« Ces paroles sont certaines et véritables; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. »
[Apocalypse 22 - 6]
Les Ombres
RR3 du début de l'année 1956 - à 01 heure - Barre-des-Cévennes (48) - Lozère - Occitanie - France - RR3 des Gendarmes M. Barboule, et M. Simon - Enquête de M. Jean Tyrode - LDLN n° 116 - Février 1972
Bellator
Guillaume Chevallier
[Barre-des-Cévennes (48) - Lozère - Occitanie - France - est une commune rurale peu ou très peu dense, au climat des marges montagnardes - Habitants : 241 ( 7.02 hab/km2) en 1954 - 207 ( 6.03 hab/km2) en 1962 - 201 (5,9 hab/km2) en 1968 - 152 (4,4 hab/km2) en 1975 - 214 (6,2 hab/km2) en 1982 - 204 (5,9 hab/km2) en 2020 - Superficie : 34,29 km2]
Barre-des-Cévennes (48)
les eaux d'en bas et les eaux d'en haut
D'argent aux deux fasces de gueules.
L'ATTERRISSAGE DE BARRE-DES-CEVENNES (Lozère - 48)
Enquête de J. TYRODE
LDLN n° 116 - Février 1972
L'affaire se passe au début de l'année 1956, à une heure du matin, les deux témoins sont deux gendarmes en tournée, actuellement en retraite : M. Barboule à Huchaud (Gard), M. Simon à Saint-Dié (Vosges).
Les lieux
Le village de Barre-des-Cévennes qui compte 240 habitants est constitué par une suite ininterrompue de maisons bordant la N. 583 sur quelques centaines de mètres. Il existe quelques petites rues difficilement praticables, telles celle qui conduit à l'église. Cette configuration est due à sa situation à flanc de montagne, celle-ci s'allongeant au NE, parallèlement à la route culmine à 1 015 m. Elle tombe presque à pic sur le village et la pente continue vers le NO. A quelques centaines de mètres, vers le SE la D. 62 grimpe un petit col pour redescendre rapidement en direction du Moulin du Quet (872 m d'altitude) (carte Michelin n° 80 pli 6).
Les faits
Cette nuit-là, deux gendarmes rentraient de tournée venant de Cassagnac, et remontant le petit col en direction des Barres, poussaient leur vélo à la main. Soirée de morne routine, ils n'avaient rencontré personne sur leur trajet. Ils allaient parvenir au sommet de la côte, et apercevaient devant eux la masse sombre du Castelai sur la pente duquel est bâtie Barre-des-Cévennes : en bordure de route une grange. En parvenant à la hauteur de la grange ils entendirent soudain un grand bruit qu'ils assimilèrent à celui d'un moteur de camion, montant la côte qu'ils venaient de parcourir.
Bonne affaire, se disaient-ils, ils allaient pouvoir marquer leur passage sur leur carnet en contrôlant le seul véhicule rencontré. Aussitôt, ils appuient leur vélo contre le mur de la grange pour attendre cette arrivée.
C'est à ce moment qu'ils s'aperçurent de leur erreur d'appréciation : le bruit entendu venait d'une direction opposée, c'est-à-dire de Florac. En quelques secondes le bruit s'était amplifié intensément, et c'était maintenant un vacarme assourdissant. Il était impossible que ce fut un camion ! Et puis, il semblait à présent que le bruit venait d'en haut, et non de la route.
Brusquement, en face d'eux, à quelques mètres du sol, passant à une cinquantaine de mètres, un énorme engin apparut, tout à fait différent d'un camion grimpant la côte de la Rouvierette !
C'était une sorte de masse noire pouvant atteindre une dizaine de mètres de diamètre (à supposer qu'elle était circulaire) et 1,20 m de haut. C'est du moins la première impression, car il leur apparut aussitôt, à la base de l'engin, à 0,60 m environ du sol, des sortes de tuyères (c'est le terme de comparaison) desquelles sortaient comme des flammes courtes et rougeâtres. Elles se situaient tout autour de l'objet et à sa base. Les deux témoins ont également parlé de « gueules rouges » pour désigner ces tuyères.
En même temps que cette vision étrange, un vent chaud et fort leur souffla au visage, les plaquant sur le mur de la grange. Tout ceci se passa très rapidement, entre le moment où le bruit fut perçu et celui où l'engin fut aperçu il s'écoula une minute environ.
Le dos à la remise, ils virent l'engin continuer sa route et se diriger vers un terre-plein. Celui-ci formait une grande surface plane entre 2 haies, en forme de triangle, dont un sommet serait la grange et la base de 100 m environ, à 150 m à l'opposé.
Lorsque l'engin passa devant eux, ils purent remarquer qu'il possédait effectivement des sortes de tuyères, ouvertures rougeâtres, dont la lueur leur donna l'impression d'un objet porté à température élevée qui serait en train de refroidir : un fer rouge « qui noircit en se refroidissant » pour respecter l'expression utilisée par les témoins. Il se situait alors à cinquante mètres d'eux environ, et ils remarquèrent qu'à ce moment leur pantalon flottait sous le souffle dégagé par l'engin. Le gendarme Barboule n'hésite pas à reconnaître que la peur y était peut-être pour quelque chose !
L'objet arriva sur le terre-plein, et les témoins remarquèrent que les « tuyères » rougeâtres devenaient de plus en plus sombres, ressemblant au fer rouge qui se refroidit. Dès que ces ouvertures furent devenues tout à fait sombres ou presque, ce qui demanda une minute environ, au sommet de l'engin s'alluma une sorte de coupole d'un blanc ivoire opaque. Celle-ci devait peut-être exister avant l'arrivée de l'objet, mais elle n'apparut qu'une fois lumineuse. La luminosité paraissait venir de l'intérieur. Et aussitôt, entre la base de cette coupole et le dessus de l'objet noir, sortirent des rayons de diverses couleurs : verts, jaunes, bleus, verdâtres et jaunâtres qui aveuglaient comme une ampoule électrique. Pendant ce temps le vent émis par l'engin continuait à souffler.
Les rayons se dirigeaient dans tous les sens, mais certains étaient plus aveuglants que d'autres.
Après l'apparition des rayons les témoins virent la coupole changer de forme, ou plutôt elle laissa échapper un objet. C'était une espèce de ballon blanc qui se détacha de l'engin. Il leur parut être sorti de la partie située entre la coupole et la partie noire, c'est-à-dire du même endroit d'où étaient sortis les rayons colorés, et semblait être éclairé par les rayons en question Ils ne savent absolument pas comment il est sorti de l'engin, ni sous quelle forme, toujours est-il qu'il apparut à peu près rond à côté de l'objet.
Le ballon était lumineux par lui-même, mais non aveuglant, et on pouvait facilement supporter sa vue, comme ils s'en rendirent compte une fois qu'il se fut déplacé obliquement sur leur gauche. La teinte était mate, d'un blanc ivoire, en somme de la même couleur que la coupole de l'engin.
Après un parcours oblique de peu d'amplitude, il partit en ligne droite en direction de Castelai, puis il parut longer la pente. Sa vitesse de déplacement était faible, de l'ordre de celle d'un vélo. Arrivant près de la colline, sur le versant droit par rapport aux observateurs, il disparut derrière la crête. Il réapparut sur le côté gauche et continua de tourner autour de la colline. Il en fit deux fois le tour de la même façon et revint sans bruit vers l'engin, passant à 50 mètres de nos deux gendarmes.
Entre temps, et durant le périple du ballon, les témoins avaient fort bien remarqué que des personnages se déplaçaient autour de l'engin. Ils pouvaient être au nombre de quatre. Ils apparaissaient dans la nuit comme des ombres se mouvant sur le sol. Ils avaient la silhouette et la taille d'un homme, et firent plusieurs fois le tour de l'engin, éclairés par la lumière émanant de la coupole. Dans la nuit, malgré la lumière de l'engin, il leur est difficile de donner des détails sur leur aspect, mais seulement qu'ils avaient un aspect humain.
Deux minutes s'étaient écoulées depuis le départ du ballon, quand celui-ci revint, les êtres étant toujours là en train de tourner autour de leur véhicule. Le ballon se posa sur la coupole, ou rentra à l'intérieur, ce que les témoins ne peuvent préciser avec certitude, les êtres rentrèrent à l'intérieur, on ne sait comment, ce qui est certain c'est que les gendarmes ne les virent plus.
Qu'avaient fait les êtres durant le périple du ballon ? Les témoins supposent qu'ils devaient procéder à quelques vérifications de leur véhicule... Ils affirment toutefois qu'ils restèrent debout tout le temps. Ils leur ont paru assez gros, leur démarche était lente, comme celle d'une personne qui cherche quelque chose. Comment rentrèrent-ils dans l'engin ? Ils ne peuvent le dire.
Puis les rayons lumineux disparurent, la coupole s'éteignit, et un nouveau vent tiède s'est mis à souffler avec violence. Les « tuyères » qui avaient été vues rouges à l'arrivée ne s'allumèrent pas, un vacarme assourdissant se produisit alors et l'engin s'éleva du sol. Il monta verticalement et extrêmement vite, et les deux gendarmes n'eurent que le temps de lever les yeux pour le voir disparaître dans la nuit.
Commentaires des gendarmes.
Lorsque les êtres firent leur apparition, les gendarmes eurent très peur. M. Simon eut une réaction qu'on pourrait qualifier de réflexe naturel : il porta la main sur son revolver en disant entre ses dents « si un rombier s'amène je le sèche ! ». M. Barboule ne comprit pas tout d'abord ce que disait son collègue, toute son attention étant concentrée sur la scène qui se déroulait devant lui; ce fut M. Simon qui le lui répéta par la suite en regagnant la brigade. Tous deux avaient les jambes qui tremblaient et se sentaient paralysés. « Sécher » l'être qui se serait aventuré vers eux, M. Simon en eut été bien incapable, car il était réellement paralysé. Était-elle provoquée de l'extérieur ou par la peur ? C'est un point difficile à éclaircir.
L'engin parti, la peur n'était toujours pas dissipée, et lorsqu'ils remontèrent sur leur bicyclette les deux gendarmes tremblaient à peu près autant que lorsque les êtres étaient là. C'est là un signe nerveux, dit M. Barboule. Pendant toute la durée de l'observation, ils ne se sont pas adressé un seul mot, gardant pour eux leurs réflexions, sauf en voyant arriver l'engin : « C'est une soucoupe ! » ont-ils dit. Ils me disent que la peur, mais aussi les rayons les paralysaient et sont dans l'incapacité d'analyser leur état d'esprit à ce moment-là.
M. Barboule avait eu déjà l'occasion d'avoir peur ; par exemple au cours de bombardements, mais cette peur au cours de son observation était différente. Il avait peur de se trouver en face d'un ennemi puissant contre qui on ne peut rien, peur de l'inconnu, d'être enlevé ou détruit. Célibataire, ses pensées allaient vers sa famille, sa mère, ses sœurs, il revit son père et pensa qu'il ne les reverrait plus. Tous deux trouvèrent ces instants extrêmement longs, bien qu'ils n'aient duré que cinq minutes environ. A un certain moment, sous l'effet de ce vent chaud, ils pensèrent qu'ils allaient griller comme des saucisses.
Le gendarme Simon en tout cas ne put à aucun moment sortir la main de son étui révolver et il crut que les êtres le paralysaient. L'objet une fois disparu, ils constatèrent qu'ils ressentaient des douleurs musculaires, dues peut-être à leur crispation durant l'observation. Ils n'eurent aucune autre séquelle.
Selon eux, ils ont été parfaitement aperçus par les occupants de l'engin qui ne s'occupèrent pas autrement d'eux, agissant comme s'ils n'existaient pas. Pour eux l'objet était réellement un objet et ils l'imaginent en métal avec une coupole plastique. La lumière comme provenant de l'intérieur à travers une paroi translucide qui ne permettait pas de voir ce qui se passait à l'intérieur. Quant aux rayons, lorsqu'ils étaient dirigés vers eux, ils leur auront paru aussi violents que la lumière de la soudure électrique.
La montre.
M. Barboule avait une montre Lip achetée à Séverac-le-Château en 1955 (Aveyron). Elle ne marquait plus l'heure exacte depuis le jour de cette observation. Il la porta chez un horloger de Saint-André-de-Valborgne. Celui-ci après examen lui demanda s'il n'avait pas passé une radiographie avec sa montre au poignet. Il lui dit que c'était possible, et M. Valmalle, l'horloger, lui recommanda : « si elle continue à mal marcher vous me la rapporterez ». Enfin elle ne marcha jamais bien et M. Barboule la déposa dans un tiroir où quelques années après ses enfants la trouvèrent pour la démonter et en perdre les pièces.
PETITE SUITE
Nos deux gendarmes relatèrent leur observation dans un rapport établi à l'intention de leur chef. Le lieutenant Guillaume, qui commandait la compagnie de Florac, fut même prévenu par téléphone. Il vint alors à Barre-des-Cévennes et se rendit sur les lieux. D'abord très surpris par le récit, il finit par lui accorder crédit. Un fait militait en faveur des deux gendarmes : plusieurs personnes de Barre-des-Cévennes avaient été réveillées cette nuit-là par un très fort bruit qui sembla se produire au-dessus de leur tête. Elles ne se levèrent pas, mais elles furent très intriguées. Quelques-unes avancèrent qu'il pouvait s'agir d'une expérience des usines Rhône, tenue secrète, qui se révéla fausse.
Il vint des gens de Marseille sur les lieux pour étudier le phénomène, mais les gendarmes ignorent de qui il s'agit.
Ils m'indiquèrent par la suite que le bruit perçu était semblable à celui que fait un caterpillard ou une pompe à chapelets, ou encore un cliquètement de plusieurs centaines de culbuteurs de moteurs, fonctionnant en même temps. M. Barboule a reproduit le croquis qu'il fit à l'époque, des lieux et de la forme de l'engin qu'il a eu l'occasion de pouvoir observer.
N.D.L.R. — Deux gendarmes observent un objet, font un rapport qui déclenche une enquête de leur supérieur, celui-ci constate qu'un fait anormal a eu lieu, et si nous ignorons ce qui a pu être relevé sur place nous pouvons considérer cette relation comme très sérieuse.
Un engin est vu qui, par ses formes, rappelle ceux qui sont décrits dans de nombreux témoignages. Une boule blanche qui rappelle celles de l'Aveyron (LDLN n° 107, 108 et 109) et celle d'Anderlues en Belgique (LDLN n° 110) où un comportement intelligent est constaté. Des occupants, des rayons colorés, une montre qui ne fonctionne plus, nous avons une gamme assez complète des manifestations du phénomène. Un fait insolite dans l'insolite, le bruit inhabituel de l'engin et ses manifestations rappelant celles des engins à coussin d'air... de loin il est vrai, avec un vent chaud devenant brûlant.
S'il est toujours difficile de faire des commentaires qui s'avèrent le plus souvent intempestifs et ne constituent que du mauvais remplissage, on notera ici la mission singulière de cette boule blanche qui fait deux fois le tour de la colline au-dessus du village. Si l'on peut penser que les personnages se dégourdissaient les jambes autour de leur appareil après un long voyage, le périple de la boule ressemble par contre à une mission exploratoire autour d'un site précis : le mont Castelai. On peut se demander le motif de cette mission, et ce motif on le pense serait intéressant à connaître. A l'heure où nous écrivons ces lignes nous demandons aussi à nos amis proches du lieu ce qu'ils savent sur ce site, mais nous faisons appel à tous ceux qui nous lisent pour fournir les renseignements qu'ils possèdent sur ce lieu et à ceux qui le peuvent de les rechercher : géologiques, géophysiques, historiques, archéologiques et préhistoriques. Il semble que la recherche devrait en bénéficier.
A) Emplacement de l'objet avec altitude et coordonnées géographiques.
B) Emplacement des deux gendarmes.
C) Représente la boule blanche et une partie du trajet vu.
D) Parcours supposé de la boule.
E) Trajet de la boule vu des témoins.
Les traits fins représentent la figuration des courbes de niveau
La Capsule Temporelle de la Rencontre Rapprochée RR3 des Gendarmes Barboule et Simon
En lieu et place des ovnis et de la théorie des visiteurs extraterrestres conventionnels avec leurs drôles d'engins non-conventionnels, nous vous proposons de suivre la méthode de lecture traditionnelle reposant sur la symbologie des anciens pour les Cratophanies/Théophanies/Rencontres Rapprochées avec l'ineffable.
Pour nos ancêtres ces manifestations/apparitions supranaturelles sont porteuses de message transmis, individuellement, et destiné à la collectivité humaine, dans le déroulé précis, d'une mise-en-scène préméditée et savamment orchestrée, où les événements/éléments particuliers sont constitutifs du sens de lecture et de la lecture du sens global.
Le fait d'analyser le contenu sémantique individuel de chaque apparition ufologique nous conduit à dégager sa cause, son origine et sa nature.
La base de données fournies par la perception, la réception, le vécu, la description et la transmission du témoin ciblée par l'intelligence qui est à l'origine de sa rencontre rapprochée, nous en donne la possibilité.
Le compte-rendu tant subjectif qu'objectif du témoignage fait apparaitre, en effet, une interprétation analogique qui sous-tend, son déroulé et qui échappe le plus souvent totalement à l'intelligibilité ordinaire des témoins, et demeure ignorée par la plupart des enquêteurs ufologiques, eux-mêmes.
Cette trame polysémique nous déroule le fil conducteur de la pensée de l'intelligence qui se manifeste, au travers d'une représentation d'un discours figuratif et imagé, aménagé, adapté au profil psychologique du témoin, à son vécu et à son héritage socio-culturel.
Ce constat n'est pas récent, les anciens nommaient ce type de rencontre rapprochée, cratophanie (apparition/manifestation surnaturelle) et les attribuaient aux puissances célestes, venues guider ou instrumentaliser les humains en leur délivrant une épiphanie (un message/une révélation).
Autrement-dit, une intelligence non-humaine s'adresse aux humains depuis des temps immémoriaux.
Quel est son objectif, sa motivation, son programme, qui est-elle ?
Elle nous répond indirectement avec la Rencontre Rapprochée RR3 des Gendarmes Barboule et Simon.
La synchronicité des mots et des images
L'apparence formelle de l'engin décrite par les 2 Gendarmes Barboule et Simon représente la clef de la grille de lecture de cette capsule temporelle qui leur est apparue en ce début d'année 1956 à Barre-des-Cévennes :
avec sa coupole blanc ivoire opaque, sa couronne sombre entourée de tuyères rougeâtres devenues de plus en plus sombre, ses rayons de diverses couleurs : verts, jaunes, bleus, verdâtres et jaunâtres qui aveuglaient comme une ampoule électrique, ses émissions de vents chauds, ... en tant que transposition évocatrice de notre étoile solaire, avec son rayonnement, sa lumière, sa chaleur, ses tâches et trous solaires, sa couronne, ses vents/tempêtes/éjections de masses coronales ;
le Soleil étant le symbole théologique de Christ, transforme cette RR3 en cratophanie surnaturelle ;
l'engin/Soleil se pose sur un terre-plein, grande surface plane en forme de triangle, ... évocation du Triangle Divin de la Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint Esprit ;
les personnages, se déplaçant autour de l'engin. qui pouvaient être au nombre de quatre, comme des ombres se mouvant sur le sol, ... renvoient aux 4 vivants/archanges (ombres = esprits) du Tétramorphe qui accompagnent la représentation traditionnelle du Christ ;
cet engin/Soleil au rayonnement arc-en-ciel, figure l'Alliance de la Divinité et de l'Humanité, dont l'Arc-en-Ciel biblique est le symbole ;
le ballon/drone lumineux, issue de la coupole de l'engin, en tournant autour de la colline du Castelai, deux fois, ... avant de revenir à l'engin/Soleil, ... symbolise le renouvellement de cette Alliance Divine, ... au prochain retour du Messie, à la fin des temps ;
le dysfonctionnement de la montre de M. Barboule marque la nécessité impérieuse de s'aligner sur l'espérance de ce retour messianique, ... Barboule = action de retourner, ... c'est-à-dire réaliser une métanoïa = un retour spirituel vers Dieu, ... Dieu qui a eu pitié de la souffrance des Hommes (Simon = Dieu a entendu ma souffrance), ... avec la rédemption de la résurrection de son fils unique Jésus Christ, ... qui a apporté la Paix aux hommes de bonne volonté, ... ce retournement, ce changement est métaphoriquement incarné par la colline du Castelai (Barre-des-Cévennes = ligne de crête), qui est située sur la ligne de partage des eaux, celles qui s'écoulent vers l'océan Atlantique, en direction de l'Ouest, vers le coucher du Soleil, la Lanterne des Morts, et celles qui versent vers la mer Méditerranée, en direction de l'Est, vers le lever du Soleil, l'Astre du Monde ... qui est le Christ.