• Les Illusionnistes

    « La magie est un pont. Un pont qui te permet d'aller du monde visible vers l'invisible. »  

    [Élégies - XXI - Pierre Ronsard] 

     

     

    Les Illusionnistes

    Bellator

    Guillaume Chevallier

     

    Sospel (06)

    le Chef de la Chevalerie Terrestre

     

    De gueules à saint Georges contourné de carnation, vêtu d'azur, casqué d'or, sur un cheval d'argent, terrassant un dragon couché de sinople.

     

    [Sospel /habitants : 2 582 (41.38 hab/km2) en 1968 - 2 171 (34.79 hab/km2) en 1982 - 3 792 (60.77 hab/km2) en 2020 - Commune rurale peu ou très peu dense - Superficie : 62.39 km2 - Climat méditerranéen]

     

    Sospel (06) - Alpes-Maritimes - Provence-Alpes-Côte-D’azur - France - 30/04/1983 - de 02h00 à 04hoo 

    RR3/RR4 de Mme Llona Ghisbain (1 - LDLN n° 299)

     

    On peut faire, d'un témoignage tel que celui-ci, plusieurs "lectures" bien différentes, et le premier degré n'est peut-être pas celui qu'il faut recommander, tant il y a de raisons de supposer que dans ce genre de récit, les souvenirs du témoin ne sont pas nécessairement le reflet fidèle de "ce qui s'est réellement passé".

    Rappelons que Marc Tolosano est le président du Centre de Recherches Ufologiques Mentonnais, créé au début de cette année. Quant à Jean-Claude Dufour, avec qui il a travaillé sur cette affaire, ce n'est pas non plus un inconnu pour les lecteurs de LDLN, qui se souviennent certainement de son étude sur une proportion anormale de naissances remarquables, survenues à proximité de la ligne BAVIC.

     

    Sospel, petite ville des Alpes Maritimes se situe dans un bassin cultivé, ou l'on trouve notamment des oliviers, entouré de hautes montagnes. C'est une ville-carrefour, au confluent du Merlansson et de la Bévéra, ou se croisent les routes de Menton à la Haute Vésubie et de Nice à Turin par le col de Tende.

    Sospel fut une halte pour les légions romaines. Le Pape Pie VII y logea en 1809, lorsque, sur ordre de Napoléon, il fut éloigné des États Pontificaux et amené en France.

    Ses crêtes et ses abords sont truffés de blockhaus qui appartenaient à la ligne Maginot. Au cours de la seconde guerre mondiale, de vio¬ lents heurts ont opposé, à Sospel, Résistants et Alliés aux troupes allemandes.

    Circonstances de la rencontre

    L'évènement s'est produit le samedi 30 avril 1983, à environ 3 km de Sospel. La maison du témoin, construite sur un terrain en pente fait de planches méditerranéennes, surplombe le Merlansson.

    Ce témoin est une femme d'une soixantaine d'années, très dynamique, très travailleuse. Elle n'est pas native de Sospel. Afin de préserver sa tranquillité, son nom ne sera pas révélé ici.

    Les êtres

    A 2 h du matin, cette dame fut réveillée, dans la pièce ou elle dort habituellement, par une boule rouge, de la taille d'un ballon de football. Cette boule disparut alors, pour laisser apparaître quatre êtres.

    Ils étaient grands (entre 1,70 m et 1,80 m), très athlétiques. Leur démarche était pareille à la notre. Ils marchaient sans se presser.

    Le visage de ces êtres était long et pâle, leur nez fin et long. La bouche était très fine, et longue également. Les yeux, de couleur bleue, étaient très allongés. Le témoin fut surpris par la disposition des pupilles : excentrées, elle étaient proches du bord interne des yeux. Mme X dit que cela faisait penser à une personne qui louche. Pourtant, ils ne louchaient pas. Vu leurs grands yeux, elle pense que les pupilles pouvaient aller d'une extrémité à l'autre de l'œil. Ces êtres avaient des sourcils blonds.

    Le renfoncement que possède tout être humain, à la jointure du nez et du front, était chez eux inexistant. "C'était d'un seul bloc". Ils ne possédaient pas non plus la petite fossette que nous avons entre le nez et la bouche. Ils avaient des dents.

    Les cheveux n'ont pas été vus, car ces personnages avaient la tête couverte, à la manière des hommes-grenouilles, avec une différence, toutefois : cette "calotte" ne rejoignait pas le col de leur combinaison. Elle englobait parfaitement le crâne et les oreilles. Mme X, en effet, a remarqué les légers renflements correspondant aux oreilles.

    Leurs mains, non gantées, étaient douces, fines, et un peu plus grandes que la normale, avec peut-être "une impression" de mollesse dans leur consistance.

    Ces êtres parlaient normalement, sans accent. Ils souriaient souvent.

    A la question :

    "Parlez-vous d'autres langues ?", ils ont répondu qu'ils connaissaient toutes les langues de la Terre.

    Déroulement de la rencontre

    Mme X ne sait pas si elle s'est réveillée toute seule, ou si quelque chose l'a tirée de son sommeil.

    Lorsqu'elle voit cette boule rouge, elle n'a qu'une idée en tête : "C'est la foudre en boule !".

    Aussitôt, elle tente de réveiller son mari. Rien à faire, il dort ! Cela ne l'inquiète pas : elle sait qu'il a le sommeil lourd. Elle se lève, va dans la pièce voisine pour créer un courant d'air. Elle revient, et se trouve nez-à-nez avec quatre êtres.

    Son mari dort toujours...

    Mme X n'a pas peur, mais tente quand même, une nouvelle fois, de réveiller son mari. Les êtres disent alors : "Ce n'est pas la peine, il dort".

    Les quatre bergers allemands, qui habituellement préviennent de toute approche, restent muets. Ces chiens, considérés en général comme agressifs, se sont réfugiés sur le lit ! Ils regardent les intrus, les yeux exorbités.

    Nullement impressionnée, Mme X invite ces personnages à s'asseoir. L'un d'eux, qui semble être le chef (car c'est surtout lui qui parlera au témoin), pose une question : "Savez-vous qui nous sommes ?".

    Mme X, qui a remarqué leurs gestes lents, répond : "Vous êtes des robots !". Son interlocuteur, amusé, lui tend la main, en disant : "Touchez !". Elle s'aperçoit alors que cet être est fait de chair.

    "Alors... Vous êtes des extraterrestres", dit-elle. Ils répondent affirmativement.

    A propos des langues de la Terre, Mme X regrette, aujourd'hui, de ne pas avoir tenté de les piéger, car elle connaît des langues étrangères. Mais sous le coup de l'émotion, elle n'y a pas pensé.

    Il est à noter que Mme X a ressenti une certaine gêne pour parler. Il fallait qu'elle fasse des efforts, pour penser et formuler ses questions. Sa volonté était comme ralentie...

    Soudain, les êtres se lèvent. Ils veulent montrer au témoin qu'ils connaissent bien notre planète. Ils sortent de la maison. Là, une surprise attend le témoin : d'autres êtres se trouvent dans la cour !

    Les quatre premiers hésitent à choisir la cour. Ils font le tour des lieux, puis finalement rentrent dans la maison, pour sortir par la pièce où ils sont tout d'abord apparus. "Ici, c'est parfait, disent-ils. Nous allons vous faire une projection."

    Il faut signaler qu'en ce matin du 30 avril, une brume opaque avait envahi les environs. Il est à noter également que Mme X était en chemise de nuit, et qu'à cette époque, à Sospel, il fait généralement froid. Elle-même a été très étonnée de remarquer qu'elle ne ressentait nullement le froid de la nuit.

    Outre Mme X et les quatre premiers intrus, se trouvent là d'autres "extraterrestres". Trois d'entre eux tiennent une boule noire dans la main.

    C'est alors que, sur la brume, défilent des images hautes d'environ trois mètres. Toute l'histoire de la terre se trouve bientôt relatée, de la Préhistoire à la Seconde Guerre Mondiale !

    Mme X voit "de vrais films" retraçant toutes nos guerres. Tantôt les images défilent, tantôt elles restent fixes, comme des diapos que l'on projette. La couleur dominante est le sépia.

    Lorsque Mme X dit que la guerre ne l'intéresse pas, les êtres lui répondent que la Terre ne connaît que des conflits, et qu'ils ne connaissent notre planète que sous cet aspect.

    Le témoin regarde les images qui défilent...

    Lorsqu'un être cesse de braquer sa boule, un autre commence la projection, à droite ou à gauche, à tel point que Mme X craint, à un moment, d'attraper le torticolis.

    Les boules noires n'émettent aucun faisceau lumineux.

    La projection terminée, Mme X retourne à la maison, en compagnie des quatre êtres. Son mari dort toujours, et les chiens n'ont pas bougé.

    Elle tente de poser des questions, qui l'intéressent et intéresseraient les savants, sur le temps, les distances, et autres choses de ce genre. Pour toute réponse, on lui affirme qu'elle ne pourrait pas comprendre. Elle demande également pourquoi ses visiteurs sont tous "des hommes". Ils lui répondent que des femmes les accompagnent parfois, mais pas cette fois-ci.

    Mme X n'a absolument pas peur. Elle est même plutôt heureuse, et leur propose de manger, de boire, de fumer. Courtoisement, et en souriant, ils refusent, lui promettant toutefois que lors de leur prochaine visite, ils mangeront ensemble.

    Durant l'entretien, des êtres passaient leur tête par une fenêtre, comme pour voir si tout se déroulait bien. La boule rouge, qui était apparue dans la pièce, avait disparu dès l'entrée des êtres. En revanche, une lueur rouge orangée éclairait le mur, dégageant une douce chaleur.

    A 4 heures du matin, les "étrangers" décident de partir. Ils se lèvent, et serrent la main de Mme X, qui les accompagne à la porte.

    C'est alors qu'elle voit un objet, de forme ovale très allongée et de couleur sombre. Il a environ une quinzaine de mètres de long. Une porte est visible, par laquelle le témoin voit, à l'intérieur, une lumière diffuse.

    La brume est toujours là, partout. La distance entre l'objet et la maison n'est que d'une trentaine de mètres.

    De la porte de l'objet sort une passerelle, que les êtres empruntent, après avoir marché sur le toit en tôle ondulée d'un clapier.

    L'objet avait-il des pieds ? Pour le témoin, cela ne fait aucun doute, car la porte, pour être face au clapier, devait se situer au moins à 5 mètres de hauteur. Toutefois, Mme X n'a à aucun moment vu le dessous de l'objet, caché par une planche et par la brume épaisse.

    A la question "Saviez-vous que des objets vus par de nombreux témoins, de par le monde, pouvaient stationner sans appui de type classique ?", Mme X répondit : "Ah bon, cela existe aussi ?".

    Lorsque l'objet est parti, le témoin a entendu un léger sifflement. La rencontre avait duré de 2 h à 4 h du matin.

    Mme X se recoucha, et aussitôt, se demanda si elle ne devait pas prévenir le curé et la gendarmerie. Mais rapidement, elle résolut de ne rien dire à personne, de peur d'être prise pour folle. Même à son mari, elle ne dit rien.

    Tout à coup, elle eut de violents battements de cœur, et fut prise d'une panique indescriptible, qu'elle n'avait jamais connue auparavant.

    Quinze jours plus tard, elle reçut la visite d'une amie qui, venant de perdre quelqu'un, traversait une période de cafard, et lui dit qu'elle priait souvent, pour voir, au moins une fois des extraterrestres.

    Mme X, aussitôt, réagit : "Si toi, tu pries pour les voir, moi, sans prier, je les ai vus !".

    C'est ainsi que, grâce à M. Dufour, nous avons eu connaissance de ce cas.

    Deux mois après l'évènement, un voisin qui s'intéresse aux soucoupes volantes a photographié ce qu'il considère comme une trace d'atterrissage.

    Selon Mme X, cette trace n'avait pas été produite par "son objet". Celui-ci, en effet, n'avait pas laissé de trace, et la photo a été prise plus bas.

    On note un détail étonnant, concernant les combinaisons des quatre visiteurs : Mme X a remarqué, sur les épaules, des sortes de barrettes jaunes et vertes, "comme des grades".

    Ces personnages avaient promis à la dame de revenir, six mois plus tard.

    Ils ne sont pas revenus. Mme X, qui les attendait, avait très peur de les revoir. Elle s'était même construit un lit en hauteur, et s'était barricadée, à l'approche des dernières journées.

    Dans l'ensemble, pourtant, elle a bien supporté l'aventure. Elle reste émerveillée, en pensant à leur gentillesse, leur amabilité, leur sourire. Elle les trouvait beaux, et se pose toujours la question : "Pourquoi m'ont-ils choisie, moi ?".

    Auparavant, elle n'avait guère songé à la possibilité d'une telle rencontre. Aujourd'hui, elle regarde un peu plus souvent le ciel, avec une certaine espérance.

    Elle a préparé "dans sa tête" des questions, car elle a soif de savoir. Elle ne sera plus prise au dépourvu.

    Sospel (06) - Alpes-Maritimes - Provence-Alpes-Côte-D’azur - France - 30/04/1983 - de 02h00 à 04hoo 

    RR3/RR4 de Mme Llona Ghisbain (2 - RR3 Le dossier des Rencontres du Troisième Type en France, Julien Gonzales, 2014)

     

    Le témoin, Mme Llona Ghisbain (la soixantaine), habite une maison isolée, à environ 3 km de Sospel. Elle se réveille en sursaut. Une boule rouge de la grosseur d'une tête humaine paraît inspecter sa chambre et disparaît.

    Étonnée, croyant avoir rêvé, Mme Ghisbain, se lève, fait quelques pas et se trouve en présence de quatre visiteurs.

    Ce sont de grands et beaux hommes à l'allure sportive avec un visage allongé, un nez fin en prolongement d'un front très droit, des yeux bleus aux pupilles excentrées, donnant l'impression d'un léger strabisme divergent, une bouche large aux lèvres serrées, des sourcils blonds. Leurs sourires montrent des dents saines. Leurs têtes sont couvertes d'une sorte de cagoule qui dissimule cheveux et oreilles.

    L'un des êtres se serait alors exprimé dans un français correct.

    Les visiteurs font comprendre à Mme Ghisbain, qu'ils arrivent d'une lointaine planète de la galaxie, qu'ils sont faits de chair et de sang, qu'ils connaissent l'histoire de la Terre.

    Avec politesse, ils entraînent leur hôtesse à l'extérieur, font avec elle le tour des bâtiments qui dominent des terrasses surplombant la vallée de Merlanson (rivière).

    D'autres compagnons, de même allure et d'habillement identique, les rejoignent.

    Trois d'entre eux tiennent dans leurs mains, chacun une sphère de couleur noire ; elles vont permettre la projection d'images racontant l'histoire de notre planète jusqu'au dernier conflit mondial.

    Elle leur déclare que la guerre ne l'intéresse pas. Les êtres lui répondent que la planète Terre est connue des autres civilisations de la galaxie sous cet angle négatif de luttes sanglantes et fratricides.

    C'est d'ailleurs une des raisons qui la font tenir à l'écart...

    Après quoi, les quatre visiteurs raccompagnent Mme Ghisbain jusqu’à sa maison.

    Elle tente de leur poser des questions sur les distances cosmiques, les déplacements interstellaires, les sociétés sidérales...

    Les êtres se contentent de lui répondre qu'elle ne pourrait pas comprendre.

    Mme Ghisbain, invite visiteurs à boire et à manger. Courtoisement, et en souriant, ils refusent mais lui promettent qu'ils mangeront ensemble lors de leur prochaine visite.

    A 4 heures du matin, les visiteurs prennent congé aimablement. Leur  hôtesse les suit sur le pas de la porte et découvre, en contrebas de sa villa, un objet de forme ovale d'une quinzaine de mètres de longueur. Une ouverture laisse apercevoir, à l'intérieur, une lumière très douce. Une passerelle relie cette porte au toit d'un clapier en tôle ondulée. Les êtres l'empruntent et disparaissent dans l'engin stationnaire au-dessus du sol à environ 5 mètres de hauteur. Lorsque l'engin décolle, celui-ci émet un léger sifflement puis disparaît dans la nuit.

     

    Sources : LDLN, n° 299, enquête de Marc Tolosanco et Jean-Claude Dufour ; Jean Goupil, Les Ovnis une intelligence artificielle ! OVNI : le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France  - RR3 Le dossier des Rencontres du Troisième Type en France, Julien Gonzales, 2014.

     

    Les Capsules Temporelles

     

     Fabrice Kircher et Dominique Becker ont développé l'hypothèse selon laquelle les ovnis ouvriraient des sas de passage vers l'anti-monde, où le temps s'écoulerait en sens inverse du nôtre. [Extraterrestres... Viennent-ils de l’anti-monde ? - 2005]

    Si la théorie de Fabrice Kircher et Dominique Becker est fondée, les apparitions ufologiques nous livreraient des témoignages ou des messages à la manière des capsules temporelles, dont le caisson est une coque de protection qui défie les siècles. 

    L'utilisation de capsule protégeait, aussi, les précieux parchemins enluminés et les phylactères (banderoles) que l'on roulait dans des tubes métalliques, afin de les préserver des atteintes du temps.

    Ainsi, les Rencontres Rapprochées ufologiques représenteraient, des capsules/cratophanies/apparitions surnaturelles, dont le contenu/l'épiphanie/révélation constitue le rouleau enluminé d'un parchemin, d'un phylactère, conçu et élaboré à la manière d'un Mutus-Liber/d'un Livre Muet, ou de planches dessinées, sans bulles, sans paroles et sans légendes écrites.

    Cette conception visionnaire des soucoupes volantes, était déjà défendue, en 1954, par M. Devenne, 

    [cf. Les Capsules Temporelles - Les Faux-Vrais (21)]

     pour qui les apparitions de ces engins et de leurs occupants étaient la concrétisation de la théorie de la pataphysique élaborée par le dramaturge, poète, écrivain, romancier Alfred Jarry créateur de la pièce de théâtre Ubu Roi (1895), inventeur de la pataphysique, qui, selon Alfred Jarry (Laval 1873-Paris 1907), est la science des solutions imaginaires qui s’étend aussi loin au-delà de la métaphysique que la métaphysique au-delà de la physique.

    Cette néo-science des pataphysiciens (précédant et précurseuse du surréalisme - années 1920 - et du réalisme-fantastique, cf. André Breton, Jacques Bergier, Louis Pauwels, le Matin des Magiciens - 1960 - la revue Planète - 1961) induisait/annonçait les mystérieuses apparitions des soucoupes volantes. 

    M. Devenne, initié aux arcanes du Faustroll (la bible de la pataphysique), a manifestement discerné, dans les récits des soucoupes volantes,  de la vague de 1954, la trame occultée qui les sous-tend, le parlé signifiant du caché, qui anime la création, comme l'affirme la philosophie du Faustroll : c'est l'univers supplémentaire que l'on peut ou que l'on doit voir, au-delà des apparences, la science de ce qui se surajoute au-delà de la physique et de la métaphysique.

    Selon la tradition, les symboles sont la représentation tangible de cette vision/perception et les interfaces dynamiques nous reliant aux données/informatives mémorielles, stockées, dans l'océan des fréquences fluidiques universelles. (cf. L'Hypothèse de Broglie/L'hypothèse La Mémoire de l'Eau de Jacques Benveniste).

     

    La Communication du langage universel

     

     Le langage universel des symboles est compréhensible ou accessible à tous, en théorie, malheureusement peu en sont familiers, d'autant que les symboles sont associés par nos contemporains agnostiques à un mode d'expression obsolète, occulte, superstitieux, voire, religieux, mais qu'importe, car si le Noble-Art de la Symbologie n'est pas perçu consciemment, il est toujours assimilé, in fine, sur les modes subconscient/supconscient.

    Son écriture (polysémique, sur plusieurs niveaux enchâssés) repose sur l'analogie, l'association d'idées, la parabole, l'allégorie, la métaphore et la litote, caractérisant la sublimation de la pensée, l'élévation de la conscience spirituelle, la révélation éclairante, en un mot l'épiphanie d'une manifestation et d'une apparition perçue comme supranaturelle.

    En lieu et place, de l'interprétation littérale, suivie majoritairement par les ufologues-amateurs progressistes, afin de faire correspondre les apparitions des ovnis à leur théorie des visiteurs extraterrestres conventionnels avec leurs drôles d'engins non-conventionnels, nous vous proposons de suivre la lecture traditionnelle des anciens qu'ils appliquaient lors des Cratophanies/Rencontres Rapprochées avec l'ineffable.

    Pour nos ancêtres ces manifestations/apparitions supranaturelles sont porteuses de message transmis, individuellement, et destiné à la collectivité humaine, dans le déroulé précis, d'une mise-en-scène préméditée et savamment orchestrée, où les événements/éléments particuliers sont constitutifs du sens de lecture et de la lecture du sens global.

     

    Le Parlant - le Cachant - le Signifiant

     

     Selon ce mode interprétatif, le parlant (ce qui est montré ou dit) recèle (contient, transmet), en le masquant (en le cachant), un signifiant (un autre sens) induit par ses composants contextuels :

    le lieu de la RR3RR4 de Mme Llona Ghisbain, Sospel, s'entend dans la langue des volatiles célestes (celle des visiteurs extraterrestres affichant un profil angéliques) : Gospel = genre de musique chrétienne qui varie selon la culture. L'origine de ce style provient des afro-américains chrétiens évangéliques, suivant les negro-spirituals (type de musique vocale et sacrée) ;  le mot Gospel, du vieil anglais godspell, signifie évangile (= bonne nouvelle), rappelant que le Gospel fait référence au Nouveau Testament, symbole d'une nouvelle naissance, d'une résurrection, de la grâce qui libère en lien avec l'émancipation des esclaves [Wikipédia] ;

    Sospel est, aussi, un site à forte connotation spirituelle, Templiers, Hospitaliers, co-évêché, Pénitents Blancs, Pénitents Rouges, Pénitents Gris, Pénitents Noirs, Carmélites ;

    Llona = la lionne, Ghisbain = descendant (de haute race) brillant ;

    le 30/04/1983, le jour de la fête de Saint Robert = gloire/brillant ;

    l'apparition de cette cratophanie dans la brume identifie ses êtres extraterrestres aux anges du brouillard du royaume des Aulnes, le pays de l'autre monde, celui des ombres qui viennent des enfers ;

    Merlanson renvoie aux yeux du merlan frit (yeux écarquillés, déconcerté, ridicule) et au merlan bleu (d'où le strabisme des yeux bleus des visiteurs), synonyme de méprise, de poisson d'avril (= obliger quelqu'un à faire quelque démarche inutile pour avoir lieu de se moquer de lui, jour du mensonge, de la duperie, de la tromperie, du rire, des fous), de celui qu'au roule dans la farine (comme le merlan avant de le cuir) ;

    Le comportement des visiteurs nocturnes de Mme Llona Ghisbain, affables, aimables, courtois et souriant, est quelque peu affecté, pour tout dire, hypocrite et méprisant, puisqu'ils violent son intimité, s'imposent chez elle en forçant sa propriété, refusent de répondre à ses questionnements, et la toisent de façon condescendante (elle serait incapable de comprendre leurs explications), est bien celui de farceurs irrespectueux et mesquins, qui l'abusent, se jouent d'elle, s'amusent à ses dépens de sa crédulité, en lui contant des fadaises, dissimule un double objectif, celui de ridiculiser le haut lignage culturel judéo-chrétien, incarné par Mme Llona Ghisbainin avec son nom de baptême Llona = Lionne/du Lion, symbole de Judas et du Christ, et parodier la Milice Chevaleresque terrestre, profanant ainsi la sacralité attachée à Sospel, dont son blason (Saint Georges terrassant le Dragon) et son pavillon/drapeau, coupé d'azur (le ciel) et d'or (lumière divine) témoignent.

     

     

    Voyage en Absurdie

     

    De sable, au cyclamor câblé sur lequel sont passants, à l’intérieur, trois lièvres réunis en abîme par les oreilles, chacun ayant une oreille en commun avec le précédent et le suivant, les trois oreilles formant un triangle renversé, le tout d’or.

     

    Le détail (grotesque) de la passerelle de leur vaisseau reposant sur le toit d'un clapier en tôle ondulée, toit sur lequel les êtres marchent, la passerelle n'est sans-doute pas assez longue (!?), signe la forfaiture parodique des faux visiteurs angéliques, car les lapins (espèce de rongeurs dont serait issu l'espèce humaine, selon la doctrine darwinienne) sont synonymes des fantasmagories (au même titre que la figure du fou chez les imagiers du moyen-âge) des esprits débridés, lapins/lièvres = synonymes de fantasmagories lunaires, il faut éviter de courir deux lièvres à la fois (qui animent les visiteurs de Mme Llona Ghisbain), de non-sens, de tour de passe-passe ; un magicien-illusionniste fait souvent disparaître ou réapparaître un lapin blanc de son chapeau, le Lapin-Blanc personnage célèbre du pays des merveilles de Alice, roman satirique de Lewis Carroll, Alice's Adventures in Wonderland, Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles, publié en 1865, et Through the Looking-Glass, and What Alice Found There, De l'autre côté du miroir, et ce qu'Alice y trouva, publié en 1871.

     

     

     

     

    Les Capsules Temporelles  

     

     

     

    Losange des Anges

      

     

     

     

    Le Bouclier Ardent 

     
     

     

     

     

     

     

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