• Les Masqués

     

     

     

     

    « La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n'est que ruine de l'âme. »

     [Pantagruel - Rabelais - 1532]

     

    « On ne devient pas, du jour au lendemain, expert en Kratophanies, en Épiphanies et en Théophanies ! »

    [Les ovnis, énigme d’hier et d’aujourd’hui - Fabrice Kircher & Dominique Becker - 2016]

     

    « Selon Picard les ovnis, d'abord catalyseurs de l'histoire humaine, sont le reflet en miroir d'un avenir énigmatique qui pourrait bien être celui de notre humanité. »

     [Les ovnis : laboratoire du futur - Michel Picard - 2002]

     

     

     Les Masqués

    Bellator

    Guillaume Chevallier

     

     

    A Bas les Masks

     

    Voici les récits de trois rencontres rapprochées de ce type que nous avons extrait directement du dossier des « RR3 Rencontres du Troisième Type en France » de Julien Gonzalez. Collection : Énigma Éditions Le temps Présent. 2014 + Ovnis 54 - Le catalogue de la vague de 1954 rapportée par la presse - Jonathan Giné, Annie Joigneaux.

     

    Attention, les Âmes sensibles s'abstenir !

     

    Près de Gorbio (ou de Menton), Alpes-Maritimes, printemps 1954, 02h40, Lorenzi.

     

    Le témoin rentre chez lui à pied, par un petit sentier. Soudain, il entend des bruits métalliques et pense qu'il s'agit de personnes occupées à bricoler. Puis il entend des bruits de voix.

    Au détour d'un petit escalier, il tombe net sur un engin lumineux posé au sol, de 5 à 6 m de diamètre. A côté se trouve un être d'environ 1,60 de haut, mince, harmonieux, revêtu d'une combinaison phosphorescente avec, devant le visage, un voile troué de deux orifices pour les yeux. L'humanoïde a eu un mouvement de surprise en apercevant le témoin, puis il a prononcé quelques mots dans une langue inconnue, gutturale...

    C'est alors que le témoin aperçoit sous l'engin un second personnage, occupé à une tâche mystérieuse, et qui se redresse vivement. Il visualise le témoin, et d'un geste assez lourd, il porte les mains sur son ventre, sur une boîte noire d'où jaillit un rayon lumineux. Instantanément, le témoin se sent paralysé, et cette paralysie augmente en même temps que l'intensité du rayon de lumière solide. Le témoin ne peut plus bouger, mais il continue à voir et à entendre. Le second personnage est plus petit que le premier, ses proportions sont moins harmonieuses, la tête est plus grosse. Il est habillé de la même manière. Le « N°2 » dit quelque chose de très court au « N°1 » et s'approche du témoin. Les deux êtres échangent de nouveau quelques mots. 

     

    A Visage Découvert 

     

    Le « N°2 » semble plus détendu après avoir constaté l'état du témoin, s'approche à environ 60 cm de sa tête et brusquement, relève son voile avec la main gauche, en levant la tête vers le témoin, de manière, semble-t-il, que ce dernier puisse voir parfaitement son visage. Celui-ci sera décrit de la manière suivante :

    Front très haut et très large. Pommettes saillantes, menton pointu et assez fort. Nez très fin et en bec d'aigle, lèvres minces. Dents blanches et régulières. Barbe clairsemée sur la pommette droite. Peau de couleur assez foncée. Les yeux sont légèrement plus écartés que sur un visage normal, vraisemblablement avec des paupières. La forme ne diffère pas tellement des yeux normaux, peut-être un léger type asiatique. Ils étaient plus gros et globuleux.

    Dans un premier temps, il a semblé au témoin que le personnage n'avait pas d'yeux, simplement des trous dans les orbites, puis il a perçu dans l'orbite gauche un globe blanc, sans iris ni pupille. De cet œil gauche coulait une grosse larme d'un liquide épais et brun, qui descendait jusqu'à la commissure des lèvres. Était-ce cela que l'être tenait à lui montrer ? Nous n'en saurons jamais rien...

    L'être a lâché son voile qui est retombé sur son visage et, avec ses bras, à deux reprises différentes, il a fait des gestes éloquents, comme s'il incitait le témoin à le suivre, à ce moment, le « N°1 » qui paraissait le chef est intervenu et le « N°2 » s'est calmé instantanément. Les deux êtres se sont alors retournés et se sont dirigés tranquillement vers l'appareil sur lequel ils sont montés, sur le dessus, non sans difficultés, en s'aidant mutuellement, l'un poussant l'autre, le premier grimpé tirant l'autre. Le témoin les a vus disparaître dans l'engin sans qu'il puisse préciser où, il n'a remarqué aucune ouverture bien qu'il ait entendu un bruit sourd de fermeture métallique, Puis il a perdu connaissance... 

    (Enquête de Jean Chasseigne, 18 ans après les faits, publiée dans Lumières Dans La Nuit n°126 pages 8 - 10 ; Fernand Lagarde, Mystérieuses Soucoupes Volantes pages 136 - 137 + Interview en février 1976 par P. Bellemarre (émission C.Q.F.D.) au micro d'Europe n°1 qui donne 22h00 au lieu de 02h40.) (Fernand Lagarde, Mystérieuses Soucoupes Volantes pages 136 - 137).

     

    Un cas de RR3 au scénario quasi-identique nous est parvenu du Canada suite à une enquête réalisée par l'ufologue Jean Ferguson. Voici le récit complet publié en 1978 dans un livre « Les humanoïdes, les cerveaux qui dirigent les soucoupes volantes » (page 241 - 244) :

     

    Date : Début de l'été 1950. Heure / entre 1 heure et 2 heures du matin. Lieu : Vassan, village rural de l'Abitibi, à peu de distance de Val-d'Or.

     

    L. B. revenait chez lui après avoir passé la soirée à jouer aux cartes avec ses voisins. Il faisait beau, le temps était clair.

    Le témoin marchait sur la route en terre battue quand il a aperçu, près d'une grange abandonnée depuis peu, une lumière. En même temps, il a entendu des bruits qu'il a pensé être d'origine métallique. Il s'est demandé s'il était prudent de s'approcher, mais après un temps d'hésitation, il a décidé de le faire. Il entendait alors parfaitement des éclats de voix. Il a cru qu'il s'agissait de gens qui avaient élu domicile dans cette grange pour faire de la bagosse, un alcool fabriqué de façon illicite. Il avait déjà eu connaissance que cela s'était vu dans la région.

    Perplexe, le témoin s'est arrêté. Il a eu l'idée de revenir sur ses pas, car il ne tenait pas précisément à tomber sur des distillateurs clandestins. La curiosité aidant, il s'est glissé prudemment derrière une corde de pitonne (mesure de billes de bois, vendues pour en faire du papier). Là, il entendait très bien les voix et il voyait l'objet qui émettait la lumière. Il s'agissait d'un disque lumineux et brillant de 6 mètres de diamètre, suspendu à un mètre et demi du sol. « Je n'avais jamais entendu parler de soucoupes volantes de ma vie et j'étais loin de me douter que ça pouvait être ça...

    Près de cet appareil, j'ai vu nettement, à cause de la lumière qui était quand même assez forte et qui sortait de l'objet, un être de 1,60 m. Il était bien fait, mince et l'air plutôt jeune. Du moins, c'est ce que j'ai pensé à ce moment-là. Je n'avais pas peur de regarder parce que je n'avais plus peur de faire face à des fabricants d'alcool frelaté. J'ai donc contourné la corde de bois et je me suis avancé. ».

    De près, le témoin a constaté que le bonhomme avait un vêtement phosphorescent d'une seule pièce et sur le visage, il portait un masque qui paraissait fait d'un morceau de cuir souple avec des trous pour les yeux. Il commençait au milieu du front et se terminait juste dessous la bouche. Le témoin ne s'est pas senti très brave devant le personnage masqué lorsqu'il s'est tourné vers lui, s'apercevant de sa présence, puis il a prononcé des mots dans une langue inconnue. « Il détachait ses syllabes avec une légère hésitation entre chacune d'elles. J'ai bien pensé que c'était de l'allemand, même si je n'ai pas entendu souvent cette langue. ».

    Presque aussitôt, le témoin a perçu un mouvement sous l'objet lumineux. Un autre personnage a surgi de dessous l'appareil. Monsieur L. B. a fait la réflexion suivante :

    « Baptême ! Mon affaire est faite ! Ils sont deux et je suis seul ! Peu rassuré, il observe chaque geste des deux étrangers. Le second personnage est plus petit que le premier ; il est vêtu de la même façon ; sa tête est plus grosse et elle est recouverte d'une sorte de cagoule. Il a les épaules larges, le dos voûté. A la ceinture, il porte un objet semblable à une lampe de poche. D'un geste pataud, il dirige vers le témoin cet instrument, celui-ci se sent aussitôt mortifié. (Dans le langage de Monsieur L. B. , cette expression signifie qu'il ne peut faire un seul geste, mais il garde toute sa connaissance ; il entend donc et voit tout ce qui se passe autour de lui sans pouvoir exécuter un seul mouvement). « C'était comme si tout à coup j'avais eu du plomb dans tous les membres. ».

    j'ai pensé que si j'essayais de faire un seul mouvement ? Ça prendrait des années avant que j'y parvienne. Et là, j'avais peur, car je me suis dit que si jamais je penchais en avant, je pouvais tomber et m'assommer sur une pierre ou bien me démettre un membre puisqu'à l'époque, je pesais comme il faut 225 livres : j'étais considéré comme un gros homme. ».

    Mais cette impression devait s'avérer non fondée puisque le témoin est resté solidement ancré à l'endroit où il avait été pétrifié. Les deux êtres se sont mis à parler. Le premier semblait prendre un ton plus haut comme s'il était le chef. Le personnage à la lampe de poche s'est approché tout près du témoin. Il lui a même touché le menton avec sa main, probablement pour constater sa paralysie. Monsieur L. B. se souvient très bien de cette main aux doigts déformés comme par l'arthrite, « des doigts de vieillard. ». Il était bien plus court de taille que le témoin, car sa tête arrivait tout juste à ses épaules. Pour autant que le témoin avait la possibilité de bouger les yeux, il pouvait distinguer les êtres autour de lui. Peut-être que l'être ne le voyait pas très bien, car il a enlevé sa cagoule.

    Là, même paralysé, Monsieur L. B. a eu un frisson de dégoût. Le visage de la créature était à cinquante centimètres du sien et il en distinguait tous les traits. La peau en était ridée comme celle d'une vieille pomme et tout aussi basanée. Il était déformé par un rictus : on voyait bien toutes ses dents, plus petites que celles d'un homme ordinaire et égales comme si une seule dent avait servi de modèle à toutes les autres. « C'était épouvantable à voir ! Et les yeux, les yeux ! Mon bon Monsieur, c'était quelque chose à voir ! Quand j'y repense, ça me fait encore frémir ! Car il me montrait ses yeux avec ses doigts tout déformés ; je me suis toujours demandé pourquoi. Il avait des globes oculaires semblables aux nôtres, mais le tour des yeux avait des plissures de peau comme le tour des yeux d'une poule ! Et les points noirs des yeux n'arrivaient pas à la même hauteur, comme s'ils regardaient chacun de leur côté. J'ai vu aussi que la face n'avait pas la moindre mobilité : elle était plaquée là, un point c'est tout. ».

    « J'ai senti dans le geste de cet être qui m'indiquait son visage comme une marque d'amitié ou de confiance même si c'est fou à dire ! Il voulait me faire comprendre quelque chose, mais quoi ? Pour finir, il m'a touché le bras et il a remis sa cagoule. Il est resté quelques minutes à regarder mon visage. L'autre qui n'était pas intervenu jusque-là s'est remis à parler très fort. Celui qui était devant moi m'a quitté sur-le-champ pour se rendre jusqu'à l'engin lumineux. Les deux sont alors montés dans l'objet par une courte échelle ; il m'a semblé qu'ils n'étaient pas bien agiles. ».

    Monsieur L. B.  ne se souvient plus de rien. Il prétend n'avoir pas perdu connaissance, mais il n'avait plus la force d'ouvrir les yeux malgré les efforts qu'il faisait. Il est resté ainsi pendant de longues minutes. Et peu à peu, il a pu bouger de nouveau. Il se sentait très en forme, très lucide, comme si cette période de paralysie avait décuplé toutes ses facultés. Lorsqu'il a été capable d'ouvrir les yeux, il n'y avait plus rien devant lui, ni appareil ni créatures. Il s'est assis dans l'herbe nouvelle et il a essayé de réfléchir à ce qui venait de lui arriver. Le témoin est maintenant âgé de 65 ans (1976).

    Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis l'incident et il n'a jamais pu oublier.

     

    Le Dévoilement

     

    Fernand Lagarde, membre du comité de rédaction, dès 1968, de la revue : Lumières Dans La Nuit, de Raymond Veillith, ...

    [et auteur de Mystérieuses Soucoupes Volantes  avec la participation d'Aimé Michel et de Jacques Vallée par le groupement LDLN - 1974]

    ... a suggéré  que l'ufonaute avait dévoilé à M. Lorenzi son vrai visage, celui d'un alien appartenant à une espèce qui a (visiblement) de graves problèmes de dégénérescence.

    Serait-ce là, le principal motif de la venue sur terre de tous ces ufonautes, afin d'y puiser dans sa réserve génétique exceptionnelle les éléments utiles à leur ré-génération ?

    On pourrait effectivement l'admettre, avec les nombreuses abductions et les récits d'hybridation et de croisements entre humains et les extraterrestres, qui circulent sur notre planète, depuis les temps les plus anciens jusqu'à l'époque moderne.

     

     Les Voilés

     Le Voilé

     

    Illustration : Annie Joigneaux

      Ovnis 54 - Le catalogue de la vague de 1954 rapportée par la presse - Jonathan Giné, Annie Joigneaux.

     

    Littoral de la France, août 1954, au bord de mer, un petit garçon de 10 ans jouant sur la plage voit brusquement sur le bord du rivage un disque surmonté d'un dôme posé sur la plage, et un humanoïde de taille moyenne qui est proche de cette soucoupe volante.

    Une autre créature au visage voilé s'est approchée de lui, enlève son voile lui révélant son étrange visage, le petit garçon ressent de la tristesse mélancolique face à cette créature qui semble souffrir, avec un œil injecté de sang et l'autre sombre muni d'une pupille, de grands yeux sombres avec des pupilles noires plus nuancées, des dents abimées, et sur une joue, il voit comme une blessure,.

    Cette créature regarde dans les yeux pendant quelques instants,  et le petit garçon est pris d'un malaise.

    La créature va alors s'éloigner sans rien dire, aucun mot n'est échangé, elle rejoint son compagnon qui est resté à l'écart ; les deux ufonautes regagnent la soucoupe volante qui décolle, et l'engin va s'éloigner en disparaissant au loin.

    L'enfant va être traumatisé, et ses parents voyant son important état d'agitation iront faire une déposition auprès de la Gendarmerie. 

    Ovnis 54 - Le catalogue de la vague de 1954 rapportée par la presse - Tome 1 Jonathan Giné, Annie Joigneaux

     

    Le Port du Voile

     

    Pourquoi donc afficher, ostensiblement, le port d'un voile, d'un masque ou d'une cagoule ?

    (Voilà ce qui est inattendu et très surprenant de la part de visiteurs aliens qu'on imagine plutôt en combinaisons spatiales, ou en blouses blanches de laborantins)

     

    Il s'agit donc plutôt d'une enquerre volontaire affirmée dans une mise en scène répétée, ici, trois fois, en 1950 et en 1954.

     

    [en héraldique, l'expression armes à enquerre, ou parfois armes fausses, est utilisée pour qualifier les armes qui ne sont pas selon les règles ordinaires du blason, plus particulièrement la règle dite de contrariété des couleurs, et qui offrent métal sur métal (comme les armes du royaume de Jérusalem : d'argent, à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même), ou couleur sur couleur, faites ainsi, selon certains, pour attirer l'attention sur un fait remarquable dont on doit s'enquérir, mais qui, la plupart du temps, n'est qu'une façon polie de signaler une entorse fautive volontaire. (Source. Wilkipédia)]

     

    SI JE T'OUBLIE...

     

    Royaume de Jérusalem

     

    Ne nous voilons pas la face

      

     En ufologie, ou avec les phénomènes suggérant de possibles manifestations d’intelligences non humaines (INH), comme les appelle le chasseur d'ovnis  Jean-Marie Bigorne (Cf. Chasseur d'Ovnis. Mémoires d'un enquêteur de terrain. Extraterrestres, Autocensures, Révélations, Éditions Le Temps Présent, Collection Énigma. 2014), nous rencontrons, couramment, cette façon policée d'attirer notre attention, sur un fait remarquable, et dont on doit s'enquérir  ...

    Ces intelligences s'expriment donc d'une manière hyperbolique, à l'occasion de ce que JMB nomme les rencontres très rapprochées.

     

    Les Enquerres Ufologiques 

     

     On les identifie comme des anomalies ou comme des incongruités incompatibles, ou particulièrement dérangeantes, pour la conception ou la représentation admise, et, conventionnelle des visiteurs extraterrestres qui seraient, parait-il, en villégiature sur notre planète...

    Et pendant longtemps [comme le fait remarquer JMB] les partisans de l’hypothèse extraterrestre au premier degré, les ont gommées ou évacuées en considérant qu'elles résultaient d'un possible choc psychologique des témoins ou d'une exagération de personnes à tendance mystique...

    Car, il fallait rester (soi-disant) dans un esprit de crédibilité et de respect global des lois physiques connues, au détriment de la réalité des faits, et d'une vérité d'ordre psychique et spirituel, qu'il fallait prioritairement et surtout dissimuler, par rapport aux scientifiques, que l'on voulait à tout prix intéresser au phénomène.

    Il fallait (donc) publier uniquement des récits relatifs, à d'éventuels visiteurs venus d'outre-espace à l'aide d'appareils utilisant une technologie futuriste, qui restait à découvrir...

    Cette approche, orientée et réductrice, obscurcie, la compréhension et l'intelligibilité de ces contacts de nature extraterrestre, ou non, et des ovnis, en édulcorant les faits constatés.

    Et c'est ainsi, que nous retrouvons les cas ufologiques les plus dérangeants, gommés, sélectionnés, triés, émondés, tronqués, schématisés, simplifiés, déformés, caricaturés ou retranscrits en ombres chinoises (où ils ne sont plus que les ombres d'eux-mêmes), afin de s'aligner, sur le corporatisme idéologique du politiquement-correcte et de la pensée-agnostique dominante, au détriment de la réalité des phénomènes ufologiques et para-ufologiques.

     

    Le Secours de la Cryptophanie

     

    La cryptophanie, du grec ancien kruptós couvert, caché et phan, apparition, révélation ou manifestation = qui révèle ce qui est caché.

    Les enquerres ufologiques, qui nous font signe, apparaissent ainsi clairement comme des signaux, volontairement mis en scène dans les rencontres rapprochées pour nous faire signe, et donc nous renseigner/nous enseigner.

    Sous l'éclairage de l'interprétation de la cryptophanie les enquerres/signaux deviennent des interpolations métaphoriques, (de tout ce qui va au delà de la forme apparente), en nous offrant la clef qui ouvre la grille de lecture, des écritures imagées encodées dans les rencontres rapprochées ufologiques.

    Cette technique de lecture interprétative, connue sous l'acronyme du Verger ( P.R.D.S) désignant les 4 lectures/exégèses de la Torah, selon le Sepher ha-Zohar (le Livre de la Splendeur) : Peshat : sens littéral, Remez : sens allégorique, Drash : sens analogique, Sod : sens caché, nous a permis d'approfondir, par exemple la symbolique, inhérente à la typologie des ufonautes, appelée effet-miroir, par Dominique Becker et Fabrice Kircher [Cf. Mimétisme et Crashes d'Ovnis Éditions Le temps Présent, Collection Enigma. 2013].

    Ainsi, un certain nombre d'apparitions de type ufologique nous renverraient, nos propres dérives, avec l’insistance récurrente des modèles d'ufonautes qui reproduisent, sous leurs formes extérieures, reptilienne, simiesque et hominienne : la trilogie fonctionnelle des cerveaux reptilien, mammalien et hominien de l'homo-sapiens-saber actuel.

     

     

     

    Par exemple, l'image-miroir du Bibendum serait une double représentation de deux alternatives évolutives :

    . celle du futur de l'homme moderne momifié/robotisé ;

    . celle de l'homme pneumatique (de l'homo spiritus), de pneuma signifiant le souffle, la respiration, l'esprit ;

    Bibendum est l'image de marque de la manufacture française des pneumatiques Michelin. Au Canada  comme en France, on l'appelle aussi le Bonhomme Michelin.

    Cet emblème publicitaire des pneumatiques de la marque Michelin a aussi pour devises : Nunc est bibendum (c’est maintenant qu’il faut boire), Michelin, le pneu qui boit l'obstacle.

    Dans la langue volatile des maîtres Gouliards du verbe parlant, cachant, signifiant,  Michelin se lit :

    . ce qui est à mi-chemin, 

    . Michelin = le petit Michel, dont l'étymologie signifie Qui est comme Dieu ?

    de même la devise : c’est maintenant qu’il faut boire, s'entend : c’est maintenant qu’il faut voir,

    (ce slogan publicitaire étant emprunté originellement à celui d'un projet d'affiche pour une brasserie qui montrait une momie brandissant une chope de bière, rappelons ici que la mise en bière signifie placer le corps du défunt à l'intérieur du cercueil : tout un programme !  Source Wilkipédia)

    Autrement dit, l'ufonaute Bibendum, à chacune de ses rencontres très rapprochées, nous délivre le même message d'avertissement :

     Attention, l'humanité qui a une vocation spirituelle transcendante évolutive (l'homo spiritus/pneumatique = présence pneumatique = présence spirituelle ou présence réelle mystique), est à la croisée du chemin (ou à mi-chemin) de s'enfermer dans le carcan, mécanisé et mortifère, du consumérisme/hédonisme immanent involutif.

     

     La mise en scène du dévoilement de l'ufonaute des trois rencontres très rapprochées, rapportées en haut de page, nous délivrerait aussi le même message : 

    « Prenez soin de soulever le voile trompeur du progrès matérialiste, (symbolisé par la soucoupe volante) qui entrainera l'homo spiritus sur la voie de sa régression dégénérative.» 

     

     

    Illustration : Annie Joigneaux 

      Ovnis 54 - Le catalogue de la vague de 1954 rapportée par la presse - Jonathan Giné, Annie Joigneaux.

     

    Les Capsules Temporelles

     

     Fabrice Kircher et Dominique Becker ont aussi développé l'hypothèse selon laquelle les ovnis ouvriraient des sas de passage vers l'anti-monde, où le temps s'écoulerait en sens inverse du nôtre. [Extraterrestres... Viennent-ils de l’anti-monde ? - 2005]

    Si la théorie de Fabrice Kircher et Dominique Becker est fondée, les apparitions ufologiques nous livreraient des témoignages ou des messages à la manière des capsules temporelles, dont le caisson est une coque de protection qui défie les siècles. 

    L'utilisation de capsule protégeait, aussi, les précieux parchemins enluminés et les phylactères (banderoles) que l'on roulait dans des tubes métalliques, afin de les préserver des atteintes du temps.

    Ainsi, les Rencontres Rapprochées ufologiques représenteraient, des capsules/cratophanies/apparitions surnaturelles, dont le contenu/l'épiphanie/révélation constitue le rouleau enluminé d'un parchemin, d'un phylactère, conçu et élaboré à la manière d'un Mutus-Liber/d'un Livre Muet, ou de planches dessinées, sans bulles, sans paroles et sans légendes écrites.

    Cette conception visionnaire des soucoupes volantes, était déjà défendue, en 1954, par M. Devenne, 

    [cf. Les Capsules Temporelles - Les Faux-Vrais (21)]

     pour qui les apparitions de ces engins et de leurs occupants étaient la concrétisation de la théorie de la pataphysique élaborée par le dramaturge, poète, écrivain, romancier Alfred Jarry créateur de la pièce de théâtre Ubu Roi (1895), inventeur de la pataphysique, qui, selon Alfred Jarry (Laval 1873-Paris 1907), est la science des solutions imaginaires qui s’étend aussi loin au-delà de la métaphysique que la métaphysique au-delà de la physique.

    Cette néo-science des pataphysiciens (précédant et précurseuse du surréalisme - années 1920 - et du réalisme-fantastique, cf. André Breton, Jacques Bergier, Louis Pauwels, le Matin des Magiciens - 1960 - la revue Planète - 1961) induisait/annonçait les mystérieuses apparitions des soucoupes volantes. 

    M. Devenne, initié aux arcanes du Faustroll (la bible de la pataphysique), a manifestement discerné, dans les récits des soucoupes volantes,  de la vague de 1954, la trame occultée qui les sous-tend, le parlé signifiant du caché, qui anime la création, comme l'affirme la philosophie du Faustroll : c'est l'univers supplémentaire que l'on peut ou que l'on doit voir, au-delà des apparences, la science de ce qui se surajoute au-delà de la physique et de la métaphysique.

    Selon la tradition, les symboles sont la représentation tangible de cette vision/perception et les interfaces dynamiques nous reliant aux données/informatives mémorielles, stockées, dans l'océan des fréquences fluidiques universelles. (cf. L'Hypothèse de Broglie).

     

     

     Retour à l'Accueil

     

    La Structure Nomade des Ovnis

    Mise à jour de la carte au 31/05/2023

     

    Les Apparitions Ovnis et les Manifestations Surnaturelles et lignes de Ley – Go

     

    L'Apocalypse des Ovnis - Table des Matières - Livre VI - L’Apocalypse des Ovnis (eklablog.com)

     

    Retour à l'Accueil

     

    Album Photos Ovnis

     

     Apocalypse des Ovnis - Livre VII

     

    Les Crop-Circles Décryptés

     

    Album Crop-Circles

     

    Les Rencontres Rapprochées

     

     Les Messagers

     

    Les Théophanies Futuristes

     

    Les Cratophanies Célestes

     

    Les Capsules Temporelles

     

     « Les vôtres vous parviennent du passé, les nôtre nous arrivent de l'avenir ! »

     

    L'Hyper-Physique des Aliens !

     

    « Ces Ovnis qui nous chassent La Cynégétique des Ovnis »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :