• Les Nuées Célestes

     

     

     La Nuée Céleste

     

     

     

    « ... de sa couronne d'épines naissent des roses ... »

    [Le langage des fleurs]

    Les Nuées Célestes

    Bellator

    Guillaume Chevallier

     

     

    Bussières-St-Georges (23)

    la fleur des épines

     

    D'argent, au buisson terrassé de sinople, au chef de gueules.

     

    [Bussières-St-Georges (23) est une commune rurale peu ou très peu dense, au climat climat des marges montagnardes - Habitants : 422 (18.79 hab/km2) en 1968 - 355 (15.81 hab/km2) en 1975 - 256 ( 11.40 hab/km2) en 1982 - 252 (11.22 hab/km2) en 2020 - Superficie : 22.45 km2]

     

     

    Bussières-St-Georges (23) - La Chaumette - Creuse - Nouvelle-Aquitaine - nuit du 17 au 18/01/1977 - vers 01 h 00

    RR3 de M. X - Enquête de C. Micoulaud.

     

     

    Une Curieuse Affaire

     

    TEMOIN : M. X

    Observation dans la nuit du lundi 17 Janvier 1977 au 18 Janvier, vers 1 h du matin, au village de La Chaumette, Commune de Bussières St Georges (23). Enquête de C. Micoulaud.

     

    LES FAITS

    Le témoin est seul dans sa maison de campagne où il fait quelques travaux depuis deux jours. Il vient de faire une belote chez un voisin et rentre à pied chez lui. Il a bu normalement et est parfaitement lucide.

    Il arrive devant sa porte, et au moment de mettre la clé dans la serrure il ne sait pas ce qu’il se passe mais il se trouve projeté dans un buisson assis sur le talus, à 50 mètres de sa porte (sur le chemin menant à Montmarson) .

    Juste au-dessus de lui, au-dessus des arbres environnants, il voit un énorme nuage noir d’une vingtaine de mètres de long, au milieu duquel il aperçoit 3 lumières juxtaposées de couleur or. Chacune de la grosseur d’un bol, et qu’il appelle des yeux, semblent le regarder.

    Il se sent en présence d’une intelligence qui le domine. Il a peur laissez-moi me lever dit-il. Il se redresse, fait un pas au milieu du chemin, il se tourne vers les yeux et il se trouve fixé au sol, pris par de grands tremblements de la tête aux pieds comme un prunier que l’on secoue. Il sera dans l’incapacité de bouger jusqu’à la fin.

    Il ressent un grand courant d’air accompagné d’un bruit d’un gros ventilateur. (Durant toute la durée de l’observation le soufflement et le bruit seront constants).

    Le nuage noir, dont les bords ondulent doucement lui donnait l’impression d’être un épervier charmant sa proie. (Au cours de l’enquête le témoin imite le rapace en étendant les bras et en ondulant des mains).

    Les yeux ont un mouvement de va-et-vient alterné. Les yeux d'extrémités viennent occulter celui du centre comme des ciseaux ne laissant passer qu'une mince raie de lumière douce.

    Le témoin les fixe, il a la sensation que des êtres sont à l’intérieur du nuage et qu'ils l’observent. Le témoin les implore en levant les bras :

    Dites-moi ce que vous voulez ; amenez-moi, mais laissez mon foyer tranquille ; je suis un pacifique ; descendez me voir, je vous en supplie ; qui êtes-vous ?

    Et il leur tend la main dans l’espoir d’en serrer une autre et d’être en face d’humains.

    Ses tremblements plus doux pendant qu'il parle deviennent plus forts après. Les pièces de monnaie qu’il a dans sa poche se mettent à tinter :

    J’avais des vibrations plus ou moins fortement, c’était comme une réponse.

    Le témoin se voit entouré de tous côtés par des petits moutons ou fleurs blanches très belles et en grande quantité :

    C'était superbe ; il y avait un très beau contraste avec le nuage noir.

    Il observe sous le nuage, comme accroché, une patte oblique de 4 m de long environ et de 20 cm de diamètre, se terminant par une fourche vers le haut.

    Puis les deux yeux A et B disparaissent, de l'œil central jaillit un faisceau lumineux blanc argenté qui éclaire le témoin et toute la largeur du chemin.

    Au même moment, dans un bruit plus fort et un déplacement d’air puissant (sorte de tourbillon) le nuage se rétracte et disparait comme dans un entonnoir renversé. Le témoin revient alors comme un sauvage chez le voisin qui lui trouve les yeux hagards.

    Il s'est écoulé 1 heure 1/4 depuis son départ. Il gèle dehors, mais il n’a pas froid malgré qu’il ne porte qu'une simple veste.

    Il a peur, son voisin le couche pour la nuit. Il dort mal et se réveille en pleurant.

    Il pleurera toute la journée en racontant son histoire qui l'obsède à des amis du village. Il est incapable de dire combien de temps s’est écoulé pendant l’observation, pas plus qu’il ne peut dire ce qui s’est passé entre la porte d’entrée et le talus où il s’est retrouvé assis.

    Toute la journée le témoin est sous l'emprise de maux de tête et on lui met des compresses. Il se tient la tête entre les mains ma tête va éclater dit-il. Le docteur est appelé. Il le trouve très choqué et lui donne des calmants.

    Ils n’ont pas voulu me faire du mal, dit-il, mais ils m’ont fait très mal.

    Sur les lieux on ne trouve aucune trace de moutons ni autres, sinon l’endroit exact où il dit avoir été assis. Sa montre anti-magnétique n’est pas détraquée.

    Le témoin ne s’intéressait pas aux ovni, n'y croyait pas et n’avait rien lu sur le sujet. Il y croit à présent et il est complètement transformé.

    Vous me prenez pour un fou, dit-il, mais je dis la vérité.

    Il veut bien se prêter à une séance d’hypnose pour savoir ce qui s’est passé dans son trou de mémoire entre la porte et le talus du buisson.

    On a retrouvé la clé de sa porte dans sa poche. Aucune trace sur son corps. Il est très bouleversé de son aventure et il a dormi une deuxième nuit chez son voisin.

    D’un tempérament gai d’ordinaire, c'est en pleurant qu’il raconte son histoire. Il a fait la guerre, en a vu de toutes les couleurs, mais dit n’avoir jamais eu peur de cette façon. Il en est resté très impressionné.

    Ce qu’il a vu il l’a très bien vu, il l’affirme.

    Enquête conduite un jour après les évènements, les 19 et 20 janvier 1977 par Gérard Nicoulaud.

     

    NDLR.

    On n’invente pas un traumatisme du type que présente le témoin. La difficulté est d’en connaître la cause. Le témoin est certainement très sincère dans son récit et très honnête, il raconte sa vérité, à laquelle il croit, mais est-ce la réalité ?

    Et si les sources de son récit n’étaient que le traumatisme d’un cauchemar ?

    Il est seul comme témoin, il dit qu’il a bu normalement et qu’il est lucide, mais il se retrouve à 50 m de sa porte sans savoir comment et a un trou de 1 h 1/4 pendant lequel il ne sait pas ce qu’il a fait.

    Mais il travaille dans sa maison, il était peut-être fatigué, il sort tard, à 01 h de chez son voisin, et il fait très noir.

    Nous sommes en pleine campagne, il n'y a pas de lune, elle ne se lève qu'à 07 h et la Nouvelle Lune a lieu le 19, un jour après. On n’a aucune relation de l’enquêteur sur l’état du ciel. Le chemin où il circule est encaissé, et en tout état de cause la lumière dont on peut faire état est celle des étoiles. Cela ne l’empêche pas de voir, dit-il un gros nuage noir dont les bords ondulent doucement, et cela en dépit de 3 lumières juxtaposées, au milieu, de couleur or qui, normalement auraient dû gêner sa vue pour distinguer dans la nuit les contours du nuage noirs également. Pour savoir si cela est possible il faudrait avoir cette expérience.

    Quoiqu’il en soit, nous avons appris qu’il devait y avoir une enquête plus poussée avec le concours de praticien pratiquant l’hypnose comme le souhaitait le témoin. Bien que peu de chose soit à attendre de cette recherche à propos de la réalité extérieure au témoin, nous avons jugé utile de préserver l’anonymat du témoin, pour permettre plus de liberté aux conclusions de cette enquête. Celle de M. Nicoulaud à toute la fraîcheur d’une enquête conduite un jour après les évènements et a donc valeur de document.

     

    Source : Une Curieuse Affaire : LDLN n° 167. Enquête de M. C. Nicoulaud.

     

    Les Capsules Temporelles

     

     Fabrice Kircher et Dominique Becker ont développé l'hypothèse selon laquelle les ovnis ouvriraient des sas de passage vers l'anti-monde, où le temps s'écoulerait en sens inverse du nôtre. [Extraterrestres... Viennent-ils de l’anti-monde ? - 2005]

    Si la théorie de Fabrice Kircher et Dominique Becker est fondée, les apparitions ufologiques nous livreraient des témoignages ou des messages à la manière des capsules temporelles, dont le caisson est une coque de protection qui défie les siècles. 

    L'utilisation de capsule protégeait, aussi, les précieux parchemins enluminés et les phylactères (banderoles) que l'on roulait dans des tubes métalliques, afin de les préserver des atteintes du temps.

    Ainsi, les Rencontres Rapprochées ufologiques représenteraient, des capsules/cratophanies/apparitions surnaturelles, dont le contenu/l'épiphanie/révélation constitue le rouleau enluminé d'un parchemin, d'un phylactère, conçu et élaboré à la manière d'un Mutus-Liber/d'un Livre Muet, ou de planches dessinées, sans bulles, sans paroles et sans légendes écrites.

    Cette conception visionnaire des soucoupes volantes, était déjà défendue, en 1954, par M. Devenne, 

    [cf. Les Capsules Temporelles - Les Faux-Vrais (21)]

     pour qui les apparitions de ces engins et de leurs occupants étaient la concrétisation de la théorie de la pataphysique élaborée par le dramaturge, poète, écrivain, romancier Alfred Jarry créateur de la pièce de théâtre Ubu Roi (1895), inventeur de la pataphysique, qui, selon Alfred Jarry (Laval 1873-Paris 1907), est la science des solutions imaginaires qui s’étend aussi loin au-delà de la métaphysique que la métaphysique au-delà de la physique.

    Cette néo-science des pataphysiciens (précédant et précurseuse du surréalisme - années 1920 - et du réalisme-fantastique, cf. André Breton, Jacques Bergier, Louis Pauwels, le Matin des Magiciens - 1960 - la revue Planète - 1961) induisait/annonçait les mystérieuses apparitions des soucoupes volantes. 

    M. Devenne, initié aux arcanes du Faustroll (la bible de la pataphysique), a manifestement discerné, dans les récits des soucoupes volantes,  de la vague de 1954, la trame occultée qui les sous-tend, le parlé signifiant du caché, qui anime la création, comme l'affirme la philosophie du Faustroll : c'est l'univers supplémentaire que l'on peut ou que l'on doit voir, au-delà des apparences, la science de ce qui se surajoute au-delà de la physique et de la métaphysique.

    Selon la tradition, les symboles sont la représentation tangible de cette vision/perception et les interfaces dynamiques nous reliant aux données/informatives mémorielles, stockées, dans l'océan des fréquences fluidiques universelles. (cf. L'Hypothèse de Broglie/L'hypothèse La Mémoire de l'Eau de Jacques Benveniste).

     

    La Communication du langage universel

     

     Le langage universel des symboles est compréhensible ou accessible à tous, en théorie, malheureusement peu en sont familiers, d'autant que les symboles sont associés par nos contemporains agnostiques à un mode d'expression obsolète, occulte, superstitieux, voire, religieux, mais qu'importe, car si le Noble-Art de la Symbologie n'est pas perçu consciemment, il est toujours assimilé, in fine, sur les modes subconscient/supconscient.

    Son écriture (polysémique, sur plusieurs niveaux enchâssés) repose sur l'analogie, l'association d'idées, la parabole, l'allégorie, la métaphore et la litote, caractérisant la sublimation de la pensée, l'élévation de la conscience spirituelle, la révélation éclairante, en un mot l'épiphanie d'une manifestation et d'une apparition perçue comme supranaturelle.

    En lieu et place, de l'interprétation littérale, suivie majoritairement par les ufologues-amateurs progressistes, afin de faire correspondre les apparitions des ovnis à leur théorie des visiteurs extraterrestres conventionnels avec leurs drôles d'engins non-conventionnels, nous vous proposons de suivre la lecture traditionnelle des anciens qu'ils appliquaient lors des Cratophanies/Rencontres Rapprochées avec l'ineffable.

    Pour nos ancêtres ces manifestations/apparitions supranaturelles sont porteuses de message transmis, individuellement, et destiné à la collectivité humaine, dans le déroulé précis, d'une mise-en-scène préméditée et savamment orchestrée, où les événements/éléments particuliers sont constitutifs du sens de lecture et de la lecture du sens global.

     

     

     

     

     La symbolique des mots et des images

     

    La cratophanie (la manifestation surnaturelle) de Bussières St Georges ressemble plus à une théophanie religieuse classique qu’à une rencontre rapprochée avec un ovni supposé extraterrestre conventionnel, d’où l’embarras des NDLR pour tenter d’expliquer ses anomalies rationnelles en suggérant une possibilité de méprises où d’état de délire onirique du témoin.

     

    Éléments allégoriques :

     

    L'interprétation figurative nous livre un autre sens de lecture pour une lecture de sens dans le registre spirituel :

    le gros nuage noir dont les bords ondulent doucement + le grand vent (en tourbillon) sont bien ceux de la nuée céleste et de la tornade (ou les éclairs et les orages) accompagnant traditionnellement les apparitions divines ;

    les 3 disques, couleurs or = couleur de la lumière divine sont évocateurs des trois personnes de la Sainte Trinité, d'où leur mouvement de va-et-vient alterné incessants, qui finissent par se confondre en un seul disque = Dieu en trois personnes (yeux), le Père, le Fils et le Saint Esprit ;

    lorsque le témoin implore ces êtres/personnes qui sont dans le nuage il est aussitôt soulagé et environné de moutons floraux blancs ;

    le faisceau blanc argenté symbolise la perfection de la divinité en analogie avec l’inaltérabilité du métal, (c'est pour la même raison que nombre d'ovnis sont métallisés et leurs occupants équipés de combinaisons métallisées) ;

    la patte oblique de 4 m de long environ et de 20 cm de diamètre, se terminant par une fourche vers le haut, renvoie à l'attribut symbolique de la fourche à 2 dents, du dieu des enfers Hadès (la fourche du diable, elle, a 3 dents) ;

    le temps disparu/manquant (1 h 1/4) vécu par le témoin est le signal de son passage dans l’anti-monde, à la manière de Alice, qui franchit le miroir qui sépare notre monde physique du monde métaphysique (le Pays des Merveilles), où règne le Maître du Temps personnification de l’Éternité Divine ;

    c'est au moment où le témoin enclenche avec sa clef la serrure de la porte de sa maison qu'il est transporté sur le chemin de sa vraie demeure, celle du Christ,  qui est au ciel, d'où le talus = cheville/osselet symbolisant l'Astragale (étoilé), la Main de Dieu qui ouvre le Livre de la Révélation aux 7 os (os = so)  « Sceaux » de la cheville œuvrière du Pied de Mouton (sur laquelle repose la hampe de la bannière de l'Agneau du Christ, dont la Croix de Malte, la Croix de Sauveté, à huit pointes, ou Chiffre Templier, est le Signe, Cf. Le Mystère des Cathédrales et Les Demeures Philosophales de Fulcanelli).

     

    L'Agnus Dei

    La Croix de Malte

     

    En résumé :

     

     Le témoin, M. X, est invité avec cette RR3/cratophanie à cultiver le jardin intérieur de son âme qui est en jachère (il habite la Chaumette = jachère), en effectuant sa métanoïa = son retournement vers Dieu, ce qui représente pour lui un véritable chemin de croix, et un combat remplis d'épine (d'où son transport dans un buisson sur le chemin de Montmarson = Mont de Mars dieu de la guerre et du renouvellement de la nature), et il en recevra en retour une pluie de grâces qui ont la douceur de la laine (du mouton) et la beauté des fleurs immaculées (de Marie la Mère de Dieu), qui l’élèveront (le ravissement angélique) au Paradis Céleste loin des affres du royaume des Enfers de Hadès.

     

     

     

    Les Capsules Temporelles  

     

     

     

    Losange des Anges

      

     

     

     

    Le Bouclier Ardent 

     
     

     

     

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