Ciel - Mer - Terre

drapeau de la Patagonie

« A l'âge de 17 ans,  j'étais au jardin de mes parents, lorsqu'une sphère de lumière nacrée et irisée m'enveloppa, ... j'ai vu toute ma vie à venir ... »

 [Profession de foi de Michel Roy]

Pro Bene

Ad Sumum Per Alta

Le Roy de Patagonie

Bellator

Guillaume Chevallier 

Les Capsules Temporelles

 Au fil du temps certaines œuvres se révèlent alternatives et polysémiques à l’exemple du Livre de l’Apocalypse ou de la Révélation de Saint Jean (Ier siècle), des Centuries de Michel de Notre Dame (1555), et comme c’est manifestement le cas avec le tableau « Lucet in Tenebris » commandé par l'abbé Auguste Coudray et inspiré par la vision de son compagnon d'armes Michel Roy.

[Tableau intitulé : « Lucet in Tenebris », qui est une œuvre imaginative (censée représenter le débarquement de Saint Louis en Égypte, au cours de la 7ème croisade, dans le delta du Nil le 5 Juin 1249 et la prise de Damiette le 6 Juin), décore la chapelle Sainte Catherine de Notre Dame de Lizio (1616), dont le temple (ancien prieuré templier vers 1200) et le pardon attenants ont été restaurés et réhabilités grâce au dévouement exemplaire et à la sapience (don du verbe) de l’abbé Auguste Coudray décédé le jour de la fête de Sainte Catherine, le 25/11/2000.]

Ces œuvres sont traditionnellement qualifiées de capsules temporelles puisque leurs messages polysémiques apparaissent, progressivement, selon les éclairages numineux appliqués, à la manière des éclairages lumineux qui révèlent les Baphomets des « Castrum Templum » (pour les adeptes de la Société des Angéliques la représentation d'une Tour, munie d'une échauguette, est un signal signifiant qu'il faut trouver un message codé, les pierres de cette Tour figurent des lettres, qui forment les mots d'un message caché, enroulé dans un tube/capsule scellé(e) = l'échauguette, comme sur la toile exposée à la chapelle Sainte Catherine de Lizio).

Les Baphomets sont des intailles, empreintes, sceaux sculptés ou taillés en creux, dans la pierre, formant des compositions émergentes à certaines heures, dates et années en fonction de l'incidence des rayons de la lumière solaire ou lunaire, et, de même, les différents rouleaux /phylactères enchâssés dans la capsule temporelle du tableau de Lizio, sont semblables à ces fresques superposées qui apparaissent parfois ... à l'aulne du temps révélant par transparence, certaines éléments signifiants, cachés dans le montré.

Morlaix (29)

le vaisseau au péril de la mer

De gueules au navire d'or, aux voiles éployées d’hermines, flottant sur une mer d'azur.

Le Liard

je suis du pays du Lion et du pays des Léopards

En 1522, les Anglais pillent la ville en l'absence des habitants, mais s'attardent un peu trop dans les celliers. Les Morlaisiens, revenus, leur taillent des croupières. À cette occasion, la ville ajoute à ses armes deux supports, à senestre un léopard rampant (vertical et panache de la queue tourné vers l’extérieur) bicéphale figurant l’Angleterre, à dextre un lion rampant (vertical et panache de la queue tourné vers l'intérieur), auquel s'adresse la devise inscrite sur un listel : S'ils te mordent, mords les

Au péril de la Mer

 L'arrière plan du tableau de Lizio montre une baie maritime, dans laquelle on aperçoit une ile à l'horizon, cette baie est typique de la baie de Morlaix (29) où se situe l'ile du Château du Taureau de la commune Plouézoc'h (= paroisse de la Paix), ce château/citadelle est reproduit en filigrane sur la toile avec la semelle de l'échauguette et le dôme couronné d'un croissant évoquant le signe astrologique du taureau, identification confirmée par la pointe de la Pierre Double (à l'Est de la baie de Morlaix) de la paroisse de Saint Samson (l'un des 7 Saints fondateurs de la Bretagne chrétienne), cette dénomination de la Pierre Double est figurée sur la tableau de Lizio sous la forme de 2 monolithes, ouvrant la baie de Morlaix (= près de la mer).

 La Pointe de la Pierre Double (29)

Le Château du Taureau (29)

Dans la langue volatile des oiseaux la baie de Morlaix se lit :

la baie près de la mer,

et s'entend : la B/I près de la mer,

autrement-dit :

Mons Sancti Michaeli in periculo mari/ l'abbaye du Mont Saint-Michel au péril de la mer.

Le Château du Taureau (29)

 Mons Sancti Michaeli in periculo mari (50)

Le Fanal / Sentinelle (le Fanil Ouest de la Porte de Saint-Gabriel)

Mont Saint-Michel (50)

L'abbaye du Mont Saint-Michel, dans l’œuvre des 7 Cavaliers de Jean Raspail, [cf. Le Pont de Sépharée] est figurée par la citadelle/capitale de la contrée du Margrave qui est totalement isolée et désertée par ses habitants (comme le Château du Taureau en baie de Morlaix). 

L'écusson frappant la caparaçon du destrier du roi-chevalier, où, il est représenté (en pointe) en dévotion au pied d'un calvaire de pierre est un taillé héraldique avec (en chef) une citadelle sur un éperon rocheux, à la barre de gueules (rouge = armes parlantes), confirme l'identification de l'abbaye du Mont Saint-Michel en évoquant phonétiquement le blason de André de Montbard, magister des Templiers,  écartelé, au 1 et 2 d'argent à la croix pattée de gueules et au 3 et 4 d'azur aux deux bars adossés d'argent, avec les deux bars qui renvoient aux deux saumons du blason du Mont Saint-Michel, d'azur aux deux fasces ondées de sinople et brochant sur le tout, à deux saumons d'argent posés en barre, rangés en pal, celui du chef contourné.

André de Montbard

Les 7 Cavaliers

 Une contrée au XIXe siècle, placée sous l'autorité d'un Margrave, ou marquis ou comte de la marche, en charge de la garde de la frontière (comme la citadelle/abbaye du Mont Saint Michel), a été dévastée par une mystérieuse pandémie (comme au moment de la pandémie du Corona/Covid 19 pour la citadelle/abbaye du Mont Saint Michel) rendant furieux les jeunes (préfiguration des émeutes des quartiers en France), qui sont pris de folie-meurtrière, et dévastent le pays.

La citadelle et la contrée du Margrave est totalement isolée et désertée par ses habitants.

Le Margrave héréditaire, qui ne règne plus que sur une terre à l’agonie, charge 7 cavaliers (occurrence avec les 7 chevaliers du tableau de Lizio et les 7 Saints fondateurs de la Bretagne chrétienne) d'explorer au-delà des murs de sa citadelle, et si possible retrouver sa fille, Myriam, à la ville de Sépharée, le poste-frontière, sur le fleuve, qui devient le but ultime de leur voyage.

Le Pont de Sépharée

 Ces deux œuvres, le tableau de Lizio, « Lucet in Tenebris » et le roman les « Sept Cavaliers », partagent des thèmes, introduisant et révélant une trame allégorique, directrice, unique et sous-jacente. 

La citadelle et les 7 acteurs (présents dans les deux œuvres) sont les supports fondateurs de ce narratif communautaire.

Le 7, étant le symbole du chercheur de vérité absolue, et la citadelle, la représentation de la civilisation humaine, en quête du sens de sa propre destinée.

Le Viaduc de Morlaix (29)

Le roman de Jean Raspail imagine directement la signification de cette quête, avec le Pèlerinage des 7, à Sépharée, via le Pont de Sépharée (dont le viaduc de Morlaix est une représentation), transposition du Pont de Séphora qui fait le lien avec le chant subtil des oiseaux, des volatiles éthérés, unissant le monde matériel, physique, et le monde immatériel, métaphysique, du territoire des Vallées (en référence aux Vallées des Sépulcres des Rois et des Reines Égyptiennes), où réside Myriam.

Il incombe aux 7 héros de Jean Raspail de franchir le fleuve-frontière séparant la sphère naturelle visible du Margrave, de la sphère surnaturelle invisible (dissimulée par la brume) de sa fille Myriam (la Bien-Aimée recherchée), afin de les lier et de réaliser leur interdépendance consubstantielle (au-delà du Pont de Sépharée / Séphora, où la causalité et la temporalité sont inversées), cratophanie / épiphanie de la prééminence d'une surréalité, ordonnée par l'une et orientée par l'autre.

La grande chevauchée de ces 7 éclaireurs manifeste la fonction opérative du pontificat et du pontifex (figurée sur le tableau de Lizio par le bannière du Vatican) emblème du pontifex maximus, le gardien des portes et le porteur des clefs, celui de l'explorateur de l'Autre-Monde, dont il est l'ambassadeur-légataire attitré et le représentant sur Terre.

Ce grand monarque pontife, est peint sur le tableau de Lizio sous la figure du roi-cavalier (= chevalier) Saint Louis, ... sa souveraineté, il l'a reçoit directement du lion céleste (le Christ), qui règne sur le ciel, sur la mer et sur la terre, et dont il est le représentant, ... sa figure symbolique héraldique est le Liard, félin hybride du lion mâle et du léopard femelle (Liard = mot valise à deux faces = Li/Lion + ard/léopard, le léopard étant le reflet terrestre du lion céleste, le Liard fait aussi le lien entre le Pays du Léon à la Neustrie/Normandie/Armoricaine), ... sa mission est de mener la Croisade Universelle  (la croix pommetée, représentée sur la toile de Lizio) du Christ, dont il reçoit la Puissance (croix potencée = puissance, représentée sur la toile de Lizio), pour qui il mène le combat dans le champ clos de la lice des tournois chevaleresques (fleur de lys, représentée sur la toile de Lizio).

Ce roi-chevalier porte la lance torsadée levée (encordé/lié au ciel, représentée sur la toile de Lizio) dont il est le messager (présence du corbeau = beau-corps, volatile/angélique céleste, posé sur la rêne/corde qui guide son cheval, représenté sur la toile de Lizio), la pointe de sa lance torsadée qui brille au soleil nous révèle son identité :

le Roy de Patagonie, le Sire/Roi au-delà de la mer de Jean Raspail (Patagonie = Pata = Pique/gonie/gone = diamant, l'As de Pique).

Cette Pointe de Diamant est le Pyramidion, où trône la divinité.

Les 7 Cavaliers

Jean Raspail - Jacques Terpant

« Sept Cavaliers quittèrent la Ville au crépuscule, face au soleil couchant, par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée. Tête haute, sans se cacher, au contraire de touts ceux qui avaient quitté la ville, car ils ne fuyaient pas, ils ne trahissaient rien, espéraient moins encore et se gardaient d'imaginer. Ainsi étaient-ils armés, le cœur et l'âme désencombrés scintillant froidement comme du cristal, pour le voyage qui les attendait. Sur ordre du margrave héréditaire, simplement, ils allaient, ils s'étaient mis en mouvement et le plus jeune d'entre eux, qui n'avait pas seize ans, fredonnait une chanson. »

[Sept Cavaliers de Jean Raspail - 1993]

 Ciel - Mer - Terre

drapeau de la Patagonie

Mikaël

« Quis ut Deus ? »

« Qui est comme Dieu ? »

Les Messagers Célestes

 La plupart de nos contemporains traite de manière identique, par le déni, le mépris, et au mieux par l'indifférence, les témoignages ufologiques et les récits des démonstrations prodigieuses ou miraculeuses, ... cette attitude face à ces phénomènes, anciens ou modernes, peut s'expliquer par l'ignorance, l'incompréhension, le parti pris idéologique, la méfiance instinctive, la peur en réaction à l'inconnu, au mystère, à l'ineffable.

Pour autant, ces occurrences surnaturelles sont universelles, intemporelles, et la manifestation d'une intelligence non-humaine omnisciente et omnipotente qui s'adresse à tous, ... tôt ou tard, chacun rencontrera cette intelligence et ses représentants qui nous communiquent ses messages, ... les rencontres rapprochées de ce type ...  sont les théophanies des anciens.

01 fois, c'est le hasard, 02 fois c'est une coïncidence, 03 fois, c'est tout le contraire !

Les Capsules Temporelles  

Losange des Anges

Le Bouclier Ardent 

 Tartan de la Normandie

« Le Normand est toujours en deçà de la vérité ! »