• RR3/RR4 du 14/02/1975 - à Petite-Île (974) - Ile de la Réunion - France

     

    La Troisième Station 

      

    « L’histoire du christianisme ressemble à un récit de science-fiction. »

     [Emmanuel Carrère]

     

    « On ne devient pas, du jour au lendemain, expert en cratophanies, en épiphanies et en théophanies ! »

    [Les ovnis, énigme d’hier et d’aujourd’hui - Fabrice Kircher & Dominique Becker - 2016]


     

    le ciel nous parle …

     

      … selon la Pataphysique, définie par Alfred Jarry (Laval 1873-Paris 1907) le dramaturge, poète, écrivain, romancier Alfred Jarry (Laval 1873-Paris 1907)  comme la science des solutions imaginaires qui s’étend aussi loin au-delà de la métaphysique que la métaphysique au-delà de la physique, c'est l'univers supplémentaire que l'on peut ou que l'on doit voir, au-delà des apparences, la science de ce qui se surajoute au-delà de la physique et de la métaphysique [cf. Les Faux-Vrais] …

     

    … avec son langage symbolique …

     

      nous transmettant des visions/perceptions et des interfaces dynamiques qui nous relient aux données/informatives mémorielles, stockées, dans l'océan des fréquences fluidiques universelles. [Hypothèses de Broglie/La Mémoire de l'Eau de Jacques Benveniste] …

     

    … ses Théophanies futuristes …

     

    ce mode de communication (polysémique, sur plusieurs niveaux enchâssés) repose sur l'analogie, l'association d'idées, la parabole, l'allégorie, la métaphore et la litote, caractérisant la sublimation de la pensée, l'élévation de la conscience spirituelle, la révélation éclairante, en un mot l'épiphanie d'une manifestation et d'une apparition ou cratophanie perçue comme supranaturelle.

    Nos ancêtres voyaient dans ces manifestations/apparitions supranaturelles, des Rencontres Rapprochées avec l'ineffable, et les considéraient comme des capsules temporelles porteuses de message transmises, individuellement ou collectivement mais destinées à l'humanité dans son ensemble.

    Le déroulé de ces cratophanies est toujours précis, leur mise-en-scène élaborée, avec un sens de lecture ordinaire et une lecture de sens extraordinaire, … chimériques, fabuleuses, fantastiques elles nous apparaissent maintenant comme des théophanies futuristes.

     

     

    RR3/RR4 du 14/02/1975  - à Petite-Île (974) - Ile de la Réunion - France 

     

    Les Bibendums

    Bellator

    Guillaume Chevallier

     

    La Réunion (974)

    lo mahavéli 

    l'étoile qui te mène au beau pays 

     

    D'azur à la pyramide de gueules posée en pointe à la pointe rayonnante de cinq rayons d'or.

     

     [Petite-Île (974) est une commune urbaine dense ou de densité intermédiaire, au climat tropical - Habitants :  7 951 habitants en 1968  (234.33 hab/km2) - 7 961 habitants en 1975 (234.63 hab/km2) - 10 157 habitants en 1999 (299.35 hab/km2 ) - 12 401 habitants en 2020 (365.48 hab/km2 ) - Superficie : 33.93 km2]

     

     

    RR3/RR4 de M. Séverin Antoine - Petite-Île (974) - Ile de la Réunion - 14/02/1975 - 12h05 - Enquête du lieutenant-colonel Lobet de la  Gendarmerie Nationale et de M. Baret de la Réunion - LDLN - 147

     

    Dans la nuit du Mardi Gras (Nouvelle Lune) 11 au mercredi 12 Février 1975, M. Séverin avait fait un rêve de raisins et entendu des sons genre bip-bip.

    Le matin du mercredi des Cendres 12/02/1975, il entendit ces mêmes sons à son domicile, puis à la charcuterie où il est employé. Ce phénomène a duré jusqu'au matin du 14 février.

    A 12h05, Antoine Séverin demande à sa patronne de partir, elle reste étonnée devant cette demande car il est l'heure de la fermeture.

    Avant de quitter la boutique, Antoine prend un paquet de grattons. Il court alors en direction du stade puis du cimetière, son itinéraire habituel. Les sons s'accentuent de plus en plus.

    Parfois il ralentit sa course et la reprend. A un moment donné, il est obligé de s'arrêter, comme retenu par une force invisible.

     

    M. Séverin se trouve alors près du sentier menant à sa case au lieu-dit Piton Calvaire à 300 m à l'ouest de Petite Ile.

    Il a l'impression que ses tympans vont éclater et ressent une chaleur étrange accompagnée d'un souffle brûlant. Il reste figé, comme paralysé. Incapable de faire un geste, il aperçoit un objet de couleur aluminium ayant la forme d'une soucoupe avec dôme de 3.50 m de diamètre et qui stationne à 1.50 m du sol. La partie basse est haute de 0.50 m et de dôme de 1.50 m environ.

    Quatre à cinq hublots rectangulaires sont situés horizontalement sur le dôme. Une échelle à trois marches apparaît sous l'engin, elle est inclinée à 45°, mais ne touche par terre.

    A ce moment, un petit être bizarre sort de l'engin. Il porte un vêtement brillant de forme boudinée (bibendum Michelin), un casque surmonté de deux antennes terminées par une petite boule. Ce casque est ouvert rectangulairement devant les yeux et une ouverture ronde se trouve au niveau de la bouche. Il mesure 0.80 m de haut et porte à sa main droite un objet long de 30 cm environ, toujours brillant.

    Cet être est bien à l'aise sur l'escalier, mais dès qu'il touche le sol, sa démarche devient gauche et il se déplace à pieds joints.

    Un deuxième et un troisième être rejoignent le premier. Celui-ci gratte le sol, mais le témoin ne le voit pas mettre de la terre dans le sachet également brillant que tient le second.

    Le regard du témoin se porte vers la haut de la soucoupe, dans le dôme. Il aperçoit la tête d'un quatrième être. A un moment donné. Il voit pivoter le troisième être se trouvant sur l'échelle, celui-ci lui fait face. Ses antennes bougent et Antoine est alors projeté en arrière par un puissant éclair.

    Les trois êtres remontent rapidement dans leur appareil, l'échelle s'escamote, faisant un bruit hydraulique. L'engin s'élève, provoquant un très fort sifflement. Antoine Séverin ne peut voir la direction prise par l'ovni. Le témoin ne se souvient pas avoir perdu l'usage de la parole et de la vue sur le moment. Il ignore combien de temps il est resté à terre. Il retrousse son pantalon et toujours avec son paquet de grattons sous le bras, il se dirige chez ses parents.

    Vers 16h30, Marie-Rita-Séverin découvre son fils prostré, les deux coudes sur les genoux et les mais sur la tête, il pleure et a mal à la tête. Il fait alors le récit de son aventure.

    Le 15 février, deux gendarmes se présentent au domicile du témoin. Il est alité, dans un état de prostration incontestable. Ses yeux grands ouverts fixent l'inconnu. Il ne peut répondre de vive voix aux questions posées. Avec beaucoup d'acharnement, par gestes, il décrit avec ses mains l'objet et les quatre sujets.

    Le 16 février, nouvelle visite de la gendarmerie, Antoine Séverin est toujours dans un état second. Il n'a pas retrouvé l'usage de la parole et de plus sa vue s'est considérablement affaiblie. Il peut faire quelques pas et donner par gestes quelques explications et précise que c'est en cherchant d'où provenaient les bip-bips qu'il a trouvé la soucoupe.

    Le 17 Février, Antoine Séverin est toujours très agité, et dépourvu de l'usage de la parole et de la vue. En raison de son handicap, son transfert sur les lieux est reporté.

    Le 18 février, nouvel interrogatoire. L'intéressé, toujours alité, avec sa cécité. Détection négative de radioactivité sur sa personne et ses vêtements par le commandant Legros. Examen du malade par le docteur Henry qui diagnostique un fort choc émotionnel.

    Le 19 février, récit fait. Antoine Séverin retrouve l'usage de la parole.

    Le 20 février, transfert sur les lieux, récit fait. Conduit par le gendarme Cravero et en compagnie de son père, Antoine est mené sur les lieux. Sur le chemin de terre aboutissant sur les lieux de son observation, Antoine tape sur l'épaule du chauffeur, lui indiquant le champ de maïs. Antoine fait quelques pas dans le champ, son regard dirigé vers le fond de la parcelle. Il s'arrête brusquement, porte les mains sur les oreilles en appuyant très fort, puis il vacille, s'écroulant sur le sol. Son pouls est ressenti faiblement, ses mains sont froides, ses yeux sont révulsés, il est immédiatement reconduit à son domicile et ne reprend partiellement ses esprits que 30 minutes plus tard. Il explique alors qu'une force inexplicable l'a empêché de poursuivre son chemin en direction du lieu précis où stationnait l'engin.

    Le 24 février, le témoin accepte de se rendre sur les lieux avec un journaliste de Saint-Denis. Arrivé à destination, dès qu'il foule le sol, il est victime de troubles inexplicables identiques à ceux du 20 février.

    Le 25 février, entendu à nouveau, Séverin ne peut expliquer les pertes de connaissance chaque fois qu'il se rend sur place. Il entend encore le bip-bip l'obligeant à se boucher les oreilles.

    Mme Leveneur Marie-Madeleine qui avait eu connaissance du plan des lieux fait par Antoine Séverin lorsqu'il était temporairement aveugle se rendit sur le site et découvrit trois trous gros  comme des bols de forme irrégulière en raison de la faible consistance de la terre. Ils formaient un triangle pointu de 1 m de côté. Ces creux, répartis sur une grande surface de terrain, semblent avoir été creusés par des oiseaux cherchant de la nourriture.

    A noter, le cas de la plaine des Câfres le 31 juillet 1968 a eu lieu à 15 kilomètres de l'observation d'Antoine Séverin.

     

    Sources : Lumières dans la Nuit, n° 147 (enquête du lieutenant-colonel Lobet de la  Gendarmerie Nationale et de M. Baret de la Réunion) - Jean-Claude Bourret, Lenouveau défi des OVNI, (reprenant le P.V. de la Gendarmerie Nationale, brigade de Petite-Ile) - La revue des soucoupes volantes, n° 4 (l'enquête en question par le capitaine Guillaume Kervendal) -  Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon - OVNI : le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France  - RR3 Le dossier des Rencontres du Troisième Type en France, Julien Gonzales, 2014.

     

     

    LDLN n° 147

     Emplacement approximatif du témoin, lorsqu'il a été projeté à terre par un rayon lumineux. Le témoin est représenté par M. GENNEPY, locataire du champ (photo Lobet).

     

     

    Antoine Séverin au milieu du champ de son observation (Photo Gendarmerie Nationale)

     

     Info-Ovni

     

    Atterrissage a Petite Ile (Réunion) le 14 Février 1975 - LDLN n° 147

    Enquête du Lieutenant-Colonel Lobet

    L’enquête ci-dessous, effectuée par le Lieutenant-Colonel Lobet, que nous remercions vivement de son apport, est une des plus étonnantes qui soit ; nos lecteurs constateront avec quelle minutie elle a été menée. Un autre rapport sur ce cas, nous a été remis par M. Baret (de la Réunion), auquel va également notre gratitude.

    Récit du témoin Severin Antoine, le 19 février, chez ses parents.

    Dans la nuit du 11 au 12 février 1975, j’ai fait un rêve de raisins. La même nuit, j’ai rêvé sans rien voir, mais entendu des sons genre « bipbip », qui me parvenaient tantôt près, tantôt très loin. Cela a duré toute la nuit. Le matin du 12, alors que je me brossais les dents, j’entendais toujours les mêmes sons, mais très lointains. Avant de partir au travail, j’ai parlé du rêve de raisins à mon amie Mauricette Leperlier. Au cours de la matinée, j’en ai également parlé à deux camarades de travail, Marc Lauret et Guy Pothin. Ces personnes m'ont dit n’avoir jamais rêvé de ces fruits. Je voulais leur parler aussi de l’autre rêve, mais je ne pouvais pas le faire. J’ignore pourquoi j’étais énervé. Je pouvais travailler mais j’étais gêné car j’entendais toujours les mêmes sons. Je pensais aller consulter un médecin, mais quelque chose m’en empêchait. Cela a duré jus¬ qu'au vendredi 14 février.

    Ce jour-là, 12:05, j'ai dit à ma patronne qu'il fallait que je parte. Elle a été étonnée car c'était l’heure de la fermeture du magasin. Mais cela aurait pu arriver à n’importe quelle heure de la matinée. Les « bip-bip » me cassaient les oreilles. Avant de quitter la boutique, j’ai pris un paquet de grattons. Ensuite je suis parti en courant en passant par le stade, puis près du cimetière, mon itinéraire habituel. Les sons s’accentuaient de plus en plus. Parfois je ralentissais mon allure, puis je reprenais ma course. J'étais seul. Puis, à un moment donné, j'ai été obligé de m’arrêter, comme retenu par une force surnaturelle.

    Je me trouvais alors près du sentier menant à ma case et à celle de mes parents, mais encore sur le chemin carrossable. J’avais l’impression que mes tympans allaient éclater. J'ai alors pivoté lentement pour sortir du chemin et avancer quelques mètres dans le champ de maïs. J’ai alors ressenti une chaleur étrange accompagnée d’un souffle brûlant. J'étais figé, comme paralysé. Je ne pouvais faire un geste. C’est alors que j’ai aperçu un engin ayant la forme d’un grand chapeau, ou d’une tasse posée sur une soucoupe renversée.

    Cet objet brillait intensément. Il avait la couleur aluminium et se trouvait à environ 1 m 50 du sol. Il était donc stabilisé et émettait toujours les mêmes sons. Ensuite, une échelle à trois marches est apparue de dessous la soucoupe. Elle était inclinée à environ 45°, mais ne touchait pas terre. Il est alors sorti de l’engin un petit bonhomme bizarre, de forme boudinée comme « Michelin », également brillant comme la soucoupe. Il portait à la main droite un objet long de 30 cm environ, toujours brillant. Sur l'escalier, il avait l’air à l’aise, mais dès qu’il s’est trouvé à terre sa démarche est devenue différente, gauche. Le sujet se déplaçait à pieds joints. Un deuxième, puis un troisième bonhomme ont rejoint le premier. Celui-ci grattait le sol. Je ne l'ai pas vu mettre de la terre dans le sachet, également brillant, que tenait le second. Tous les trois avaient des antennes sur la tête, de chaque côté... je les voyais de profil.

    etc... l'un portait un outil qu'il piquait dans le sol, le troisième se trouvait toujours sur un petit escalier de trois marches... etc...

    A un moment donné, j'ai vu le troisième bonhomme pivoter, me faisant face, les antennes ont bougé. A ce même instant, j’ai vraiment réalisé ce que je voyais. Tout de suite, mon regard s’est porté vers le haut de la soucoupe, dans la tourelle. A travers le hublot circulaire, j’ai aperçu la tête d’un quatrième robot, portant une sorte de casque genre scaphandre. Je pense que le troisième bonhomme a donné l'alerte en m’apercevant. J’ai alors été projeté en arrière par un puissant éclair. J'ai pu voir les petits bonhommes remonter plus vite que pour descendre. L’échelle s’est escamotée, faisant un bruit « hydraulique ». Tout de suite, l’engin s'est élevé, provoquant un très fort sifflement. Je n'ai pu voir la direction qu’il prenait. J'ignore combien de temps je suis resté à terre. J’ai alors retroussé le pantalon et suis parti directement chez mes parents en apportant le paquet de grattons.

    Sur demande : Je ne me souviens pas avoir perdu l’usage de la voix, ni être devenu aveugle. Ce soir j’ai préféré vous faire mon récit qui est réel, car je crains redevenir aveugle et muet. Je pense que demain, au jour, je pourrai vous amener sur les lieux où j’ai été témoin de l’apparition en question.

    Six jour après, le 25 février, nouvel interrogatoire.

    Je n'ai pratiquement rien à ajouter ou à changer à ma précédente déclaration. L'objet que j’ai vu avait la forme d'un chapeau de dame ou d’un œuf coupé en deux posé sur une soucoupe. Il avait la dimension d’une voiture ordinaire. Tout brillait, l'engin, les sujets qui en sont descendus et les outils qu'ils portaient. Je regrette beaucoup de ne pouvoir vous indiquer l'endroit précis.

     

    (Le 20 février, en effet, Séverin, fermement décidé à montrer le lieu de l’apparition de l’OVNI, prend place dans la jeep de la brigade de Petite Ile, conduite par le gendarme Cravero. Séverin Maxime accompagne son fils. Sur le chemin de terre aboutissant au champ, Antoine tape sur l’épaule du chauffeur, lui indiquant le champ de maïs, déjà prospecté le 18 février. Le témoin fait quelques pas dans le champ, son regard dirigé vers le fond de la parcelle, près du bois de filaos. Il s’arrête subitement, porte les mains à ses oreilles en appuyant très fort, puis il vacille, s’écroulant sur le sol. Son pouls est ressenti faiblement, ses mains sont froides, ses yeux sont révulsés. Il est immédiatement ramené chez lui et ne reprend partiellement ses esprits que 30 mn plus tard. Il explique alors qu’une force inexplicable l’empêche d’avancer en direction du lieu précis où il a observé l’engin non identifié).

    Effectivement, je suis toujours décidé à me rendre sur place, mais chaque fois que j’arrive dans le champ je perds connaissance. Immédiatement, j’entends des bruits et sons lointains « bipbip » et je suis obligé de me boucher les oreilles. Je vous assure que je ne le fais par intentionnellement. Chaque fois, je suis surpris de me retrouver allongé sur un lit et je ne me souviens jamais avoir eu un évanouissement. Je suis encore faible. Je pense un jour retrouver toute ma lucidité et ma force physique qui me permettront de conserver mon équilibre moral. Je pourrai alors situer l’endroit exact où j’ai vu l’OVNI.

    Sur demande : De mon existence, je n’ai jamais ouvert une revue ou livre de science fiction où figurent des objets tels que soucoupes ou fusées. Je n’avais jamais entendu parler de la SV de la Plaine des Cafres.

    Demain ou après-demain, je dois me rendre à Saint-Pierre consulter un docteur qui doit venir de l’hôpital psychiatrique de Saint-Paul. En tout état de cause, je ne me considère pas malade mental. J’ai été choqué et bouleversé et cela m’a affaibli. Parfois ma tête chavire et je dors debout. Je m’aperçois alors que quelqu’un me passe un mouchoir sur le visage, puis tout redevient normal.

     

     LDLN n° 147

    (Photo Gendarmerie Nationale)

     

    Chemin de terre longeant le champ de maïs où a été vu l'OVNI. La jeep indique l'emplacement de l’observateur, attiré par le bip-bip » de la soucoupe, dans le champ à gauche du cliché. Le témoin venait vers l’appareil de photo (photo Lobet).

     

     

    AUTRES TEMOIGNAGES

     

    Séverin Marie-Rita. Témoignage du 22 février (récit non publié mot à mot, complet quand il apporte des informations nouvelles).

    « Le 14 février 1975, rentrant à mon domicile vers 16:30, j’ai trouvé mon fils Antoine, âgé de 21 ans, assis sur un banc dans la cuisine. Il avait les deux coudes sur les genoux et les mains sur la tête. Il pleurait. Je lui demandais s’il avait mal à la tête. Il m’a répondu par l’affirmative. Je lui demandais s’il avait reçu des coups, s’il avait eu un accident ou s’il était tombé. Sa réponse a été négative, et il a ajouté que s’il racontait ce qu’il avait vu personne ne le croirait. A ce moment-là j’ai remarqué qu’il avait peur, il criait et pleurait. J’ai réussi à le faire parler. Il m’a alors fait le récit qu’il a fait plusieurs fois par la suite ».

    Il est alors question de la « grosse boule brillante », genre capeline, ou chapeau de dame comme le mien, c’est-à-dire rond, puis de trois petits bonshommes petits et gros, le premier avait un objet à la main, le deuxième un genre de cornet, le troisième ne semblait rien porter. Antoine est resté allongé sur le dos... etc...

    Antoine a mis très longtemps pour nous expliquer ce qui était apparu à ses yeux. Il faisait beaucoup de gestes, comme s’il dessinait ce qu’il avait vu. Il tremblait. Son regard devenait fixe, et petit à petit sa voix s’est éteinte. Des voisins sont arrivés et l’ont porté dans ma chambre. Nous lui avons donné de la tisane de romarin. Un peu plus tard nous avons fait venir le médecin de Petite Ile. Il nous a dit que mon enfant avait reçu un « mauvais choc », ajoutant qu’il reprendrait bientôt l’usage de la parole et retrouverait la vue.

    Antoine entendait bien. Il a même, à la demande de voisins, dessiné l’engin qu’il avait vu sur une feuille de dictionnaire (on en trouvera la photocopie jointe). Il ne pouvait parler et sursautait au moindre bruit. J’étais très inquiète. Un autre médecin nous a dit qu’il ne fallait pas se décourager.

    Le mercredi 19 février (5 jours après), vers 20:00, Antoine a poussé un cri en levant les mains... puis il a prononcé le mot « maman ». Il s’est alors passé les mains sur les yeux et nous a dit qu’il y voyait. C’est ce soir-là que les gendarmes, alertés, sont venus recueillir son récit.

    Mon fils est encore faible. Il a été examiné par un docteur psychiatre à Saint-Paul, qui doit le revoir mercredi ou jeudi à Saint-Pierre. Il n’a pas été considéré comme malade mental. Je n’ai jamais considéré mon enfant comme fou. Antoine est un garçon sain de corps et d’esprit. Il n’a jamais été soigné de la tête.

    Il est normalement équilibré. Il ne s’adonne pas à la boisson, ne fume pas. Il ne fréquente pas les salles de cinéma, ne lit pas beaucoup, et n’était pas au courant de la SV de la Plaine des Cafres. Il ne ment pas. J’ai tout de suite cru ce qu’il disait. Nous en avons parlé en famille, nous sommes tous convaincus que mon fils a vraiment vu l’engin, qu’il décrit toujours de la même façon.

    A deux reprises, depuis qu’il a recouvré la vue, il s’est rendu sur les lieux pour montrer l’endroit exact où il a vu l’objet (nous verrons l’autre tentative). Chaque fois il s’est évanoui en arrivant à proximité. Aucun membre de ma famille n’a été soigné pour maladie mentale.

     

    Audition de Leperlier Marie-Mauricette, née le 11 novembre 1959.

    Vit en concubinage avec Antoine Severin, son futur mari, mariage proche. C’est un garçon sérieux, ne boit pas, ne fume pas, ne cherche pas d’ennui à quiconque.

    Le 14 février 1975, j’ai trouvé anormal qu’à 13:00 Antoine ne soit pas rentré. Avant de déjeuner, mon fiancé se rend chez ses parents. Je m’y suis rendue, et je l’ai trouvé allongé sur le lit. Il était pâle, transpirait beaucoup, et ne disait absolument rien. J’ai pensé qu’il avait un peu de fièvre et l’ai laissé dormir. Vers 15:00, je me suis aperçue qu’il pleurait. Je lui ai demandé la raison de sa tristesse. Il a expliqué qu’il avait vu.

    Confirme les dires de la mère à propos des lectures ajoute, qu'il ne se drogue pas, et que ce n’est pas un garçon à faire parler de lui. Précise qu'il a perdu la parole du 14 février vers 19:00 au 19 février 21:00.

    Antoine porte en permanence un chapeau, je ne pense pas qu’il ait été victime d'une insolation (nous sommes ici en été). Il n’a jamais été malade, parfois un peu de sinusite. En toute sincérité je crois qu’il a été choqué, et je pense qu’il a réellement aperçu un objet. Je tiens à préciser que le 12 février il avait fait un rêve, il voyait du raisin et il a appris que cela signifie « malheur ». Il m’en a parlé le 13, me demandant si je n'avais pas fait un rêve semblable.

     

     LDLN n° 147

    (Photo Gendarmerie Nationale)

    Le chemin du cratère habituellement suivi par Antoine SEVERIN. Au fond, à gauche, dissimulé par les arbres, le cimetière, situé à 300 mètres du lieu d'observation de l’OVNI (photo Lobet).

     

    Audition de Leveneur Marie-Madeleine, 49 ans.

    Je connais très bien Severin Antoine. Je l’ai vu grandir, nous sommes voisins. Je crois ce qu’il a dit. C’est un garçon sobre, sérieux, équilibré, travailleur, ne boit pas, ne fume pas. Je ne l’ai jamais vu lire un livre représentant des objets bizarres ou autres. Il n’est pas illettré, mais il ne lit presque pas.

    Même lorsqu'il était temporairement aveugle, il a pu dessiner non seulement l'engin qu’il a aperçu, mais aussi un plan des lieux. C’est de cette façon que j’ai pu me rendre sur place, je crois, la première, le lendemain du drame, le samedi 15 février 1975, vers 10:00. L’endroit me semblait pourtant piétiné. Nous avons suivi des traces de pas se dirigeant vers le fond d'un petit champ non cultivé, portant encore quelques souches de maïs. Les traces se sont arrêtées et, environ 20 m plus loin, nous avons découvert trois trous de forme irrégulière en raison de la faible consistance de la terre. Ils étaient gros comme des bols. Ils formaient un triangle pointu de 1 m de côté.

    (Effectivement, sous la conduite du témoin, l’enquête est faite sur ce champ. Dans l’angle N-O, Mme Leveneur, veuve Folio, accompagnée de ses deux filles, retrouve difficilement l’emplacement des trois trous remarqués. En forme de triangle isocèle, espacés de 1 m, les trous n'ont pas une forme bien précise, en raison de la friabilité de la terre et se confondent avec d’autres cavités ayant la même grosseur, soit celle d'un bol profond de 2 à 3 cm, très évasé. Ces creux, répartis sur une grande surface de terrain, semblent avoir été occasionnés par des oiseaux cherchant la nourriture. La recherche d’autres indices s’avère d’autant plus compliquée que le sol a été grandement foulé de pas humains, plus particulièrement durant les journées du 15 et 16 février. Le contrôle de la radioactivité s’est avéré négatif en ces points).

    Je ne pense pas que nous nous soyons trompées. Antoine n'a pu jusqu'à présent arriver sur les lieux précis. Avec vous, d’abord, puis avec moi aujourd’hui, il a essayé avec beaucoup de volonté et de courage d’arriver et de marcher sur le champ. Chaque fois il a été anéanti par une sorte de bouleversement inexplicable. Inconscient, j'ai dû le transporter chez moi où il est resté deux heures allongé, respirant faiblement. A mon avis ce garçon est encore choqué. Dans le voisinage nous prenons cette affaire très au sérieux. Je dois avouer que nous avons peur et évitons de passer à proximité du champ.

     

    Ah-Kouen, commerçant, marié, employeur du témoin.

    Depuis six mois j’emploie Severin Antoine comme garçon de magasin, et il fait également des livraisons en camionnette. Ce garçon est très sérieux, ne boit pas, ne fume pas, ne cherche pas d'histoire à quiconque. Il me donne entièrement satisfaction dans son travail. Connaissant ce jeune homme, je ne pense pas qu’il invente une histoire pour se rendre intéressant. Il est difficile de se prononcer, mais je pense que ses affirmations doivent être prises au sérieux. Etc..., questions lectures et SV de la Plaine des Cafres, dites.

     

    Lauret Marc-Joseph, 56 ans, compagnon de travail de Severin Antoine.

    Mêmes appréciations que son employeur. Ce garçon est honorablement connu dans la commune de Petite Ile et ne fait absolument par parler de lui. Je sais qu’il veut se marier avec une jeune fille avec qui il vit, et m'a confié vouloir travailler et économiser pour se marier. J’ai été le voir le 17, il était couché et ne m’a même pas regardé. Ses paupières étaient fermées, mais il n’était pas endormi. J’allais m'en aller quand sa mère lui a demandé s’il reconnaissait son ami. Il a ouvert les yeux, m’a regardé longuement, puis à l’aide de sa main droite m’a fait signe que oui. Il ne parlait toujours pas ; il avait de gros yeux ronds qui ne bougeaient pas, fixant avec insistance. Toujours à l’aide de sa main, il se touchait le front, répétant ce geste, et m’a montré trois doigts de sa main. J’ai pensé qu’il s’agissait des trois personnages entrevus.

    Il faut exclure à mon avis la possibilité que son imagination ait été touchée par des livres, Severin ne lisait pas. A 13:00, il faisait chaud, mais il portait un chapeau, et je ne crois pas qu'il ait été frappé d’insolation. A mon avis, on peut prendre les affirmations de Severin au sérieux, mais en ce qui me concerne je suis assez réservé, il m'est très difficile de croire vraiment à cette affaire.

     

    Pothin Guy, 20 ans, compagnon de travail de Severin.

    Confirme les deux témoins précédents pour la conduite du témoin. Je suis allé le voir le 17 février. Il était couché les yeux grands ouverts, ses paupières ne bougeaient pas. Sa concubine lui a demandé s’il me reconnaissait. Il a hoché la tête, a voulu prononcer mon prénom, Guy, mais aucune parole ne sortit de sa bouche... je l’ai trouvé très choqué, ses yeux étaient rouges et il reste longtemps à fixer un objet quelconque. Je me souviens bien que le 14 février, lorsque Severin a quitté le libre-service, il avait un petit chapeau sur la tête, donc je ne pense pas qu’il a été victime d’une insolation. A mon avis, il faut prendre cette affaire au sérieux, je ne pense pas qu'il a cherché à se rendre intéressant. Il n’a pas inventé cette affaire de toutes pièces, il a certainement aperçu un objet, mais reste à savoir quoi.

     

    Docteur Michel Tschupp, de la Faculté de Lyon.

    Je soussigné certifie avoir examiné, le 14 février 1975, M. Severin Antoine, domicilié à Petite Ile (Réunion), qui m'a déclaré avoir été victime d’un phénomène « bizarre ».

    Ai constaté ce qui suit :

    État de fatigue extrême avec prostration, angoisse, perte partielle du langage, fixité du regard. Il semble s’agir d'une crise d’aspect pithiatique, survenue au cours d'un choc émotionnel intense, difficile à préciser, mais réel, car il s’agit d'un sujet qui antérieurement n’a manifesté aucun trouble tant neurologique que psychiatrique.

    Certificat remis à la Gendarmerie sur sa demande.

    Renseignements de moralité sur le témoin.

    Severin Antoine, 21 ans, chauffeur-commis de magasin, célibataire, demeurant 26, rue François Hoareau. à Petite Ile (Réunion).

    Constitution robuste, n’a jamais eu de maladie grave. Bon équilibre mental. Caractère calme, donne une impression de franchise. Très bonne tenue. Reste en famille, est très souvent chez ses parents durant ses loisirs. Intéressé, possède depuis peu une case qu'il aménage en vue de son mariage. Ne possède pas de voiture. N’a aucun penchant pour la lecture et le cinéma. Jouit de l’estime générale de son entourage. Serviable, dévoué. Croyant, peu pratiquant. Comportement sexuel normal. Sait lire et écrire, niveau cours moyen. A fréquenté l’école agricole Saint-Joseph. Affectueux avec ses parents, frères et sœurs. A de bonnes relations avec eux. La famille : père : 55 ans, ouvrier agricole ; mère : 49 ans, sans profession ; sœurs : Anésie, 26 ans, mariée, deux enfants ; Lisiane, 16 ans, écolière ; frères : Guilaine, 17 ans, Joseph, 11 ans, écolier.

    Toutes ces personnes sont bien connues de la localité. Aucun membre de cette famille n’est connu pour être simple d'esprit ou avoir présenté des signes de déséquilibre mental.

     

     LDLN n° 147

    (Photo Gendarmerie Nationale)

    Vue générale du champ où Antoine SEVERIN a observé l’OVNI. La flèche indique le point approximatif de l’atterrissage (photo Baret).

     

     

    Enquêtes complémentaires éclairant le texte précédent.

    L’objet observé se situait sur le piton Calvaire à 300 m à l’O de Petite Ile.

    Le 15 février, deux gendarmes se présentent au domicile du témoin. Il est alité, dans un état de prostration incontestable. Ses yeux grands ouverts fixent l'inconnu. Il ne peut répondre de vive voix aux questions posées. Avec beaucoup d’acharnement, par gestes, il décrit avec ses mains une forme ronde, allongée, qui brille. Pour expliquer le fait, il porte plusieurs fois ses mains horizontalement vers ses yeux. Il montre ensuite quatre doigts de sa main, indiquant qu'il y avait quatre passagers, vêtus de blanc, et désigne pour cela le drap de lit. Sa main se tient à environ 1 m du plancher pour indiquer la taille des sujets... il fait une esquisse de l'engin. Il termine sa démonstration en portant d’abord ses mains aux oreilles, puis au front et ensuite à ses yeux. Sa face est grimaçante, il peut alors émettre un sifflement aigu — de très bas à crescendo — tout en faisant tourbillonner l’index de sa main droite, pointé vers le plafond, expliquant ainsi que l’engin s’élevait et disparaissait. Au préalable, en décrivant les sujets, Severin a élevé verticalement les deux index à 20 cm au-dessus de sa tête précisant qu’ils étaient équipés de courtes antennes, et que celles du troisième ont bougé. A l’issue de l’entretien, le témoin, très agité, ne s’aperçoit plus de la présence des deux enquêteurs.

    Après enquête auprès des services de l’aéroport Gillot-St-Denis : aucun avion ou hélicoptère n’était en vol le 14 février 1975 entre 12:00 et 14:00. A 13:00, le temps était clair, le ciel dégagé, le soleil non voilé se trouvait pratiquement au zénith. Pas de vent, aucune précipitation de pluie depuis le 10 février. Pas de lâcher de ballons.

    Le 16 février, nouvelle visite, Severin Antoine est toujours dans un état second. Il n’a pas retrouvé l'usage de la parole et de plus sa vue s’est considérablement affaiblie. Il peut faire quelques pas et donner par gestes quelques explications (nous ne reprendrons pas le récit de la visite du 19, semblable à peu de choses près). On apprend, je crois, la présence de deux hublots dans la partie supérieure, et que c’est en cherchant d’où provenaient les « bip-bip » qu'il a découvert la soucoupe.

    Le 17 février, Severin Antoine, encore très agité, est dépourvu de la parole et de la vue. Il voudrait nous amener sur les lieux, mais accompagné d'hommes armés. En raison de son handicap le transport est différé.

    Le 18 février, nouvel interrogatoire. L’intéressé, toujours alité, avec sa cécité. Détection négative de radioactivité sur sa personne et ses vêtements par le commandant Legros. Le docteur Henri nous dit avoir examiné Severin dans la journée. Diagnostic pas alarmant, l’état général est bon. État d’anxiété pouvant durer de trois jours à trois mois, dû à un fort choc émotionnel.

    Le 19 février : récit fait. Severin a retrouvé l'usage de la parole.

    Le 20 février: transfert sur les lieux: récit fait.

    Le 24 février il accepte de se rendre encore sur les lieux avec un journaliste de Saint-Denis. Arrivé à destination, dès qu’il foule le sol, il est victime d’un trouble inexplicable. Il agite ses mains parallèlement au sol ; ses yeux se révulsent, son pouls ralentit, les extrémités des membres refroidissent. Ramené à sa demeure, il ne reprendra ses esprits que trente minutes plus tard.

    Le 25 février, entendu à nouveau, Severin ne peut expliquer les pertes de connaissance chaque fois qu'il se rend sur place. Il entend encore les « bip-bip » l’obligeant à se boucher les oreilles. Il affirme n’avoir jamais entendu parler de la soucoupe volante aperçue en 1968 à la Plaine des Cafres (voir LDLN n° 96 bis de novembre 1968) et déclare ne pas lire ou feuilleter des revues de science fiction.

    Avant de passer aux conclusions de ces rapports d’enquêtes, axés principalement sur le témoin Severin, il nous faut rendre compte des divers témoignages d’observations recueillis par les enquêteurs.

    Le 10 février 1975, à Petite Ile.

    Pothin Guy témoigne que vers 22:00 il a aperçu, venant de la mer, un objet très brillant qui se déplaçait dans le ciel, à vive allure. Il a observé l’objet assez longtemps, en a parlé à son frère mais en aucun moment il n’en a fait part à Severin.

    Le 14 février 1975 - jour de l’observation de Severin.

    Assaby Maxime, coiffeur à Saint-Denis, entre 19:00 et 19:30. J'ai remarqué au-dessus de Sainte Marie (8 km à l'E) trois lumières à grande altitude. D'abord immobiles, elles se sont ensuite déplacées vers I’O, en direction du cap Bernard (3 km O de Saint-Denis). Elles étaient de couleur blanche, la troisième, séparée des deux autres, diffusait un éclairage plus intense. Avec moi, se trouvait mon frère, âgé de 17 ans. Je ne puis me tromper, j'ai l'habitude de voir des avions arriver et repartir. Ces lumières étaient anormales de par leur hauteur, l’intensité lumineuse diffusée, leur immobilité momentanée. Ces lumières étaient constantes sans clignotement.

    Le 14 février 1975, à 19:15.

    Dayde Colette avec son époux, chez leurs amis, la famille Royera, la station météo du Chaudron, ont aperçu des lumières qui semblaient être des projecteurs, se déplaçant d’E en O, c'est-à-dire venant de Sainte-Marie et se dirigeant vers le Port. Ce qui semblait être des projecteurs diffusait une lumière vive et légèrement jaune. Deux lumières se trouvaient sur le même alignement vers l'avant, la troisième était séparée des autres. Cet engin se déplaçait à une vitesse réduite, il est passé au-dessus de l'antenne de la station météo. Un bruit sourd émanait de l'engin, à peine perceptible.

    Le 16 février 1975, à 20:00.

    Vitaline Jocelyne, 16 ans. Alors que je me trouvais à Saint-Benoît (sur la côte E, à 30 km à vol d’oiseau de Saint-Denis) j’ai vu, bas dans le ciel, en direction du lieu-dit « La Marine », une boule lumineuse se dirigeant lentement vers le N.

     

    CONCLUSIONS DES ENQUETEURS

     

    Au début, cette « histoire » a provoqué une certaine hilarité dans le voisinage, puis il a fallu se rendre à l’évidence que les dires de Severin Antoine ne pouvaient être pris au sérieux.

    Des renseignements complémentaires recueillis à son sujet il ressort qu’il est normalement équilibré, de bonne conduite, de bonne moralité, et qu'il n’est pas un simulateur. Plusieurs personnes entendues verbalement, sans être convaincues de l'existence de soucoupes volantes, ne rejettent pas catégoriquement la possibilité de telles apparitions. Les personnes entendues ne croient pas à une hallucination de l'observateur et ses dires sont pris au sérieux.

    Le 6 mars 1975, date de clôture de l’enquête, Severin Antoine a repris, semble-t-il, toutes ses facultés physiques et morales. Toutefois, en raison de ses trois défaillances à l’approche du lieu de l’observation, nous n’avons pas cru devoir effectuer une quatrième tentative qui pourrait être encore néfaste à l’intéressé.

    N. D. L. R. — Avec une enquête aussi minutieuse des autorités de l’Ile de la Réunion, le lecteur sera en mesure d'apprécier le crédit qu’il faut accorder à cette relation. Je suis quand à moi parfaitement convaincu de la réalité de l'observation.

    On constate, malgré le peu de témoignages recueillis, qui sont l’indice d'un nombre d'observateurs beaucoup plus important, que le phénomène était déjà présent le 10 février, ce qui rend crédible, et remarquable en même temps, le rêve de Severin dans la nuit du 10 au 11 février. On peut donner comme hypothèse que le témoin, très sensible, a déjà été traumatisé dès cette nuit par la présence proche du phénomène.

    De plus, le phénomène était toujours dans l'île le 16 février, peut-être plus tard, et ce n’est que le 17 que Severin a pu parler.

    L’observation peut se traduire à mon sens en deux phases. Severin, attiré par son subconscient, ne fait pourtant rien d'inhabituel, empruntant la route qu’il a coutume de prendre pour aller chez lui. C'est le « bip-bip » qui attire ses regards, et il voit alors l'objet. Etait-il là depuis longtemps, nul ne le saura, il ne l’a vu que lorsqu'il a regardé. Il semble que rien ne se soit passé avant qu'il ne le regarde, et que ce n'est qu’à ce moment précis que le « cinéma » commence : l'échelle, les petits êtres, leur déplacement pieds joints, le rayon, la fuite... etc... et le traumatisme réel qui en est résulté.

    Si la prémonition ou la voyance simple de la présence du phénomène, maintes fois remarquée par d'autres enquêteurs, peut s'expliquer par une sensibilité particulière de Severin la présence de l’objet doit être considérée comme une réalité. Ce qu'il se passe immédiatement après a une réalité plus suspecte. Il est près de l'objet, peut-être à une vingtaine de mètres, quand il s'en est approché, donc sous l’influence directe de son environnement, et c'est à ce moment que l'invraisemblance apparaît, qui rend dubitatifs ses meilleurs amis : il a vu quelque chose, mais quoi ? diront-ils. C'est la voix populaire qui parle, et peut-être n'ont-ils pas tort (voir LDLN 143, à propos du contact). Le témoin est sincère, il ne simule pas, mais la réalité de son traumatisme ne fait non plus aucun doute.

     

    F. LAGARDE.

     

    LDLN n° 147

     

    INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

     

    Le témoin Severin Antoine a fait son service militaire dans l’aviation. Il n'avait jamais eu de prémonition avant son aventure. L’étude des photos et des plans joints montre que si le terrain de l'observation est sur une pente relativement douce, il est très dégagé, et la question pouvait se poser de savoir le motif pour lequel Severin n’avait pas aperçu plus tôt un objet brillant, de masse importante, se situant à 3 m au moins au-dessus du champ, et par conséquent attirant bien les regards.

    La réponse des enquêteurs :

    L’objet a été vu après le « bip-bip » : ou il a atterri après le passage de Severin, ou Severin n'a pas fait attention : il faisait très très chaud à cette époque et à cette heure, il avait un chapeau, et marchait tête baissée... La première hypothèse semble plus vraisemblable.

    Je pense aussi qu’un objet de cette taille se voit de loin quand il descend du ciel, qu'il doit se voir aussi s’il est posé, même si l’on ne prête pas trop attention à l'environnement à 15 ou 20 m de distance, le regard aurait dû être attiré par cette masse brillante. Bien qu’il reste la possibilité que l’objet soit là et que le témoin ne l’ait pas aperçu en parcourant le chemin du Cratère : voir plan et photo, puis en longeant presque toute la longueur du champ : voir plan et photos, ce qui paraît difficile, on peut aussi admettre que l’objet s'est matérialisé au moment même où une force « irrésistible » l'a forcé à s’arrêter. Cette éventualité pose bien entendu un problème qui n'échappera à personne. Il offre plusieurs solutions pour la matérialisation : ou elle est réelle et rejoint une des constances du phénomène, ou elle est un produit du psi du témoin. Tous les enquêteurs, et les médecins qui ont visité Severin s’accordent à dire qu’il a certainement vu quelque chose, de même que tous les témoins qui le connaissent bien. La matérialisation reste donc une hypothèse valable. Mais, de même, tous s'accordent à être étonnés qu’il en ait tant vu. Si le psi est intervenu c’est donc après le contact, ce qui rejoint alors le problème du contact, déjà développé dans LDLN n° 143. Un cas intéressant de toute manière et parfaitement bien étudié, présentant toutes les garanties de crédibilité quant à la conduite de l’enquête.

     

    F. LAGARDE.

     

    A noter, si je ne l’ai pas déjà indiqué, que le cas de la Plaine des Cafres est situé à 15 km à vol d’oiseau de Petite Ile et qu’il existe des moyens de communication normaux. De même j’apprends aux dernières informations que cette affaire a délié les langues et que l'on s'aperçoit aujourd’hui que l’Ile de la Réunion est beaucoup plus fréquentée par les OVNIs que n’aurait pu le laisser supposer l’absence d'informations. Un grand merci à M. Barret qui nous avait adressé une excellente enquête rejoignant celle-ci ; mais qui n’avait pas les mêmes moyens d’investigation qui ont pu être mis en œuvre à cette occasion.

      LDLN n° 147

     

     

     La symbolique des mots et des images

     

     La clef de la grille de lecture encodée de la RR3/RR4 de Antoine Séverin est l'alarme bip-bip, qui renvoie au personnage muet du Pierrot LunaireBip, créé par le mime Marceau inspiré du personnage principal du roman, Les Grandes Espérances de Charles Dickens (paru en 1860/1861), Philip Pirrip, dit Pip, dont Le sujet principal est la vie et les aventures d'un jeune orphelin jusqu'à sa maturité.

    La Rencontre Rapprochée vécue par Antoine Séverin est la représentation imagée (casques à ouvertures visuelles et orales/muettes) du mimodrame de sa vie d'orphelin du Père Créateur, et de celle de nombre de ses contemporains qui se sont assujettis à une existence routinière matérialiste (au consumérisme/hédonisme) sans le secours de la Foi, de la Charité et de l'Espérance garant de leur maturité spirituelle.

    Cette pantomime débute le 10 février 1975 (il entend l'alarme bip-bip et rêve de raisin qui est le symbole de la résurrection du fruit vivant, qui meurt et ressuscite dans l'esprit du vin), le jour du Mardi-Gras qui précède le début du Carême (le 16/02/1975) pour signifier au preux représentant de l'espèce humaine (l'homme universel), sans peur ni reproche Antoine (= courageux) Séverin (= grave, sérieux) qu'il doit se préparer à sa propre rédemption/résurrection (dont la fête de Pâques est fixée au 30 et 31 mars 1975) en adoptant une ascèse spirituelle, dont le Carême qui s'annonce est la discipline.

    Lui, qui ne vit que des délices de la chair (charcutier de son état) amateur de Grattons (aliments composés de tissus adipeux de porc, d'oie, de poulet ou de canard, confits dans leur graisse, utilisés dans de nombreuses traditions culinaires dans le monde) doit entreprendre la totalité de son chemin de croix, pour réaliser sa métanoïa (son retournement) du plan physique à la sphère métaphysique pour accomplir l'unification physique et métaphysique de la totalité son être (Réunification/à l'Île de la Réunion), dont il aura, bientôt, un avant-goût, en regagnant sa case au Piton Calvaire (lieu d'un important cimetière ou reposent les esprits des défunts), dans un champ de maïs qui symbolise l'homme fait de la semence du maïs, selon le Popol-Vuh = livre de la communauté chez les Mayas (les gens du maïs), dont leurs aristocrates façonnaient le crane des nouveau-né en forme de maïs à l'aide planchettes comprimant la tête, sa forme oblongue invoquant Yum Kaax, leur dieu du maïs [cf. Wikipédia].

     

    Yum Kaax

     

    La première station de son chemin de croix intérieur est le lieu d'une cratophanie (d'une manifestation/apparition supranaturelle) qui lui révèle son destin et sa destinée, par un double effet miroir :

     1/ son destin matérialiste, s'il persiste à se densifier dans la matière en s'y diluant, comme lui montre l'un des bibendums qui gratte le sol, c'est celui du futur de l'homme moderne dont l'immanence progressive le momifie/le robotise, en entravant son évolution, d'où le déplacement à pieds joints des bibendums descendus à terre, et les antennes, qui bougent comme ceux des insectes (symbolisant l'esprit de la ruche mécanique et déshumanisée) qui l'immobilisent en le projetant à terre ;

    2/ sa destinée spiritualiste, dont la transcendance évolutive est celle de l'homme pneumatique (de l'homo spiritus), de pneuma signifiant le souffle, la respiration, l'esprit, et de la lumière vivifiante dont les bibendums brillants sont les porteurs, en lui présentant les objets symboliques de sa quête transcendantale la pointe brillante de la Sainte Lance qui a percé le flanc du Christ et le Saint Vase du Graal qui a recueilli son Saint Sang (dont l'objet effilé et le sachet brillants sont les reflets).

     L'inclinaison de 45° de l'échelle, représente la progression vers les 90° de l'élévation céleste, figurée par la soucoupe volante qui ne touche pas le sol.

    Vraisemblablement, Antoine Séverin est parvenu à la troisième station de son chemin de croix personnel (qui en comporte symboliquement 14, d'où le phénomène du bip-bip entendu jusqu'au 14 février, la fête de l'Amour), c'est le sens métaphorique des 3 marches de l'escalier déplié par la soucoupe volante, celle où, à l'exemple du Christ, il tombe pour la première fois sous le poids de sa croix (et aussi des 3 bibendums descendus à terre), dont il ne pourra se relever qu'en progressant sur le même voie (la 4e station à venir, préfigurée par le 4e bibendum demeuré dans la soucoupe volante).

     

     

    Les Bibendums

     

    Le Bibendum est l'image de marque de la manufacture française des pneumatiques Michelin.

    Au Canada  comme en France, on l'appelle aussi le Bonhomme Michelin.

    Cet emblème publicitaire des pneumatiques de la marque Michelin a aussi pour devises : Nunc est bibendum (c’est maintenant qu’il faut boire), Michelin, le pneu qui boit l'obstacle.

    Dans la langue volatile des maîtres Gouliards du verbe parlant, cachant, signifiant,  Michelin se lit :

    . ce qui est à mi-chemin, 

    . Michelin = le petit Michel, dont l'étymologie signifie : Qui est comme Dieu ?

    de même la devise : c’est maintenant qu’il faut boire, s'entend : c’est maintenant qu’il faut voir,

    (ce slogan publicitaire étant emprunté originellement à celui d'un projet d'affiche pour une brasserie qui montrait une momie brandissant une chope de bière, rappelons ici que la mise en bière signifie placer le corps du défunt à l'intérieur du cercueil : tout un programme !  Source Wilkipédia)

    Autrement dit, les ufonautes/Bibendums, nous délivrent un message d'alerte :

    Attention, l'humanité qui a une vocation spirituelle transcendante évolutive (l'homo spiritus/pneumatique = présence pneumatique = présence spirituelle ou présence réelle mystique), est à la croisée du chemin (ou à mi-chemin) de s'enfermer dans le carcan, mécanisé et mortifère, du consumérisme/hédonisme immanent involutif.

     

     

     

     

    Les Capsules Temporelles  

     

     

     

    Losange des Anges

      

     

     

     

    Le Bâton (échelle) de Jacob

     

     

    Encodage stellaire de l'ouverture du nouveau cycle de l'année théurgique, à compter de la pleine lune de l'équinoxe de printemps, annonçant la Pâques, de la résurrection, de l'ascension, et de la pentecôte, dont les 4 décans du Signe de Jonas renvoient au Signe de 4 du Tétramorphe (figuré par la Croix rouge en bannière).

     

    La Couronne Solaire

     

    Le Bouclier Ardent 

     
     

    La Structure Nomade des Ovnis

     

    Mise à jour de la carte au 31/05/2023

     

    Les Apparitions Ovnis et les Manifestations Surnaturelles et lignes de Ley – Go

     

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    Enigme du Blason

     

    Album Photos Ovnis

     

    Les Crop-Circles Décryptés

     

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     Les Messagers

     

    Les Théophanies Futuristes

     

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    Les Capsules Temporelles

     

     « Les vôtres vous parviennent du passé, les nôtre nous arrivent de l'avenir ! »

     

    Crop-Circles - 2023 - Partie 01

    Crop-Circles - 2023 - Partie 02

    Crop-Circles - 2023 - Partie 03

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    Crop-Circles - 2023 - Partie 05

     Crop-Circles - 2023 - Partie 06  

     

    L'Hyper-Physique des Aliens !

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