable de l'accotement était quelque peu malmené, mais il y avait un fossé à proximité où des hommes étaient occupés à travailler autour d'un pipe-line, ce qui ne voulait rien dire. D'autant plus que Meagan s'aperçut qu'il y avait des parties où le fossé n'avait pas été comblé, et le sable malmené pouvait avoir été du fait des travailleurs posant le pipe-line.

    Je demandai s'ils avaient noté un quelconque effet physique anormal après l'observation, mais Meagan répondit par la négative. Un point intéressant, cependant, que Meagan signala. Elle nota une perturbation dans son cycle menstruel, lequel fut décalé d'une semaine en avance sur son cycle normal, et ce immédiatement après l'incident. Pour elle cette constatation est une anomalie extrêmement bizarre qu'elle relève pour la première fois. Mais elle pensa que cela était dû à la tension et à l'émotion provoquée par toute cette affaire.

    Le samedi 14 Janvier, ma sœur Lindsay me conduisit de nouveau à Mindalore. Meagan, André et Cheeky (le chien) nous guidèrent jusqu'au site de l'atterrissage. J'en profitai pour chronométrer le temps qui nous fut nécessaire pour marcher de la maison, au sommet de la plateforme routière, et je notai qu'il nous avait fallu un peu moins de 5 minutes pour y parvenir. Au de là du bout de la route (nous n'avons pu trouver trace d'un nom donné à cette voie, à ce moment-là) et plus loin sur le côté où se trouvent les maisons, il y a une vaste étendue d'espace libre. Sur la gauche et loin en arrière-plan, à quelques centaines de mètres à peu près, il y a un ancien chantier minier. Meagan me précisa que nous nous trouvions en plein sur le site d'une ancienne mine d'or.

    Je notai que l'endroit que la mère et le fils m'indiquèrent comme étant le lieu précis de l'atterrissage, se trouvait presque directement placé sous des lignes porteuses d'électricité. C'était le seul endroit de la route que les lignes traversaient. Et il n'y avait pas d'autres lignes électriques dans les environs immédiats.

    Comme je me tenais à l'endroit où l'engin se posa, j'appelai le petit chien Cheeky, et il vint vers moi sans hésitation, ne manifestant aucune réticence à s'approcher du site d'atterrissage. Apparemment il n'y avait d'ailleurs aucune raison pour qu'il éprouvât de la peur. Toutefois, il est important de noter qu'il y avait eu beaucoup d'averses de fortes pluies dans le secteur depuis la nuit du 3 au 4 janvier qui pouvait très bien avoir effacé toute trace au sol.

    Il n'y avait effectivement aucune marque étrange sur le revêtement bitumineux de la route, ni trace de feuillage perturbé dans l'entourage immédiat des lieux concernés. Je pus donc voir qu'il n'y avait aucune preuve d'un atterrissage d'OVNI. J'examinai attentivement le sol de chaque côté de la route sur une largeur de 3 m mais ne pus découvrir le moindre indice. Là où les ouvriers du pipe-line travaillaient, le fossé n'était pas comblé, ainsi toute preuve du ramassage et de l'écoulement du sable par les hommes de l'engin étaient probablement détruites maintenant.

    Je pus en outre rencontrer le Dr. Wim AHLERS du Planétarium Witwatersand à l'Université (de Johannesbourg). Il me dit qu'il n'y avait aucune raison de douter des allégations de Mme Quezet et de son fils, ceux-ci ayant probablement dit la vérité. Frank MORTON dont je n'ai eu aucune confirmation du crédit qu'on pouvait lui accorder, mais qui se prétend lui-même «conseiller en OVNI du Planétarium», m'informa plus tard que lorsqu'il questionna les voisins des Quezet, il apprit que Meagan Quezet était une femme douée d'une fertile imagination. En foi de quoi Morton baptisa cette affaire du vocable de canular, bien que j'en suis encore à me demander sur quelles bases il s'appuie pour se montrer aussi catégorique. Au téléphone, mes impressions au sujet de Mr. Morton ont été bonnes, bien que je doive admettre qu'il se référa à un cas d'OVNI bien connu en relation avec l'affaire Meagan Quezet, et que cette référence est inexacte !

    Le samedi, j'eus l'occasion de bavarder avec Paul Quezet, alors qu'il était seul. Il me dit : «Ma femme est très impressionnable, mais elle ne mentirait pas».

    Ce qui m'inquiète le plus dans cette histoire, c'est le facteur temps : Meagan nota qu'il était 00 h 10 quand André vint dans le salon. Elle regarda encore la pendule avant d'aller au lit, elle et André et il était 1 h 05. J'ai dit qu'il fallait 5 minutes de marche environ pour aller sur les lieux de l'observation. En supposant qu'ils mirent 5 minutes pour atteindre le site, y rester 10 minutes à contempler l'engin et ses occupants (Je pense que l'estimation de Meagan est au-dessus de la réalité), qu'ils perdirent 5 minutes à appeler le chien, et qu'il leur fallut 5 autres minutes pour revenir, je trouve un total de 25 minutes. Supposons encore qu'ils passèrent 10 minutes supplémentaires à discuter de l'évènement avant de se coucher (Là encore je pense que c'est une surestimation), cela fait 35 minutes. Personnellement j'estime qu'il y a environ 30 minutes de temps à peu s'en faut, qui ne cadrent pas avec les affirmations de Meagan.

    Le 25 janvier, après être retournée en Rhodésie pour une semaine, ma sœur Lindsay me téléphona pour me dire que Meagan était maintenant d'accord pour subir un interrogatoire sous hypnose, mais à condition que je sois présente à cette occasion. Je lui téléphonai immédiatement pour lui dire que cela serait une dépense trop coûteuse pour moi si je devais reprendre l'avion, mais que je pourrais m'arranger pour qu'elle rencontre un spécialiste de valeur pour réaliser cette séance, mais j'espère que oui, et qu'elle me donnera l'occasion de faire un autre article sur cette affaire, dans un avenir le plus proche possible.

    En attendant, il m'a semblé intéressant de vous soumettre les premiers éléments recueillis sur le cas Meagan et André QUEZET.

    Vous devez avoir encore en mémoire le cas Meagan et André QUEZET, de Mindalore, près de Krugersdorp en Afrique du Sud, qui se produisit dans la nuit du 3 au 4 janvier 1979. Il se trouve que les allégations des témoins furent mises en doute par l'enquêteur local, Mr. Frank MORTON, représentant du groupe NICAP (USA) pour son pays. Mr. Morton, pour expliquer son attitude, invoqua les raisons suivantes :

    1°) — Les voisins des Quezet lui dirent que Meagan était une personne très imaginative. Pour ma part, j'ai été incapable de trouver un seul voisin concerné par ce genre d'affirmation.

    2°) — Meagan ne réveilla pas immédiatement son mari Paul pour lui raconter l'incident. J'ai déjà dit que Paul n'était pas en très bonne santé et avait du mal à trouver le sommeil. Il m'a semblé aussi que les rapports entre le mari et la femme n'étaient pas de première qualité.

    3°) — Il n'y avait pas de traces d'atterrissage sur le revêtement routier, là où l'engin était supposé s'être posé.

    4°) — Mr. Morton prétendit que Meagan ne voulait pas subir un test au détecteur de mensonges. C'est faux : elle accepta lorsque je lui rendis visite le 11 janvier 1979.

    5°) — Mr. Morton affirme que Meagan refusa de se soumettre à un interrogatoire sous hypnose. Ceci est en partie vrai, tant que Meagan crût qu'elle n'avait pas besoin de prouver sa bonne foi. Je n'essayai pas de lui faire changer d'avis, mais lui fis comprendre seulement tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer d'une pareille séance Elle fut alors d'accord pour se soumettre à cette expérience, à condition que cela ne lui procure aucun désagrément. Et après avoir quelque peu hésité, elle accepta d'être hypnotisée, mais seulement en ma présence.

    J'habite en Zimbabwe-Rhodésie, à 1.250 km de Johannesbourg et ce n'est pas facile de faire un tel voyage aérien à l'improviste. Toutefois, je fus invitée à faire un documentaire sur les OVNIs pour lecompte de la Société de Radio-Diffusion à Durban et je fus ainsi en mesure de faire le trajet via Johannesbourg sans bourse déliée. Je m'arrangeai pour contacter le Dr. Bernard LEVINSON, un éminent psychiatre, lequel, à la demande de l'hebdomadaire U.S. «National Enquirer», avait déjà travaillé sur le témoignage des 4 jeunes gens impliqués dans l'affaire de Groendal Reserve. Il fut d'accord pour faire un interrogatoire sous régression hypnotique sur la personne de Meagan Quezet le jour où je devais me rendre à Johannesbourg.

    Le matin du 21 juin 1979 à 11 h 00, Meagan et moi-même étions dans le cabinet du Dr. Levinson. La séance de régression hypnotique fut enregistrée intégralement sur magnétophone, et je vous en donne ci-après la complète retranscription.

    A noter qu'au fur et à mesure de la progression de cet interrogatoire, je réalisai que Meagan répétait souvent les mots qui lui furent adressés. Pour clarifier cet état de choses, j'ai souligné dans le texte tous ces mots ou phrases particuliers. Autre chose : je ne suis jamais intervenue au cours de l'interrogatoire, laissant au psychiatre le soin de poser toutes les questions, ne voulant pas gâcher la régularité de l'expérience. Je voudrais aussi vous signaler que le Dr. Levinson n'avait eu jusqu'ici que peu d'attaches avec la recherche ufologique et qu'il ne connait donc pas grand chose sur la question. Il y a aussi de nombreuses questions qui auraient pu être posées, et qui ne le furent pas. A cause de cela, je vais essayer d'obtenir la mise sur pied d'une autre séance de régression. De plus, je voudrais pouvoir persuader Meagan d'autoriser le Dr. Levinson d'hypnotiser André, mais je doute qu'elle me donne son accord.

     

     

    LA SEANCE D'HYPNOSE :

     

    Meagan : — Il y a une étrange lumière. Je me dirige vers elle avec André.

    Question : — Comment êtes-vous vêtue ?

    Meagan : — D'une robe légère. Il faisait un peu frais cette nuit-là. Les nuages étaient bas. André et moi nous marchons jusqu'à la lumière. La chose posée au sol doit être un avion. Je suis sûre que c'est un avion qui a atterri. Me voilà arrivée. Ce n'est pas un avion. Mais c'est une drôle de chose... Je ne sais pas ce que c'est (profond soupir). André est derrière moi. Je vais me rapprocher pour voir s'ils ont besoin d'aide. C'est vraiment quelque chose de bizarre. Ce n'est pas un avion ordinaire. (Elle chuchote) :

    Non, ce n'est pas un avion ordinaire. Un très étrange objet. Il a une drôle de lumière à son sommet, une lumière vraiment bizarre. Une étrange lumière. De teinte rose. Quelque chose d'étrange. Des gens sortent de l'appareil. (Doucement) : Regarde André ! Regarde, André ! Regarde ! Ils portent de drôles de vêtements. Deux hommes bavardent. D'autres vont et viennent de l'autre côté. Ils se baissent. Ils se redressent. Maintenant l'un d'eux m'aperçoit. (Elle chuchote). Il m'a vue ! Il m'a vue !

    Q.— Tout est-il calme ? Y-a-t-il un bruit quelconque ?

    Non. Il y a juste un peu de vent. Une nuit avec un peu de vent. Mais pas trop. Des hommes étranges. L'un deux porte une barbe. Et il a la peau noire, mais il est vêtu d'une drôle de manière. Il est vraiment bizarre. Il ne porte rien sur la tête, tandis que son compagnon a une coiffure. Les autres, plus loin, sont également coiffés, sauf un. Vraiment très étrange. Je vais leur demander si je peux les aider... s'il y a des blessés. L'engin est vraiment bizarre. Il ressemble un peu à un œuf. (Profond soupir).

    Q.— Que se passe-t-il maintenant ?

    M.— Il m'a vue et a vu aussi André. (Elle rit) : C'est drôle ! J'imagine qu'il a dû être effrayé tout comme moi (en parlant de l'ufonaute — Ndt —) Il me salue en s'inclinant et me regarde droit dans les yeux. Il m'a fixée droit dans les yeux...

    Q.— Comment étaient ces yeux ?

    M.— Des yeux ordinaires.

    Q.— A quelle distance étiez-vous de l'être ?

    M.— Très près de lui. Peut-être 3, 4, 5, ou 6 pieds. Je ne sais pas exactement. Six pieds, cela fait à peu près la taille d'une personne. Oui, c'est à peu près ça. (Silence prolongé).

    Q.— Qu'est-ce qui se passe après cela ?

    M.— Il me demande...Il me demande... (Plus fort) :il veut que j'entre dans l'appareil. Il veut que j'entre, mais je ne peux pas y aller. Je ne peux pas y aller, j'ai des enfants. (Elle s'agite). J'ai des enfants. (Plus fort) : Il veut que j'entre mais je ne veux pas. Il veut m'emmener mais j'ai des enfants. Je ne veux pas y aller. Il s'approche et regarde André. Il regarde André. André s'approche. (Profond soupir).

    Q.— Que se passe t-il maintenant ? Que vous font-ils ?

    M.— Il s'approche. Il recule. Il me regarde droit dans les yeux.(à peine audible): Non, je ne peux pas y aller Il faut que je parte: (Elle s'agite) J'ai des enfants.

    Q.— Vous ont-ils touchée ?

    M.— Oui. Il m'a tirée par le bras. (Elle crie très fort) : André ! Pars et ramène ton père ! Je ne peux pas, savez-vous. J'ai des enfants. Ils me manqueraient beaucoup, vous savez. (Doucement) : Ce serait très mal. (Elle chuchote) : Ils m'aiment. Je ne peux pas partir.

    Q.— Que font-ils maintenant ?

    M.— Ils s'en vont à l'intérieur (de l'engin —Ndt—). Ils jettent un coup d'œil. Ils regardent.

    Q.— Quelle langue utilisa l'homme ?

    M.— Il parle l'anglais. (Pause) Pourquoi ne s'exprimait-il pas en anglais ?

    Q.— Qu'est-ce qu'il vous a dit ?

    M.— «Venez à l'intérieur, venez et jetez un coup d’œil. Vous savez, nous aimerions vous emmener. Très sympathique. » (Doucement) : «Vous serez heureuse ici» . Mais, que deviendra mon autre enfant ? Il est encore plus jeune. Il serait effrayé. Très effrayé. Je ne peux pas me permettre de le laisser se débrouiller tout seul. Regardez-moi dans les yeux. Oui, je vous regarde dans les yeux. Regardez-moi dans les yeux. Regardez-moi dans les yeux.

    Q.— Que vous fait-il ?

    M.— Il se tient là. Il me dit de le regarder dans les yeux. Il n'a pas l'air méchant. Il n'essaye pas de se rendre désagréable. Je pense qu'il veut seulement que je m'en aille avec eux. (Elle poursuit en haussant le ton) : Mais je ne veux pas partir. J'ai des enfants. Je ne pense pas que mon mari me regretterait, mais qu'en sera t-il de mon fils ? (Elle chuchote) : Je ne peux pas l'abandonner.

    Q.— Comprirent-ils cela ?

    M.- Oui. Je lui ai montré. Je le lui ai indiqué. Mais il a compris. Il parlait anglais.

    Q.— Que se passe-t-il maintenant ?

    M.— J'ai marché à l'intérieur. André ! Viens ! Tu peux sauter dehors avant que je puisse le faire. (Petit rire).

    Q.— A quoi ressemble l'intérieur ?

    M.— Je ne sais pas. Il y avait des chaises, et il y avait des choses sur les côtés, tout autour. De drôles de lumières. Des lumières bizarres.

    Q.— Êtes-vous dans le véhicule maintenant ?

    M.— Ce n'est pas un véhicule, c'est un vaisseau. Oui, c'est un vaisseau.

    Q.— A quoi ressemble l'intérieur de ce vaisseau ?

    M.— Il y avait des tableaux de contrôle. Il y avait des chaises et une table au milieu.

    Q.— Y avait-il quelqu'un d'autre ?

    M.— Les autres étaient revenus. Mais ils ne semblaient pas avoir la permission de parler pour une raison que j'ignore. Pourtant ils souriaient. Ils n'étaient pas effrayants. On me demande de m'asseoir, mais j'étais quelque peu inquiète. Je crois qu'ils veulent m'emmener. Maintenant je vais sortir. (Plus fort) : Non, je ne peux plus rester. (Elle s'agite) : Non, je ne peux plus rester, parce que... Je ne peux pas, savez-vous ? Je croyais seulement que quelqu'un était blessé (D'un ton aigu) : D'où êtes-vous ? D'où êtes-vous ?

    Q.— Qu'ont-ils répondu à cela ? A-t-il répondu ?

    M.— Oui. Je crois que oui.

    Q.— Que vous a-t-il dit ?

    M.— Je ne sais pas.

    Q.— Que pensez-vous de ce qu'ils vont faire de vous ?

    M.— Ils veulent m'emmener avec eux.

    Q.— Que voulaient-ils faire avec vous ?

    M.— Je ne sais pas. Ils ne sont pas effrayants. (Plus calme) : Ils ne sont pas effrayants.

    Q.— Êtes-vous toujours à l'intérieur du vaisseau ?

    M.— Non. Je saute dehors (Très fort) : André ! Pars et ramène ton père !

    Q.— Que se passe-t-il maintenant ?

    M.— Ils vont partir. Mais il demande que je le regarde dans les yeux. Regardez dans mes yeux. Oui, j'aime vos yeux. Ils sont fantastiques et il y a quelque chose au sujet de vos yeux. Regardez-moi dans les yeux . (Doucement) : Regardez dans mes yeux. Regardez dans mes yeux. Ça alors ! (Elle marque la surprise

    Q.— Que se passe-t-il ?

    M.— Il a dit quelque chose. Je ne m'en souviens pas. Il m'a dit que... Je dois... Il m'a dit quelque chose. Je ne sais pas.

    Q.— Ça évoquait quoi ?

    M.— Je ne sais pas. Je ne sais pas.

    Q.— Qu'avez-vous répondu à ce qu'il vous a dit ?

    M.— Regardez-moi seulement dans les yeux. Je vais vous dire quelque chose que vous devrez oublier par la suite. Vous ne vous en rappellerez jamais.

    Q.— Vous en rappelez-vous à présent ? Est-ce que vous pouvez vous en souvenir maintenant ?

    M.— Je peux. Mais je n'y arrive pas. Je ne peux pas m'en rappeler, je ne sais pas.

    Q.— Que vous arrive-t-il exactement ?

    M.— Je veux m'en rappeler mais je n'y parviens pas.

    Q.— Que font-ils tous maintenant ? Sont-ils toujours à proximité ?

    M.— Ils sont tous remontés dans le vaisseau. Je voulais faire un voyage (débit de paroles plus rapide et agitation) : Mais je ne peux pas partir pour un voyage. Comment voulez-vous partir pour faire un voyage avec des enfants à la maison ? Ils ne veulent pas m'emmener seulement pour un voyage, ils veulent m'emmener pour de bon (Voix s'élevant presque à l'hystérie) : Je sais qu'ils l'auraient fait ! (Elle pleurniche) .

    Q.— Que font-ils maintenant ? Sont-ils encore à proximité ?

    M.— Oui. L'engin s'en va. Les pieds s'étirent et de¬ viennent plus longs. J'ai couru un peu en retrait. Je ne suis pas sûre s'il va s'écraser ou pas, et juste en plein sur moi. (Pause) Mais je crois qu'il n'en est rien.

    Q.— Sont-ils partis ?

    M.— (Profond soupir) Oh oui (Elle chuchote) Ils sont partis. (Presque inaudible) : Dieu merci !

     

    L'AVIS DU Dr. LEVINSON :

     

    Je dois avouer que c'est un bien étrange enregistrement. Mon impression est qu'il s'agit là, d'une fantaisie hystérique. L'hypnose semble avoir perturbé la patiente, au point qu'elle laisse libre cours à ses fantaisies, et de lui suggérer des pensées tristes, comme celle relative à son éventuelle absence qui manquerait à ses enfants, mais pas à son mari. Souvenez-vous que lorsque j'ai pratiqué un test galvanique sur ses doigts, il me fut impossible d'obtenir une lecture de base. Il y avait beaucoup trop d'angoisses et de tension chez cette femme, et il ne fait aucun doute que c'est une très grande nerveuse.

    Toutefois, j'ai le sentiment très net que tout ce qu'elle a raconté, sous hypnose ou pas, relève de suivre une fausse piste. Je crois que tout cela découle d'une manifestation d'hystérie mêlée de fantaisie personnelle. Avec une influence profonde du film qu'elle a vu (Rencontre Rapprochée du 3è Type). En ce qui concerne son fils André, c'est difficile de se prononcer à son sujet, même si son attitude entre dans un processus de «folie à deux» (En français dans le texte original), au cas où il jouerait le jeu de sa mère, celui de la fantaisie, persuadés qu'ils sont d'avoir vu ce qu'ils désiraient voir et d'avoir entendu ce qu'ils désiraient entendre. C'est tout à fait possible. Et je dois reconnaître que je n'ai pas été très impressionné par ce qu'elle a pu divulguer comme «souvenirs» particuliers.

     

    L'AVIS DE Mme Cynthia HIND :

     

    Bien entendu, il n'est pas dans mon intention de dénigrer le Dr. Levinson, suite à ses conclusions. Toutefois, en tant que chercheuse passionnée sur le phénomène OVNI depuis de nombreuses années, je ne peux pas les accepter. Examinons un peu les faits :

    Naturellement, si André avait été impliqué avec Meagan dans une dualité fantaisiste, alors il aurait dû voir exactement les mêmes choses que sa mère dépeint. Mais, par exemple, quand l'humanoïde se baisse de l'autre côté de l'engin atterri, malgré qu'elle soit parfaitement consciente du fait, elle ne voit pas l'être ramasser du sable dans ses mains et le faire couler ensuite entre ses doigts. De même que lorsqu'un des humanoïdes s'inclina devant elle pour la saluer, il dit quelque chose qu'elle ne comprit pas, bien qu'elle se rendit compte qu'il s'agissait d'une langue haut-perchée exprimée sur un rythme de psalmodie. André, pour sa part, entendit l'homme très clairement et fut capable de me dire qu'il avait entendu nettement 3 syllabes, non compréhensibles pour lui, mais claires. Meagan fut consciente d'une brillante lueur rose enveloppant l'OVNI, mais ne put dire exactement d'où la lumière provenait. André, lui, me dit immédiate¬ ment que la lumière rose venait du sommet de l'engin et de chaque côté de la porte.

    Quand Meagan et moi-même arrivâmes au bureau du docteur pour la séance d'hypnose, elle était très nerveuse et même effrayée. Ne cherchons pas à savoir pourquoi le test galvanique ne donna rien de positif. Il me semble qu'un grand nombre d'informations a été perdu par manque de questions appropriées.

    Cependant, j'ai pu constater que celles qui furent posées accréditent le récit de Meagan. Par exemple, lorsqu'elle dit : « Il y a une drôle de lumière au sommet, une étrange lumière», le Dr. Levinson aurait pu essayer de lui faire dire ce qu'elle entendait par «drôle». Puis, au sujet de ce qu'elle a dit : « ...Il a la peau noire, mais il est drôlement vêtu»..., là encore, le docteur aurait dû aller plus en profondeur pour rendre cette description plus précise et plus claire. Quand elle dit : «...Il ressemble à un œuf»..., le docteur aurait dû essayer de lui faire dire davantage de détails. Il y a comme ça une foule de précisions qui n'ont pas été obtenues, surtout concernant l'engin. Autre chose : il aurait extrêmement intéressant de savoir pourquoi il était nécessaire que Meagan regarde l'humanoïde droit dans les yeux. Ceci aurait demandé de plus grandes explications. D'autres part, Meagan a dit : «Il parle l'anglais».

     Puis : «Pourquoi ne s'exprime-t-il pas en anglais ?». Il faut supposer que l'humanoïde s'adressait au reste de l'équipage dans sa propre langue, mais on aurait dû tenter de préciser ce point. La description de l'intérieur de l'OVNI faite par Meagan est plutôt maigre. Elle parle de chaises, mais quelle sorte de chaises? Etait-ce des chaises de salon de lecture ? de salle à manger ? ou autres ? Une table est signalée au centre de la pièce, mais à quoi ressemblait-elle ? Il y a des tableaux de contrôle sur les côtés, munis de «drôles de lumières». Qu'était-ce exactement ?

    A l'analyse de cette séance, la partie la plus significative de l'enregistrement est celle où le commandant de bord présumé, demande à Meagan de le regarder droit dans les yeux, d'une part, et lorsqu'il lui dit quelque chose qu'il faut qu'elle oublie. Cette séquence fut trop rapidement traitée. Mais peut-être l'hypnose ne fut-elle pas assez profonde ? Ou peut-être qu'en vérité ces faits oubliés ont-ils été effectivement effacés de la mémoire de Meagan.

    Pour conclure, je dirai qu'il est évident que le Docteur Levinson ne connaît vraiment pas grand chose sur le sujet OVNI. Il a trouvé l'enregistrement étrange, et le traite en termes normaux, en jargon de tous les jours. Il n'y a rien de normal dans les C.E.111. Il cite aussi le film vu par Meagan, Rencontre Rapprochée du lllè Type. Mais a-t-il vu le film lui-même ?

    Si oui, où voit-il un engin en forme d'œuf ? Et des humanoïdes à peau noire ? Du reste, parmi les nombreux incidents qu'elle aurait pu emprunter à ce film, aucun de ceux-ci ne ressemble à ceux cités par Meagan. Et tout bien considéré, je trouve qu'en définitive, l'aventure vécue par Meagan Quezet et son fils André a une apparence de réalité. Malheureusement, le vocabulaire plutôt limité du témoin principal n'a pas permis l'obtention de descriptions plus fouillées.

    Mais ne désespérons pas. Je suis cependant convaincue que nous pourrons venir à bout de cette affaire, avec de la patience, mais aussi avec un peu plus de coopération, beaucoup plus même, de la part du Dr. Levinson.

    Que notre collègue et amie Cynthia HIND soit vivement remerciée pour son remarquable travail. Nous savons combien les conditions de vie, dans son pays, sont très loin de favoriser ce type d'enquête. Signalons que Mme Cynthia HIND nous a donné son accord écrit pour la publication de son enquête et de la séance d'hypnose, dans une lettre personnelle au traducteur.

     

     

     

    La Capsule Temporelle de la Rencontre Rapprochée RR3/RR7  de Mindalore

     

     En lieu et place des ovnis et de la théorie des visiteurs extraterrestres conventionnels avec leurs drôles d'engins non-conventionnels, nous vous proposons de suivre la méthode de lecture traditionnelle reposant sur la symbologie des anciens pour les Cratophanies/Théophanies/Rencontres Rapprochées avec l'ineffable.

    Pour nos ancêtres ces manifestations/apparitions supranaturelles sont porteuses de message transmis, individuellement, et destiné à la collectivité humaine, dans le déroulé précis, d'une mise-en-scène préméditée et savamment orchestrée, où les événements/éléments particuliers sont constitutifs du sens de lecture et de la lecture du sens global.

    Le fait d'analyser le contenu sémantique individuel de chaque apparition ufologique nous conduit à dégager sa cause, son origine et sa nature.

    La base de données fournies par la perception, la réception, le vécu, la description et la transmission du témoin ciblée par l'intelligence qui est à l'origine de sa rencontre rapprochée, nous en donne la possibilité.

    Le compte-rendu tant subjectif qu'objectif du témoignage fait apparaitre, en effet, une interprétation analogique qui sous-tend, son déroulé et qui échappe le plus souvent totalement à l'intelligibilité ordinaire des témoins, et demeure ignorée par la plupart des enquêteurs ufologiques, eux-mêmes.

    Cette trame polysémique nous déroule le fil conducteur de la pensée de l'intelligence qui se manifeste, au travers d'une représentation d'un discours figuratif et imagé, aménagé, adapté au profil psychologique du témoin, à son vécu et à son héritage socio-culturel.

    Ce constat n'est pas récent, les anciens nommaient ce type de rencontre rapprochée, cratophanie (apparition/manifestation surnaturelle) et les attribuaient aux puissances célestes, venues guider ou instrumentaliser les humains en leur délivrant une épiphanie (un message/une révélation).

    Autrement-dit, une intelligence non-humaine s'adresse aux humains depuis des temps immémoriaux.

    Quel est son objectif, sa motivation, son programme, qui est-elle ?

    Elle nous répond indirectement avec la Rencontre Rapprochée RR3/RR4 de Mindalore.

     

     

     

    La  synchronicité des mots et des images

     

     Le thème de la cratophanie/RR3/RR4 de Mindalore est révélée par la brillante lumière rose symbolisant l'incarnation (couleur chair, rose = la mûre dans l'art du blason, le rouge = le gueules + le blanc = l'argent, le feu de l'esprit et l'eau de la vie) [cf. Le Mutus Liber] ;

    cette incarnation est celle de la pureté (Meagan = pureté) de l'esprit de la grâce (Mindalore = esprit de la grâce) dans l'Homme (André = Homme) ;

     

    L'équipage d'Apollo 11, le premier à avoir été sur la lune. De gauche à droite : Neil A. Armstrong, commandant ; Michael Collins, pilote du module ; et Edwin E. Aldrin Jr., pilote du module lunaire.

     

     

    la forme de l'engin/ovni est celle d'un obus muni de 4 pattes d'atterrissage terminées par des ventouses, ... est une recomposition mixte du Module de Commande et de Service de la mission Apollo 11, Columbia, et de son module lunaire LEM, Lunar Excursion Module, Eagle, ... Columbia, qui est la figure allégorique des États-Unis, est aussi une évocation du canon spatial, Columbiad (= pièce d'artillerie de gros calibre), du roman de science-fiction de Jules Verne de 1865, De la Terre à la Lune, qui tire l'obus/cabine spatiale sur la Lune, ... et les 4 pattes d'atterrissage, renvoient aux 4 pieds d'atterrissage munis de patins du LEM Eagle, ... qui se posa la première fois sur la Lune avec 2 hommes, le 21 juillet 1969 ;

     

     

     

    la combinaison blanche des occupants de l'engin/ovni correspond à la combinaison spatiale des astronautes américains de la mission Apollo 11, qui prélevèrent de la poussière lunaires, ... comme l'un des occupants de l'engin/ovni qui se baisse pour ramasser du sable :

    l'Eagle = l'Aigle, et Columbia = la Colombe (symbole de la Pureté de la Paix), représentent l'esprit (volatile) et pur = le Saint-Esprit (3è personne de la Sainte-Trinité), ... que l'Humanité doit incarner/adopter/manifester ... pour s'élever dans la sphère éthique jusqu'au Céleste (comme la mission Apollo 11, l'a réalisé sur le plan physique) ;

    le parler anglais pratiqué par l'occupant/leader de l'engin/ovni, ... caractérise l'angélisme spirituel (anglais, en lecture kabbaliste = ang-lais = les-anges) ;

    les 2 faces, barbue et imberbe, des occupants de l'engin/ovni, ... désignent l'Humanité post-Adamique, héritière de la Terre, ... la barbe est le signe de Caïn, l’ainé de son frère Abel, le cadet, imberbe, ... pour désigner tous les descendants d'Adam et Eve, ... multi-éthniques, ayant essaimé sur la totalité de la Terre, ... ce qui est figuré par le teint olivâtre des occupants de l'engin/ovni, ... teint de peau olivâtre ... typique de la société à la population multi-ethniques de l'île Maurice (Maurice = le brun), ... et la date du 04/01/1979, jour de la fête de Saint Odilon = propriété, héritage, ... confirme cet héritage en partage.

    En résumé, l'Humanité doit dompter son esprit brut, insctintif (hérité du cerveau reptilien, ...Quezet = sauvage) comme Kruger = le potier (surnommé : celui qui imite les oiseaux, fondateur de Krugersdorp = la ville de Kruger) ... qui façonne l'argile brute, ... pour transmuter/sublimer cet esprit pesant comme du plomb (figuré par l'engin/ovni couleur plomb), ... en or spirituel pur et fin (Gauteng = lieu de l'or), ... afin de pouvoir rejoindre ses frères et sœurs humains/angéliques dans les étoiles, ... qui l'y invitent :

    Mme Meagan Quezet en parlant des occupants de l'engin/ovni :

     « Ils ne veulent pas m'emmener seulement pour un voyage, ... ils veulent m'emmener pour de bon.».

     

     

    Les Aigles

     

    Les Rencontres Rapprochées

     

    Les Messagers

     

    Les Théophanies Futuristes

     

    Les Cratophanies Célestes

     

    Les Capsules Temporelles

     

     « Les vôtres vous parviennent du passé, les nôtre nous arrivent de l'avenir ! »

     

     

     


    L'Hyper-Physique des Aliens !

     

     

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